10 Questions importantes auxquelles la science ne peut pas répondre (il s’avère que la vie n’est pas apparue dans l’océan)
Nous vivons aujourd’hui dans une ère de développement technologique ultra-rapide, au sein de laquelle la connaissance progresse de plus en plus vite. On pourrait penser que l’homme connaît tout sur son environnement désormais. Cependant, ce n’est pas toujours le cas : non seulement les scientifiques sont incapables de répondre à bon nombre des questions existantes, mais en plus, ils découvrent constamment des nouvelles données qui réfutent les théories et hypothèses antérieures.
Sympa s’est donné comme tâche de suivre l’actualité du monde scientifique, et a décidé de partager avec toi les dernières recherches effectuées par les scientifiques, dans le but de trouver des preuves sur un certain nombre d’hypothèses.
1. La réalité est-elle réelle ?
Depuis le début de son existence, l’humanité a essayé de comprendre la vraie nature des choses qui l’entourent. Aujourd’hui, la science et la technologie évoluent si rapidement, que ce sujet a pris une dimension beaucoup plus concrète : notre réalité pourrait-elle n’être qu’une simulation virtuelle ? Les hypothèses à ce sujet sont nombreuses et le célèbre astrophysicien Neil Degrasse Tyson a décidé d’organiser un débat entre scientifiques à ce sujet. Tu peux voir la vidéo ici.
Pour l’instant, l’hypothèse selon laquelle la réalité ne serait qu’une simulation a des arguments pour et contre. Nick Bostrom a proposé trois versions sur l’existence de l’humanité (comme preuve de simulation) :
-
les civilisations s’éteignent avant d’atteindre l’étape post-humaine où elles pourraient dépasser leur statut de simples humains et, à l’aide d’inventions technologiques, construire des modèles artificiels de conscience.
-
les civilisations qui atteignent le niveau où elles peuvent modéliser la réalité artificielle à volonté, pour une raison quelconque, ne préfèrent pas le faire.
- si les paragraphes ci-dessus sont incorrects, alors il n’y a presque aucun doute qu’on vit dans une simulation virtuelle.
Mais le philosophe Riccardo Manzotti lui a exposé ses contre-arguments à cette hypothèse :
- une simulation présuppose toujours des objets du monde matériel qui existent dans la réalité.
- une simulation impossible à distinguer de la réalité cesse d’être une simulation.
- toute simulation a besoin d’un observateur. Une simulation est inséparable de la conscience qui la perçoit.
Cette question n’est pas encore résolue, et c’est à toi de décider si tu veux considérer la réalité comme une simulation virtuelle ou non.
2. D’où vient la conscience ?
Au moins une fois dans notre vie, chacun d’entre nous s’est demandé : Pourquoi suis-je moi ? Comment suis-je devenu conscient de mon existence ? En psychologie, cela s’appelle la conscience de soi. Alors, qu’est-ce que c’est que la conscience : notre cerveau, une partie de lui ou autre chose ? Le neuroscientifique Christof Koch et son équipe de chercheurs pensent avoir fait des progrès dans la compréhension de ce problème. Ils ont conclu que la conscience peut être générée dans le claustrum, une partie spécifique du cerveau. Les résultats de l’étude ont été présentés dans la revue Nature. Cependant, de nombreux scientifiques ne sont pas d’accord avec les conclusions de Koch et il est encore trop tôt pour dire que l’on a bien trouvé la source de la conscience.
Beaucoup de scientifiques pensent que la conscience est un ensemble de fonctions cérébrales comprenant le psychisme humain. Une certaine connexion des voies neuronales permet à une personne de percevoir le monde environnant et de l’évaluer. Ensuite, le caractère des individus se forme en fonction de l’éducation et des facteurs environnementaux (moyens financiers, antécédents émotionnels dans la famille, etc.), ce qui rend la perception du monde unique pour chacun d’entre nous. Mais pour le moment, il n’y a pas d’hypothèse confirmée sur ce qu’est la conscience en tant que telle. On ne comprend pas non plus quelles régions du cerveau sont responsables de sa formation et de son fonctionnement.
3. Qu’est-ce qui nous attend après la mort ?
Tôt ou tard, chacun d’entre nous se demande : Qu’est-ce qu’il va se passer quand on sera mort ? Récemment, les neuroscientifiques ont fait une découverte qui leur donne l’occasion de répondre à cette question du point de vue scientifique. Ils ont obtenu des résultats intéressants lors d’expériences menées avec des personnes sur le point de mourir. Les scientifiques ont enregistré une très forte activité électrique au niveau du cerveau sur chacun des sujets après l’arrêt cardiaque, suivie du manque d’oxygène dans le cerveau. Bien sûr, cela a une explication : à cause du manque d’oxygène, les neurones perdent leur capacité à maintenir leur potentiel électrique et se déchargent, émettant une avalanche d’impulsions électriques.
