10 Entretiens d’embauche qui ont complètement tourné au fiasco

Il y a 2 heures

Les entretiens d’embauche réservent parfois bien des surprises. Il arrive que tout se passe comme prévu, mais d’autres fois, cela donne lieu à des moments drôles, gênants, voire carrément bouleversants. Dans cet article, on a rassemblé 10 histoires vraies d’entretiens qui ne se sont pas déroulés comme prévu. Entre malentendus embarrassants et rebondissements improbables, ces récits vont te faire rire, grimacer... et peut-être même te rassurer sur tes propres expériences d’entretien.

Lors d’un entretien d’embauche, l’employeur m’a posé une question pour le moins étrange :
“Peux-tu me donner l’heure exacte et le lieu de ta naissance ?”
Au début, j’ai ri nerveusement, pensant que c’était une blague, mais son expression sérieuse m’a vite fait comprendre qu’il était tout à fait sincère. Intrigué·e mais un peu perplexe, j’ai essayé tant bien que mal de me souvenir et de lui donner les infos demandées.
À ma grande surprise, il a aussitôt lancé une discussion passionnée sur l’importance de ces données pour analyser ma personnalité. Pendant une bonne demi-heure, il m’a parlé de cartes astrales, d’alignements planétaires et de la façon dont tout cela influençait prétendument mes habitudes de travail et ma compatibilité avec leur équipe.

Mon entretien d’embauche préféré, c’est quand une candidate a donné une réponse brillante et pleine d’assurance à ma toute première question. Elle a parlé avec passion pendant environ quinze minutes, détaillant son expérience, ses compétences, et pourquoi elle était la candidate idéale pour le poste.
Puis, sans la moindre pause, elle a sorti son téléphone et a lancé : “Et vous n’allez pas en revenir”, tout en faisant défiler des photos d’une pile énorme de pancakes. “Regardez-moi cette merveille ! Je les ai faits moi-même. Douze couches. Bien moelleux. Dorés à la perfection. Ça m’a pris trois heures, mais ça valait le coup.”
Le poste n’avait absolument rien à voir avec la cuisine. Mais son enthousiasme était tellement contagieux que j’avais sincèrement envie d’en savoir plus sur ces pancakes.

Je me suis assis en face de la recruteuse, me sentant confiant, jusqu’à ce qu’elle demande soudainement : “Que feriez-vous si vous trouviez un portefeuille au bureau ?” J’ai hésité : “Euh... Je le rends !” Elle a souri, n’a pas détourné le regard, puis elle a ajouté : “Et s’il contenait beaucoup d’argent, sans papiers ni trace du propriétaire ?” Je me suis agité sur ma chaise, “Je le rends quand même”, ai-je dit. Elle a répondu : “Pas mal !” Puis, elle s’est penchée vers moi et a sorti un portefeuille de sous la table. Elle l’a posé devant moi et a dit calmement : “On l’a trouvé dans votre poche. C’est notre patron qui l’avait perdu.” J’ai cligné des yeux, l’esprit embrouillé. “Attendez, non, je... Ce n’est pas moi... Je ne sais rien à ce sujet !” balbutiai-je, tentant de comprendre ce qui se passait, les paumes soudain moites. Elle m’a simplement fixé un instant, son expression impassible. Puis elle a dit : “Très bien, détendez-vous. C’est notre test de choc, pour évaluer comment les candidats réagissent dans une situation bouleversante.”
Je n’ai pas eu le poste.

J’ai eu deux entretiens téléphoniques la même semaine et j’ai réussi à les confondre en commençant à parler d’aspects de l’entreprise A à l’entreprise B. L’homme a marqué une pause et a dit quelque chose comme : “Est-ce que vous savez au moins avec qui vous passez cet entretien ?” Ça ne s’est pas bien terminé. © FannyComingThru / Reddit

Les recruteurs m’ont emmené déjeuner dans un restaurant chic. J’étais en pleine conversation agréable et je n’ai pas eu l’occasion de bien regarder le menu. Je l’ai parcouru rapidement et j’ai commandé ce que je croyais être de la viande saignante.
En réalité, c’était de la viande crue, du carpaccio. J’ai été horrifié quand l’assiette est arrivée, mais je n’ai pas eu d’autre choix que de le manger. J’ai eu le poste, et des mois plus tard, ils m’ont confié à quel point ils avaient été impressionnés que je commande du carpaccio. Je n’ai jamais avoué la vérité. © Gilword / Reddit

