14 Histoires où des actes égoïstes se font passer pour de l’amour parental

Éducation
Il y a 10 mois

C’est formidable que les parents soutiennent leurs enfants et les aiment de façon inconditionnelle. Mais hélas, l’amour parental est parfois assorti des conditions comme “poursuis bien tes études” ou “c’est bien, tu as fait la vaisselle”. À l’âge adulte, la liste des exigences et des revendications s’allonge. Un travail créatif, même avec un bon salaire signifie pour nos parents qu’on est fainéant. Ils peuvent également critiquer notre conjoint, ainsi que nos vêtements et nos loisirs, la liste est sans fin.

Nous avons décidé de s’attaquer à ce sujet difficile qu’est la désapprobation des parents. Voici les histoires que les gens ont partagées sur les réseaux sociaux.

  • Je ne comprends pas pourquoi ce sacrifice que l’on nous montre constamment ? Par exemple, je n’ai pas d’enfants et je n’ai pas l’intention d’en avoir. Et je comprends que la vieillesse sera difficile, mais je ne vais pas donner naissance à une personne à charge. Aujourd’hui, une grande partie de mes revenus est consacrée à ma grand-mère, qui ne se sent pas bien. Ma mère ne peut presque plus marcher non plus. Mais elle est venue “surveiller” ma grand-mère. Elle refuse une aide-soignante ou une assistante rémunérée, ce qui ruine sa santé et rapproche le jour où je devrai tout abandonner pour m’occuper d’elle. Je ne comprends pas les personnes âgées.
  • Une de mes amies travaille avec des enfants — elle enseigne l’anglais. Pouvez-vous imaginer les efforts qu’il faut déployer pour apprendre à des enfants d’âge préscolaire à lire dans une langue étrangère en partant de zéro ? Mais elle y arrive ! Les parents sont ravis, les enfants l’aiment, elle est heureuse. Mais que dit sa belle-mère ? Dès que la jeune fille se plaint d’être fatiguée, elle lui dit : “Quoi ? Qu’est-ce qui te fatigue là, tu n’as pas de vrai travail. Mais j’étais comptable à l’usine. C’était un vrai travail”.
  • Une femme de plus de 40 ans est venue à notre cours de danse. Elle a élevé son fils et a consacré du temps à elle-même. Le principal opposant à son nouvel hobby n’est pas son mari, mais sa mère. Elle lui a d’abord dit : “Que fais-tu à ton âge ?”, puis : “Tu ferais mieux d’aider ta mère”. Lorsqu’elle fait la remarque raisonnable qu’elle peut travailler dans un potager le week-end, elle n’entend qu’un grognement mécontent au téléphone.
  • Je n’ai pas suivi l’exemple de ma mère et je suis allée à l’université où je voulais aller. Ma mère s’y opposait fermement, disant qu’elle avait perdu son temps avec moi, mais elle a ensuite semblé se calmer. À l’université, nous avons été chargés d’interroger nos parents. Ma mère a déclaré : “J’étais fière de ma fille, mais maintenant je n’ai plus de raison d’être fière”. C’était très bouleversant et j’ai encore envie de pleurer. © Podlsouchano / VK
  • Quand j’étais enfant, je partais en vacances au village. Nous avions une voisine, mamie Julie, une vieille femme. Elle avait une fille, Judit. Assises sur un banc près de la maison, elles jouaient, la mère octogénaire et la fille sexagénaire. Dans sa jeunesse, Judit sortait avec un gentil garçon, et ils voulaient se marier, mais ses parents considéraient qu’il n’était “pas du bon genre”. Ils n’ont pas voulu laisser la jeune fille partir, et Judit est restée assise toute sa vie à côté de sa mère. © Darja K Graceful Curls
  • Je suis au chômage depuis cinq mois, je me détends à la maison, je lis des livres, j’apprends des langues, je me promène, je cuisine beaucoup. Je vis avec ma mère, je paie toutes les factures et je fais les courses. Je donne de l’argent à ma mère si elle en a besoin. J’en ai assez de ces parents qui ne donnent pas la possibilité de vivre tranquillement, qui disent à ma mère chaque jour de me pousser à aller travailler, pour que je ne sois sur ses bras. Aucune explication sur le fait que je vis à mes propres frais, avec l’argent que j’ai gagné auparavant, n’y fait rien ! Je suis fatiguée, personne ne demande leurs conseils ! © Podslouchano / Facebook
  • J’ai appelé un service de nettoyage. Ma mère : “Tu ne peux pas faire le ménage toi-même ? Tu es si paresseuse”. Nous avons acheté un robot aspirateur et un lave-vaisselle. Ma mère tient le même discours sur la génération paresseuse. © otstan_ot_menua / Twitter
  • J’ai eu une enseignante qui s’est mariée quand elle était jeune et son mari s’est vu offrir un emploi dans une autre ville. Sa mère ne voulait pas la laisser partir, elle est venue à la gare et lui a dit de choisir : elle ou son mari. Et mon enseignante est restée. Aujourd’hui, elle a 50 ans, elle ne s’est jamais remariée, elle n’a pas d’enfants, elle a donc vécu avec sa mère toute sa vie. © Balalaika / AdMe