Mais il est possible que ces résultats, et la déclaration du professeur Stuart Hameroff du Département d’anesthésiologie et de psychologie de l’Université de l’Arizona, nous donnent l’occasion de répondre à cette question dans un avenir proche. L’essence de cette découverte, c’est que la conscience d’une personne ne disparaît pas sans laisser de trace après sa mort. Elle est littéralement absorbée par la structure de l’univers : on suppose que le mécanisme pour effectuer ce processus est intégré dans notre système nerveux.
4 Dieu existe-t-il ?
Beaucoup de gens pensent que cette question dépend uniquement de la foi. Mais qu’en pensent les scientifiques ? Le chercheur britannique Martin John Rees a officiellement déclaré que les dernières découvertes scientifiques l’ont amené à penser qu’on devrait arrêter de voir le monde d’un point de vue athée. Rees explique sa position ainsi : Dieu existe, c’est la seule façon d’expliquer l’apparition du premier système de reproduction.
A ce jour, malgré de nombreuses découvertes, la science n’a pu déchiffrer les particularités des molécules d’ADN : ce mécanisme ultra-complexe contient tellement d’informations qu’il ne peut pas sortir de nulle part. Et du point de vue de la théorie de l’évolution et de la hiérarchie de l’intelligence des êtres vivants, il devrait y avoir au-dessus de nous une étape d’intelligence supérieure : un dieu, un créateur, un architecte, un grand programmeur, qui pourrait penser et exécuter son projet, notre univers.
5. Les fantômes existent-ils ?
Beaucoup d’entre nous aiment les histoires mystiques car elles nous donnent une poussée d’adrénaline et apportent dans nos vies une dimension inexplicable. Mais les fantômes sont-ils réels ? Les scientifiques n’ont pas encore trouvé de preuves qui démontrent l’existence des fantômes, et expliquent toutes les histoires et les événements mystiques avec des différents mécanismes psychosomatiques et neurobiologiques. Notre conscience nous trompe parfois sur ce que l’on voit et on sent.
6. Peut-on se réveiller 200 ans dans le futur ?
Chacun d’entre nous a probablement pensé à la mort et à la façon de l’éviter... ou du moins de la reporter. La réalité, c’est que nos générations ont peu de chances de survivre jusqu’à ce qu’une telle chose soit possible dans la pratique. Mais n’y a-t-il pas un moyen de “faire avancer” le temps d’environ 50 ou 200 ans par exemple, en rentrant dans un état d’animation suspendue, ou, comme on dit maintenant, dans un sommeil cryogénique ? Cela permettrait de se réveiller quand le “sérum de l’immortalité” serait inventé !
Malheureusement, non. Les scientifiques n’ont pas encore trouvé le moyen de congeler le corps humain pour que tout le liquide contenu dans nos cellules ne les casse pas avec la décongélation. Bien sûr, les scientifiques essaient de comprendre et de résoudre ce problème, mais jusqu’à présent, la seule solution possible serait la modification génétique de notre corps, et il faudrait qu’elle inclue des caractéristiques physiologiques de reptile et d’amphibien. Ces animaux peuvent tomber dans un état d’animation suspendue (par le gel naturel du corps) sans nuire à leur organisme. Si le génie génétique réussit à faire ça, alors notre corps pourra être congelé.
7. Quand et comment la Lune s’est-elle formée ?
Une nouvelle hypothèse sur la formation de la Lune affirme que le satellite de la Terre s’est formé dans une “synestie” : un nuage de gaz et de roche en fusion. Cette hypothèse a été développée par des scientifiques des universités de Californie et d’Harvard, à partir des résultats de la modélisation théorique. L’existence d’une synestie comme nouvelle espèce de corps planétaires a été suggérée en 2017 par les physiciens américains Simon Lock et Sarah Stewart.
“Le nouveau travail explique les caractéristiques de la lune, qui jusqu’à maintenant étaient difficiles à comprendre. Chimiquement, la lune est presque identique à la Terre, mais avec quelques différences. C’est le premier modèle qui peut s’adapter au modèle de composition de la lune”, a déclaré Sarah Stewart, professeur de science planétaire à l’Université de Californie, à Davis. Les scientifiques supposent que les planètes peuvent exister sous forme de synestie pendant plusieurs centaines d’années, après quoi elles commencent à adopter une forme sphérique. Mais il peut arriver aussi que d’autres corps célestes se forment en elles.
