15+ Personnes qui se sont endettées et ont contracté des crédits, et qui l’ont beaucoup regretté par la suite

Le Japon possède l’un des systèmes les plus complexes de codes sociaux et de règles de comportement. Un touriste inexpérimenté visitant le pays pour la première fois peut facilement commettre des maladresses. Des indices à première vue insignifiants permettent aux habitants du pays de distinguer immédiatement un étranger dans la foule. Heureusement, les Japonais sont très tolérants envers les touristes qui enfreignent par ignorance les règles de la bienséance. Cela dit, personne ne voudrait perdre la face dans un pays étranger, il vaut donc mieux connaître de telles nuances. Dicton du jour : en terre étrangère, fais ce que tu vois faire !
Chez Sympa, après avoir soigneusement étudié les normes de l’étiquette japonaise, les critiques des habitants et des touristes eux-mêmes, nous avons relevé 14 erreurs souvent commises par ces derniers, qui font réagir les Japonais.
Les Japonais peuvent facilement identifier un étranger par sa posture. Ils notent que de nombreux touristes ont un “dos de chat”, en d’autres termes, le dos voûté.
Les Japonais eux-mêmes sont très sensibles à leur posture et se tiennent toujours droits, c’est pourquoi ils remarquent le défaut de cette nature chez les autres.
Les habitants du Japon sont très sensibles aux odeurs ; les parfums de marques étrangères leur paraissent souvent trop agressifs. Selon le fondateur d’une parfumerie, Franco Wright, les Japonais peuvent même percevoir ces parfums comme choquants. Le meilleur parfum pour les Japonais, c’est son absence.
Le marché du parfum au Japon est relativement petit et le choix de parfums dans les boutiques de produits cosmétiques est assez limité. Les marques locales fabriquent des fragrances qui évoquent la propreté : corps et cheveux lavés, linge fraîchement nettoyé, etc.
Il en va de même pour le décolleté. Les femmes japonaises, adultes en particulier, s’habillent de manière très conservatrice et, même par temps chaud, cherchent à couvrir les épaules et le ventre. Pour se protéger du soleil, elles portent souvent des gants longs et utilisent des parasols. C’est pourquoi, les étrangères qui portent des vêtements très ouverts surprennent les habitants locaux.
Cependant, les jeunes femmes japonaises négligent souvent cette règle. Elles affectionnent également les jupes courtes et les shorts, même en hiver.
Il n’est pas d’usage d’entrer dans les maisons japonaises en chaussures de ville.
Cette règle est associée aux idées des Japonais sur la propreté. Ils divisent l’espace environnant en zones “propres” et “sales”. Toute la maison, à l’exception des toilettes, est considérée comme un endroit “propre”. Et pour la zone “sale” des toilettes, les Japonais proposent des chaussons spéciaux (cela évite à l’invité de ramener ses chaussures de ville pour aller aux toilettes).
Des chaussons sur le seuil des toilettes existent à la fois dans les maisons, ainsi que dans les restaurants et les hôtels. C’est d’ailleurs très pratique : la présence des chaussons indique que les toilettes sont libres. Cela aussi choque les Japonais, car les touristes oublient parfois d’enlever les chaussons en sortant des toilettes, et se retrouvent dans une situation embarrassante.
Au Japon, les tatouages ne sont pas aussi courants que dans d’autres pays. Les gens qui en ont les cachent avec des vêtements ou des pansements spéciaux, ou encore avec des bas élastiques, lorsqu’ils sont au travail ou dans un lieu public.
La présence d’un tatouage sur le corps peut compliquer la vie à un étranger. Par exemple, il sera refusé d’accès dans une piscine publique, un spa, une salle de sport ou dans un bain traditionnel japonais. Cependant, si un invité étranger exhibe un tatouage dans la rue, dans le métro ou dans un restaurant, il recevra très probablement un compliment.