  • Ma mère n’a pas laissé mon frère quitter la maison pendant longtemps. Elle voulait le garder près d’elle pour exister. Il ne peut pas subvenir à ses propres besoins. Et maintenant, elle critique toutes ses filles, l’une après l’autre. J’ai dit : “Maman, il va rester seul. Que veux-tu, Mme Parfaite ?”. Et ma mère, le menton levé : “Oui, personne ne mérite mon petit garçon”. Et là, j’ai commencé à avoir un mauvais pressentiment : elle ne veut pas qu’il se marie. © Lydia Ivanova / AdMe
  • Depuis l’enfance, j’ai entendu ma mère dire : “Tu es faible, tu ne pourras pas t’en sortir, quitte le club/le travail/l’université, reste à la maison et allonge-toi sur le canapé”. Si je tombais malade, elle devenait hystérique et m’enfermais à la maison. J’ai 25 ans, et je dois toujours dire à quelle heure je serai à la maison, et sinon immédiatement 20 appels ratés au téléphone, parce que “ma mère s’inquiète”. Et tout le temps, “tu ne pourras pas travailler, tu va mourir toute seule”. Quelle personne craintive j’étais à l’époque. Et vous savez ce qui s’est passé ? J’ai la trentaine et je vis à 2 000 kilomètres de mes parents. © Sofochka / AdMe
  • Dès mon enfance, j’ai voulu être traductrice. J’ai étudié dur — j’adorais l’anglais. Mais en seconde, un déclic s’est produit dans la tête de mes parents et ils ont décidé que je devais faire des études de comptabilité. On a toujours besoin de comptables. Mon avis ? Personne ne me l’a demandé. Mais je me souviens avoir pleuré ce soir-là. Aujourd’hui, je travaille dans les médias et mon diplôme d’économie est sur une étagère. Récemment, ma mère s’est disputée avec mon père : “Pourquoi ne l’avons-nous pas envoyée à l’école de journalisme ?”. Ma mère pense qu’avec un diplôme de journalisme j’aurais pu être ma propre patronne.
  • Le directeur des études me l’a dit. Une jeune fille étudiait là, très intelligente, excellente dans toutes les matières, elle participait à des conférences. Mais un jour, elle a eu une crise en classe. Personne ne pouvait rien faire. Une ambulance est arrivée, elle a été placée dans un hôpital psychiatrique. Le directeur des études a demandé aux médecins comment il se faisait que cette fille si intelligente ait terminé comme ça. Ils ont répondu qu’ils n’avaient généralement que des personnes de ce type. © Podslouchano / VK
  • Toute mon enfance a été consacrée à l’étude. On nous faisait peur : “Étudie bien, sinon tu seras balayeuse”. C’est ainsi que mon frère a “dépassé le plan”. À l’âge de 27 ans, il a été diplômé en sciences. C’est le premier diplômé de notre famille. Mon frère a appelé notre père pour qu’il lui dise qu’il était fier de lui. Au lieu de cela, notre père lui a dit : “Ça n’a pas d’importance. Quand auras-tu des enfants ?”. Mon frère a jeté le téléphone au mur. Il a fallu beaucoup de temps à sa femme pour le calmer. Mon frère m’a dit : “S’ils ne s’intéressent pas à moi, comment pourraient-ils aimer leurs petits-enfants ?”.
  • Voici l’histoire d’une personne que je connais. La jeune fille a 28 ans. Ses parents lui disent : " Quand est-ce que tu te marieras ? Quand est-ce que tu auras des enfants ? Regarde tes camarades de classe." — “Oui, mais où sont leurs maris ? La moitié d’entre elles sont divorcées et n’ont entendu parler que de pension alimentaire.” — “Eh bien, sans mari, viens, on va t’aider”. La jeune fille est partie pour les vacances, et devinez quel a été le résultat. Elle a donné naissance à un beau garçon, un miracle et un rayon de soleil. Maintenant la fille loue un appartement (“nous n’avons pas besoin d’un enfant bruyant à la maison”), elle a engagé une nounou (“personne ne nous a aidés à t’élever, et nous n’avons pas à le faire”), est allée travailler (“quel argent ? nous n’avons pas à subvenir aux besoins de ton enfant !”). © kozanostradamys / Pikabu

Comment tes parents se comportent-ils ? Sont-ils heureux pour toi ou te critiquent-ils si tu ne vis pas comme eux ?

Commentaires

Notifications

A cause d'un de mes frères qui a abusé de moi pendant mon adolescence, et du fait que je lui ai caché pendant des années, je ne considère plus mon géniteur comme mon père, parce que par égoïsme, en apprennant çà, il a décidé d'abandonner ses enfants...
Heureusement, j'ai mon mari et ma mère, je les aime énormément, et je les remercie pour leur soutien.

-
-
Répondre

Lectures connexes