Des Structures Étonnantes Ont Été Découvertes Sous Les Eaux, Mais Que Sont-Elles ?

C’est curieux
Il y a 9 mois

Depuis que Platon a créé l’allégorie de l’Atlantide, l’humanité est fascinée par la possibilité de découvrir un jour une civilisation sous-marine florissante. Tu veux te joindre à nous pour visiter quelques sites sous-marins historiques ? Voyons ce que nous pouvons comprendre de ces civilisations anciennes !

Le premier sur notre liste est ce que l’on appelle le “Stonehenge sous-marin”. Les chercheurs ont récemment découvert un mystérieux amas de cairns, qui s’étendent sur des kilomètres sous les eaux miroitantes du lac de Constance, aux frontières de la Suisse, de l’Allemagne et de l’Autriche. Les archéologues ont commencé à fouiller ce site en 2015, et ne sont pas encore parvenus à cerner sa fonction précise. Ce qu’ils savent, c’est qu’il se trouve là 170 cairns de pierre, fabriqués par l’homme, s’étendant sur 20 kilomètres sous le lac. Les chercheurs affirment que c’est très probablement le fruit du travail combiné de plusieurs villages... Ce site fut probablement utilisé dans un but collectif. Ces formations sont énormes ! Certaines d’entre elles faisant plusieurs mètres de large.

La découverte la plus étonnante jusqu’à présent est que ce site daterait d’il y a environ 5 500 ans. Maintenant — que faisions-nous, nous les humains, à cette époque ? Eh bien, nous vivions les meilleures années de ce qu’on appelle l’âge de pierre. Nous commencions à fabriquer des outils rudimentaires et à les utiliser pour chasser et manger.

Peux-tu imaginer à quoi pouvaient ressembler tes couverts à l’époque ? Ce n’est pas une coïncidence si les scientifiques surnomment ce site le Stonehenge sous-marin. On pense que les deux sites ont été érigés à peu près à la même époque. Vois-tu, Stonehenge date d’environ 3 100 ans avant notre ère... Les deux sites présentent la caractéristique commune d’être tous deux des monuments de pierre construits en cercle. Sans parler du fait que les scientifiques n’ont pas non plus déterminé en quoi nos premiers ancêtres auraient pu ressentir le besoin de construire de telles structures. Le mystère du lac de Constance n’a pas encore été résolu : qui étaient les habitants néolithiques de cette région ? Et dans quel but ont-ils déployé autant de travail et d’efforts pour construire cet immense site fait de roches ?

Ensuite, nous t’emmenons faire un tour dans les îles Ryukyu, juste au large des côtes japonaises. Tu plonges dans les profondeurs de ce site archéologique. Mais je dois te prévenir : les eaux de l’océan Pacifique sont loin d’être calmes. Il ne te faut pas longtemps avant d’apercevoir une immense structure, grâce à la lumière du soleil qui éclaire les fonds marins. Au début, cela ressemble aux ruines du Machu Picchu qui se trouvent à l’autre bout du globe, au Pérou... En t’approchant, tu commences lentement à distinguer ses contours. Une structure de forme pyramidale. Des arches. Des escaliers. Ç’aurait facilement pu être un palais ou un château. Pourrait-il s’agir d’un signe d’activité humaine ?

Eh bien ce que tu viens de voir est connu aujourd’hui sous le nom de “structure sous-marine de Yonaguni”. On l’appelle aussi l’Atlantide du Japon. Le complexe entier représente la taille de 5 terrains de football et la hauteur d’un bâtiment de cinq étages. Sa caractéristique la plus surprenante sont ses vastes terrasses. Les explorateurs et les scientifiques estiment que Yonaguni pourrait avoir 10 000 ans. Mais la question de savoir s’il s’agit d’une structure créée par l’homme ou d’une formation naturelle fait toujours l’objet de débats.

Pour l’un des plus célèbres géologues marins du Japon, le professeur Masaaki Kimura, Yonaguni serait l’héritage d’une civilisation perdue. Il a lui-même plongé au fond de l’océan pour explorer ces ruines plus de 100 fois au cours des 10 dernières années. Selon lui, il y aurait des signes clairs d’activité humaine là-dessous. Sur la surface de cette structure, il y a une cavité de forme triangulaire, qui est une caractéristique des fontaines de la région. Une tortue géante est aussi sculptée sur le côté est de la structure. Et selon Kimura, de pareilles tortues ont une signification culturelle importante. Plusieurs fragments d’outils en pierre ont été retrouvés sur le site et leur âge est estimé à environ 10 000 ans.

Cependant, tous les scientifiques ne soutiennent pas cette théorie. Pour beaucoup, Yonaguni est le résultat de milliers d’années d’érosion. Le fait que le monument soit composé d’un seul rocher massif les pousse à croire qu’il ne serait pas d’origine humaine. Ces bords parfaitement définis et ces surfaces planes ressemblent à une formation naturelle d’Irlande du Nord, connue sous le nom de Chaussée des Géants. Les colonnes de basalte ont beau ressembler aux ruines d’un palais, elles seraient en fait le résultat de l’activité volcanique de la région...