Je me dépêchais pour arriver à un entretien d’embauche, presque en train de courir dans la rue. En avançant rapidement, j’ai remarqué un autre homme qui gardait mon rythme, bien que j’aie une légère avance sur lui. En arrivant à l’entrée, je lui ai tenu la porte avant d’entrer pour mon entretien. Après avoir parlé avec le recruteur, j’ai été sélectionné pour l’étape suivante : rencontrer le patron.
En entrant dans son bureau, j’ai eu la surprise de voir le même homme que plus tôt. Avant même que le recruteur ne sorte de la pièce, le patron a immédiatement déclaré : “On l’embauche. Pas besoin d’entretien : il est ponctuel, responsable et courtois”.

On m’a dit que mon entretien allait se faire par chat, mais il s’est avéré que c’était avec un “chatbot IA”, pas une vraie personne. Le chatbot m’a posé plus de 30 questions, auxquelles j’ai répondu en détail. Ensuite, j’ai reçu un e-mail contenant une analyse de toutes mes réponses et ce que cela révélait soi-disant sur ma personnalité, etc.
Leur analyse était complètement bidon, visiblement basée sur des mots déclencheurs plutôt que sur une véritable évaluation de l’ensemble de mes réponses. À la fin du document, ils précisaient que ce serait cette analyse — et non mes réponses — qui serait transmise à l’entreprise cherchant à pourvoir le poste... © villan / Reddit

Lors d’un entretien dans une startup tech, on m’a posé la question suivante :
“Si vous pouviez être un animal, lequel seriez-vous ?” J’ai répondu : “Une loutre, parce qu’elles sont joueuses, actives, habiles de leurs pattes, et mignonnes.” Ils ont longuement hésité à m’embaucher à cause de cette réponse, expliquant : “Nous n’engageons que des prédateurs, jamais des proies”. © rileysweeney / Reddit

Le recruteur s’est penché vers moi. “Dites-moi—si vous aviez un budget illimité pour créer votre propre entreprise, que feriez-vous ?” J’ai souri. “Oh, c’est facile. Je—” Il a levé un doigt. “Et pourquoi ne l’avez-vous pas déjà fait ?”
J’ai ouvert la bouche, puis je l’ai refermée. Est-ce que je me contentais de peu depuis tout ce temps ?

Une fois, je me suis rendue à un entretien pour un poste d’assistante de direction auprès du PDG. Il a commencé par des questions sur mon parcours et ma formation. Avec assurance, j’ai mentionné mon diplôme et commencé à énumérer mes compétences. Mais il m’a interrompue avec un sourire : “Je n’ai pas besoin d’une secrétaire intelligente.”
Je suis restée figée alors qu’il poursuivait son explication : “Ce dont je n’ai surtout pas besoin, c’est de quelqu’un qui réfléchit trop. Les gens intelligents remettent les choses en question. Ils contestent les règles, ils repèrent les dysfonctionnements et essaient de les corriger. Et laissez-moi vous dire une chose : ici, tout repose sur la hiérarchie. Sur l’obéissance.”
J’ai esquissé un sourire forcé pour masquer ma stupéfaction. Il a eu un petit rictus et a ajouté : “On a besoin de quelqu’un qui écoute, qui prend des notes, qui ne cherche pas à être la personne la plus brillante de la pièce.”
“Vous voulez toujours le poste ?” m’a-t-il demandé. Je me suis levée lentement de ma chaise. “Merci pour votre temps”, ai-je dit, puis je suis partie.

Parfois, des parents avec enfants se croient tout permis, comme s’ils avaient le droit d’exiger des choses juste parce qu’ils ont des gosses. Récemment, un utilisateur de Reddit a partagé une expérience où une famille a essayé de le forcer à céder sa table dans un restaurant. Quand il a refusé, la tension est montée, jusqu’à une confrontation franchement gênante.