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L’endométriose est une maladie encore trop souvent méconnue, malgré les douleurs et les troubles qu’elle peut provoquer au quotidien. Ses symptômes sont parfois confondus avec des maux courants, ce qui retarde le diagnostic. Voici 10 signes à surveiller de près, car ton corps envoie parfois des alertes qu’il ne faut pas ignorer.
Ce contenu est proposé à des fins d’information uniquement et ne remplace pas un avis médical professionnel. En cas de doute ou de symptôme, consulte ton médecin ou un professionnel de santé qualifié.
Chez certaines femmes, les ballonnements font naturellement partie du cycle menstruel. Cependant, si ce n’est pas habituel pour toi et que ce gonflement persiste au-delà de deux semaines, cela pourrait signaler un déséquilibre dans ton organisme.
Dans le cas de l’endométriose, l’abdomen peut se mettre à enfler progressivement au fil de la journée, sans raison apparente. Ce phénomène peut durer quelques heures, plusieurs jours, voire des semaines, et son apparition est souvent imprévisible.
L’endométriose ne se limite pas aux organes reproducteurs : elle peut aussi affecter le système digestif et urinaire. De nombreuses personnes concernées ressentent des troubles similaires à ceux du syndrome de l’intestin irritable (SII), tels que des ballonnements, des douleurs abdominales, de la constipation ou de la diarrhée, en particulier pendant ou autour de leurs règles.
Certaines peuvent également ressentir des symptômes comparables à ceux d’une infection urinaire sans qu’aucune infection ne soit détectée. Besoins fréquents d’uriner, brûlures urinaires ou sensation de vidange incomplète de la vessie sont autant de signes qui peuvent être liés à l’endométriose.
Des règles particulièrement abondantes — au point de devoir utiliser deux protections hygiéniques à la fois, changer de tampon trop fréquemment ou te réveiller la nuit à cause de fuites — peuvent être un signe évocateur d’endométriose. Cette maladie s’accompagne souvent de menstruations très intenses ou de pertes entre les cycles.
Des irrégularités dans ton cycle menstruel peuvent aussi tirer la sonnette d’alarme. Si tes règles deviennent imprévisibles, plus longues ou plus abondantes qu’à l’accoutumée, et que la situation semble empirer, mieux vaut en parler à un professionnel de santé.
Chez certaines personnes atteintes d’endométriose, l’ovulation peut provoquer des douleurs intenses, bien au-delà d’un simple inconfort. Une douleur aiguë localisée d’un seul côté du bas-ventre, apparaissant autour du milieu du cycle, peut signaler la présence de tissus endométriaux près ou sur les ovaires. Ce type de douleur peut persister pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours, et est parfois confondu avec des affections comme l’appendicite ou d’autres troubles digestifs.
Si tu te sens constamment fatiguée, même après une nuit de sommeil complète, cela pourrait être un signe d’endométriose. Cette maladie ne se limite pas à la douleur physique : elle peut aussi épuiser ton énergie au quotidien. L’inflammation persistante, les fluctuations hormonales et l’inconfort permanent peuvent entraîner une sensation de fatigue profonde et continue.
Cette fatigue ne ressemble pas à une simple baisse de régime. Elle peut rendre les tâches les plus simples pénibles, te clouer au lit, affecter ta concentration et t’éloigner des activités qui te faisaient plaisir.
De nombreuses personnes atteintes d’endométriose constatent que certains aliments provoquent des ballonnements, des nausées ou intensifient leurs douleurs. Ce phénomène est souvent lié à l’inflammation chronique associée à la maladie. Des produits comme le gluten, les produits laitiers ou le sucre raffiné peuvent aggraver les symptômes. Si tu remarques que ton corps réagit mal à des aliments que tu tolérais auparavant, cela pourrait être bien plus qu’un simple trouble digestif : l’endométriose pourrait en être la cause.
La douleur causée par l’endométriose ne se concentre pas uniquement sur la région pelvienne. Dans certains cas, les lésions peuvent affecter les nerfs situés dans le bas du dos ou les jambes, entraînant des douleurs intenses, lancinantes ou diffusées. Certaines personnes ressentent aussi des fourmillements ou des engourdissements dans les jambes, au point que marcher ou rester debout trop longtemps devient pénible.
Des difficultés à concevoir peuvent parfois être liées à une endométriose passée inaperçue. La présence de tissu endométrial en dehors de l’utérus peut provoquer des adhérences, obstruer les trompes de Fallope ou interférer avec l’implantation de l’ovule, rendant la grossesse plus difficile. Même si tu n’as pas l’intention d’avoir un enfant immédiatement, poser un diagnostic tôt peut t’aider à mieux anticiper et préserver ta fertilité.
L’endométriose peut affecter ton organisme de manière plus surprenante qu’on ne le pense, notamment en provoquant des vertiges et des nausées récurrentes. Certaines personnes ressentent des étourdissements ou une sensation de malaise sans raison claire, surtout à l’approche ou pendant leurs règles. Ces symptômes peuvent être liés à l’inflammation chronique, aux variations hormonales ou aux messages de douleur perturbant le système nerveux. Si ces malaises surviennent régulièrement sans explication médicale évidente, ils pourraient être liés à l’endométriose.
L’endométriose ne se limite pas à des douleurs physiques : elle peut aussi affecter profondément la santé mentale. De nombreuses études, dont une récente parue dans Fertility and Sterility, montrent que les femmes atteintes d’endométriose présentent un risque accru d’anxiété, de dépression et même de troubles du comportement alimentaire. Cette détresse psychologique est souvent liée à la douleur chronique, à l’impact sur la fertilité et à la diminution de la qualité de vie.
Rester à l’écoute de son corps, c’est aussi apprendre à décoder d’autres signaux parfois discrets. Et si tu es sensible à l’hygiène bucco-dentaire, tu devrais commencer par jeter un œil à tes gencives.