De nombreux touristes au Japon tombent dans le piège quand il s’agit de saluer. Les Japonais n’approuvent pas le contact corporel rapproché, il n’est pas de coutume de se toucher, faire une accolade ou taper sur l’épaule à qui que ce soit. Le contact physique le plus approprié serait une poignée de main, mais il vaut mieux attendre que le collègue japonais tende la main en premier. Sinon, on se salue en s’inclinant.
Les Japonais sont extrêmement rigoureux lorsqu’il s’agit de retrouver des objets perdus (par exemple, foulards, lunettes de soleil, jouets d’enfants). Sans le savoir, le touriste peut récupérer l’objet pour tenter d’identifier son propriétaire. Il ne faut surtout pas le faire. Le maximum admissible est de déplacer l’objet vers un endroit plus visible, afin qu’il soit plus facile à retrouver lorsque le propriétaire reviendra. Les objets de valeur peuvent être déposés au poste de police le plus proche.
Ce n’est pas tout à fait interdit, mais c’est quand même déconseillé, surtout si les aliments sont emballés. Les Japonais sont très sensibles à la propreté, il leur arrive donc de s’inquiéter si le “mangeur” n’oublie pas de jeter ses déchets comme il se doit.
À l’époque moderne, cette règle perd peu à peu de sa pertinence, et les jeunes Japonais s’autorisent à prendre une collation sur le pouce. Mais ils le font en toute discrétion et certainement pas dans une rame de métro bondée.
Cela peut paraître étrange, mais les Japonais ne cèdent jamais leur place dans le métro, dans le bus ou dans le train. Certains peuvent même trouver cela offensant, car en cédant sa place à quelqu’un, on suggère une déficience chez cette personne. D’ailleurs, les transports en commun sont tous équipés de sièges spécialement dédiés aux personnes âgées et handicapées.
Lorsqu’ils essaient de héler un taxi dans les rues japonaises, les touristes tombent souvent dans un piège. Ce n’est pas surprenant, car les règles sont différentes de celles auxquelles nous sommes habitués. Lorsque l’on veut arrêter un taxi, on lève le bras non pas sur le côté, mais en hauteur. Et on ne touche pas la portière de la voiture : le conducteur l’ouvre pour le passager.
Cela est particulièrement vrai pour les restaurants, les cafés, les taxis et les hôtels. Les Japonais savent déjà que le niveau de service dont ils disposent est au top, et ne s’attendent pas à une récompense supplémentaire. Au contraire, ils peuvent trouver cela impoli. Il suffit juste de les remercier poliment. En revanche, les guides touristiques habitués à recevoir des pourboires ne les refusent généralement pas, mais ils ne sont en aucun cas obligatoires.
À ce propos, il n’est pas de coutume au Japon de donner ou recevoir de l’argent directement dans les mains. Avant l’achat, il est préférable de mettre les billets dans une enveloppe et de ne pas les compter devant le vendeur. S’il n’y a pas d’enveloppe à portée de main, un petit plateau spécial, à disposition dans chaque boutique, vous aidera.
Les Japonais préfèrent manger avec un bruit de fond. Si un client est le premier à entrer dans un restaurant vide, le propriétaire allumera immédiatement la télé ou mettra de la musique. Pour les étrangers habitués à manger en silence, cela peut paraître étrange. Après tout, l’étiquette occidentale nous enseigne que manger en silence est considéré comme une démonstration de bonnes manières.
De nombreux Japonais considèrent que les étrangers sont trop bruyants, qu’ils parlent fort et que leur gesticulation est excessive. Afin de ne pas passer pour un touriste mal élevé, il est déconseillé, par exemple, de parler au téléphone dans des transports en commun. C’est toléré seulement s’il y a peu de passagers, et dans ce cas, il vaut mieux rester le plus discret possible.
Ces règles ne s’appliquent pas seulement aux lieux publics.
Dans la culture japonaise, il existe encore une certaine distanciation entre les deux sexes. L’amitié entre un homme et une femme n’est pas très courante, surtout si vous êtes en couple.
Te sens-tu capable de suivre les règles japonaises de bienséance sans te tromper ? Quelles coutumes de ce pays t’ont le plus impressionné ? N’hésite pas à donner ton avis dans les commentaires !