Maintenant, tu t’envoles pour la Grèce, à 4 heures d’Athènes. Pour être précis, tu te trouves dans la péninsule du Péloponnèse. Tu dépoussières un vieux tuba et pars pour une excursion de plongée par une journée ensoleillée. Après un certain temps passé dans l’eau, tu commences à remarquer des motifs sur le fond marin. À 4 mètres sous la surface, les restes d’objets familiers commencent à apparaître un à un. Alors que tu continues de nager, ce qui semble être le contour d’une ville entière émerge devant tes yeux. Tu te demandes comment l’eau a pu engloutir toute la ville... Ces rochers sont parfaitement alignés dans ce qui semble être les fondations d’un bâtiment. Il s’agit de Pavlopetri, une ville antique dont tu n’avais sûrement jamais entendu parler.

Elle a été découverte par Nicholas Flemming, un océanographe britannique, alors qu’il était en vacances en Grèce. Il avait entendu des rumeurs concernant l’existence de Pavlopetri et, en effet, a découvert plusieurs artefacts gisant sur les fonds marins. Il est retourné dans la région un an plus tard avec une équipe. Ils ont alors mis au jour un site rempli de tessons de poteries, d’amphores et d’outils.

Cette pierre de quern, par exemple, était un outil servant à moudre le grain. Les multiples amphores indiquent que ce peuplement date du commencement de l’âge de bronze, il y a 5 500 ans, lorsque les gens ont commencé à s’établir dans des villes. On pense que celle-ci aurait existé pendant plus de 2 400 ans. Aujourd’hui, Pavlopetri est considérée comme la plus ancienne ville submergée jamais découverte. Et ce qui est impressionnant, c’est que ce n’était pas qu’un simple village. C’était une cité portuaire dynamique, avec des bâtiments de pierre, un marché, des rues et même des places.

La prochaine étape de notre voyage est l’une des villes sous-marines les plus célèbres, et qui a été transformée en parc archéologique. La ville de Port Royal en Jamaïque n’existe plus que sous la surface. Mais en 1692, c’était l’un des comptoirs les plus riches de l’hémisphère ouest.

Port Royal était le centre de l’Empire colonial britannique à l’époque et un important port d’attache qui attirait des gens de toute la région. C’était aussi le foyer des véritables pirates des Caraïbes. Le matin du 7 juin 1692, les habitants de Port Royal ont connu un sort différent de tout ce qu’ils avaient pu prévoir.. La ville s’est réveillée en tremblant.

Les gens ont été jetés hors de leurs lits par la puissance d’un terrible tremblement de terre, d’une magnitude de 7,5 sur l’échelle de Richter. Un survivant a raconté qu’il avait vu la Terre se fendre et engloutir toute la ville. Ce qu’il a dit pourrait être vrai, car elle était principalement construite sur du sable. Le sol aurait avalé les bâtiments, les routes, les infrastructures — tout en somme. Des geysers sont entrés en éruption, et pour finir, des vagues aussi grandes que des immeubles de dix étages se sont abattues sur la ville. Environ 13 hectares de la cité ont disparu sous les eaux.

Étonnamment, la plupart de ces vestiges du XVIIème siècle sont encore en bon état sous 12 mètres d’eau. Les archéologues ont retrouvé des tavernes, des entrepôts, des cuisines et des établissements de loisirs divers et variés. Tu peux aussi y voir une grande statue de lion, un pont submergé et de nombreuses arches pittoresques.

Bien sûr, nous avons gardé le meilleur pour la fin : L’Inde. Juste au large de ses côtes se trouve une autre merveille engloutie. Un site connu sous le nom de “cité perdue de Cambay” se trouve dans le golfe du même nom. Elles est restée cachée jusqu’en 2001, lorsque l’Institut National des Technologies Océaniques a entrepris de cartographier ces eaux.

Grâce à la technologie sonar, qui envoie des ondes sonores contre les fonds marins, ils ont découvert une chose qui reposait loin en dessous de la surface. L’imagerie a révélé des formes géométriques bien définies, réparties sur une étendue de 8 kilomètres. Ces vestiges dateraient de plus de 9 500 ans, ce qui signifie que cette civilisation a été engloutie aux environs de la fin de l’ère glaciaire. Les débris récupérés sur ce site comprenaient des matériaux de construction, des poteries, des perles, des sculptures et même des ossements.

Les scientifiques débattent encore pour savoir si ces artefacts proviennent bel et bien du site-même. Mais si tel était le cas, alors la cité perdue de Cambay pourrait être l’une des plus anciennes cités au monde.

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