8. Comment la vie sur Terre a-t-elle commencé ?
Les scientifiques continuent d’argumenter sur l’origine de la vie sur Terre, car les trois principales théories sur ce sujet ne peuvent pas être combinées dans une seule. Mais Armen Mulkidjanian a suggéré une alternative : et si la vie était née dans l’eau, non pas dans l’océan, mais plutôt sur terre dans un étang volcanique ? Mulkidjanian a réfléchi à la composition chimique des cellules et en particulier, aux substances qu’elles acceptent et qu’elles rejettent. Il s’est avéré que les cellules de tous les organismes contiennent une grande quantité de phosphate de potassium et d’autres métaux, à l’exception du sodium.
Cela élimine directement l’océan de la liste des “berceaux de vie” possibles car dans les cellules vivantes, il y a beaucoup plus de phosphate de potassium et beaucoup moins de sodium que dans l’océan. Les sources géothermiques proches des volcans sont plus propices pour jouer ce rôle, comme par exemple les régions volcaniques actives comme Yellowstone. Ces bassins contiennent le même mélange de métaux que les cellules.
Le débat, semble-t-il, ne s’arrêtera pas de sitôt et les scientifiques n’arriveront pas à un même avis tout de suite. La décision finale sera prise sur la base de résultats suite à des expériences avec des réactions chimiques et des protocellules. Cela signifie que pour la première fois dans l’histoire, on est sur le point d’obtenir une explication plus complète de la manière dont la vie a commencé sur Terre.
9. La surpopulation de la Terre est-elle possible ?
La question de savoir si on court ou pas le risque d’une surpopulation fait souvent la une des journaux. Mais dans quelle mesure ces informations sont-elles plausibles si l’on s’appuie sur des indicateurs réels ? De nombreuses estimations scientifiques montrent que d’ici 2050, la population mondiale pourrait atteindre 13 milliards de personnes. Aujourd’hui, cependant, l’ensemble de la population de notre planète n’occupe qu’environ 5 % de sa superficie. Si on réunit tout le monde en Australie, chaque personne aurait environ 1 000 m². Selon les calculs du physicien roumain Viorel Badescu, la population maximale possible de la Terre est d’environ 1,3 billion de personnes.
Cela peut sembler très réconfortant, mais désormais, le monde s’inquiète pour un autre sujet : pendant combien de temps aurons-nous assez de ressources pour tout le monde ? On estime que depuis août 2018, on a commencé à utiliser nos ressources “à crédit” car on a déjà réussi à épuiser une grande partie des ressources naturelles avant qu’elles ne puissent être restaurées. Sur ce point, les avis des scientifiques sont partagés : soit l’utilisation des ressources diminue d’année en année, ce qui nous menace de famine et de guerres, soit nous devons apprendre à trouver et à utiliser des ressources dans des endroits de la planète qui n’étaient pas encore utilisés à cette fin. Et nous devons le faire aujourd’hui, sinon l’avenir qui nous attend ne sera pas très agréable.
10. Que ferait un corps humain sans cerveau ?
Il existe une maladie appelée anencéphalie : c’est quand un enfant naît sans cerveau. Cette déviation est très rare, mais ce qui est encore plus rare, c’est que les fœtus qui souffre de cette anomalie se développe dans l’utérus normalement avant la naissance. La seule personne qui a vécu jusqu’à l’âge de 2 ans sans cerveau était Baby K. Mais comment pouvait-elle vivre sans cerveau ?
En plus du cerveau, on a aussi la moelle épinière et l’oblong, qui sont responsables des fonctions vitales de notre corps, comme la respiration, la circulation sanguine et les réflexes. C’est pour cette raison que le corps continue à fonctionner dans les limites du possible. Mais avec l’absence totale d’un cerveau, la conscience de soi en tant que telle disparaît et on est incapable de penser, d’évaluer et d’analyser.
Bonus : Que veut dire cette illusion sur ton cerveau ?
Cet effet de mouvement est dû au fait que notre cerveau ne déchiffre pas et ne transmet pas toujours correctement les signaux qui viennent des yeux. Souvent, le cerveau nous trompe aussi car il nous fait voir ce qu’on veut ou ce à qu’on est habitué de voit, et pas ce qui existe réellement. Ce genre de tromperie peut être causé par un effet de perception, c’est-à-dire que c’est la manière dont tu perçois les informations visuelles. Lorsqu’on regarde un fragment d’image et qu’on essaie de la voir dans son intégralité, le cerveau transmet des informations de différentes manières, ce qui provoque un décalage entre la perception d’une partie et la vue d’ensemble. Les personnes atteintes de lésions cérébrales, ou de certaines déviations, peuvent ne pas voir le mouvement de cette image, ou percevoir cette illusion d’une manière différente.
Comme on peut le voir, la science ne dort jamais et cherche constamment à trouver des réponses à des questions apparemment philosophiques... Et toi tu en penses quoi ? Partage tes impressions et hypothèses dans les commentaires ci-dessous.