14 Raisons pour lesquelles il peut arriver que l’on ne ressente pas d’amour envers ses parents : c’est la loi de cause à effet
Bien que l’on sache que " l’enfance est à l’origine de la plupart des problèmes “, le sujet de la relation entre les enfants devenus adultes et leurs parents reste souvent tabou dans notre société. ” C’est, tout de même ma mère “, ” Ils m’ont élevé et éduqué, je dois être reconnaissant " : avouer des sentiments négatifs envers ses parents est inenvisageable. Pourtant, les blessures infligées par l’éducation se transforment au fil des années en auto-flagellation, anxiété et sentiment d’échec profond.
Chez Sympa, nous partageons l’opinion des psychologues selon laquelle les gens ne sont pas obligés d’aimer leurs proches, même s’il s’agit de leur père ou leur mère. Dans l’article que nous te proposons aujourd’hui, tu trouveras 14 exemples éloquents des conséquences d’un comportement toxique au sein de la famille.
1.
Certains parents critiquent leurs enfants chaque fois qu’ils sont en colère, frustrés ou simplement fatigués. Cela les aide à évacuer leurs émotions négatives et à dissimuler leur propre vulnérabilité. Quels que soient les paroles ou les actes de l’enfant, même dictés par les meilleures intentions, ces papas et mamans y trouveront toujours quelque chose à redire. Au fil des années, le besoin insatiable des parents de satisfaire leur égo ne disparaît pas, mais l’enfant devenu adulte n’a plus aucune envie de faire le moindre plaisir à ses proches.
2.
Il existe une catégorie de parents qui pensent que si l’enfant est " logé, nourri, blanchi ", leur mission est accomplie. Inaccessibles et froids, ils sont physiquement présents dans la vie de leurs enfants, mais pas sur les plans émotionnel et spirituel. Un fois adulte, l’enfant sent qu’il doit remplir son devoir : aider du point de vue logistique, assurer les soins, trouver un médecin. Mais dans une telle configuration, les papas-mamans n’ont pas à s’attendre à de l’affection chaleureuse, ni à de la tendresse de la part de leur enfant.
3.
Les parents narcissiques se montrent beaucoup plus investis que les autres. Ils surveillent de près les résultats scolaires de leur enfant, les performances qu’il réalise dans ses activités sportives, et veillent à sa réussite. Ces mamans et papas nourrissent leur propre égo avec les réalisations de leur enfant. Mais en même temps, ils ne le voient pas comme une personnalité unique et autonome. Toute erreur, mauvaise note, résultat médiocre devient un motif de conflit. L’enfant ressent une pression constante, et il est persuadé de ne jamais être à la hauteur. À l’âge adulte, une telle personne, afin de ne pas ressentir la pression de la part de ses proches, essaiera de s’en éloigner pour avoir le moins de contact possible avec eux.
4.
Les mamans et les papas émotionnellement indifférents ne rejettent pas complètement leur enfant, mais semblent ne pas le remarquer, ils le regardent sans vraiment le voir, faisant toujours passer en priorité leurs affaires et leurs problèmes. Au fur et à mesure que l’enfant grandit, ses parents découvrent avec mécontentement que leur progéniture, pour une raison quelconque, ne leur témoigne pas d’affection, d’amour, ou le respect approprié. Mais qu’y a-t-il de surprenant à cela ? Le proverbe dit bien que l’"on récolte ce que l’on sème".
5.
Lorsqu’ils sont confrontés à une attitude dévalorisante de la part de leurs parents, les enfants éprouvent une honte qui peut durer toute leur vie. Pour se protéger, l’enfant peut commencer à répondre de la même manière : narguer les goûts de ses parents, minimiser l’importance de leurs sentiments, sous-estimer leurs réussites et leurs actions ; ou bien, ne pas tolérer leurs attaques et s’éloigner émotionnellement.
6.
Les parents recourent souvent à la manipulation du genre : " Nous t’avons élevé, et tu n’as aucune reconnaissance, ingrat ! " Ils savent qu’ils ont un pouvoir énorme sur leurs enfants et essaient de garder le contrôle même après que l’enfant a quitté le cocon familial. Les mamans et les papas peuvent exercer une certaine pression, faire du chantage, les forcer à choisir entre eux et d’autres personnes ou valeurs qui leurs sont chères, créant une situation où tout choix se révélera être une trahison. La décision la plus sage est de ne pas suivre l’exemple des parents manipulateurs, mais d’apprendre à défendre ses propres frontières, sans oublier de montrer sa reconnaissance et sa gratitude pour tout ce qu’ils ont fait.
7.
Il n’y a rien de mal à ce que les parents aient une certaine ambition pour leurs propres enfants. En revanche, c’est très mauvais lorsque cela devient une obsession. Si la conversation se résume à la question : " Quand vas-tu t’installer et fonder une famille ? Il est temps pour moi de garder des petits-enfants ", il est peu probable que cela puisse resserrer les liens entre les parents et leur enfant et réchauffer leur relation. Les parents qui savent pertinemment que les questions de ce genre incommodent leur enfant adulte, mais qui continuent de les harceler, ne devraient pas s’étonner si un jour leur fille ou leur fils cesse complètement de communiquer.
8.
Le soutien psychologique des parents est tout aussi important pour un enfant que le lait maternel dans les premiers mois de sa vie. La blessure causée par un parent insensible ne guérit pas d’elle-même. Certains abandonnent, perdent toute confiance en soi et ont peur de se lancer dans une relation sérieuse. D’autres, malgré tout, cherchent à prouver à leurs proches qu’ils valent quelque chose et réussissent admirablement. Cependant, les uns comme les autres ont souvent le sentiment d’être abandonnés et dévastés.
9.
Confier un secret à un adulte est un grand pas pour l’enfant. C’est à la fois un test de confiance et un moyen de renforcer la relation. Si le parent, au lieu de garder le secret, se moque ou se met en colère, puis rend publiques les informations confiées, la confiance sera perdue à jamais. Cela conduit souvent au fait qu’après avoir grandi, l’enfant ne révélera jamais ses secrets car cela menace sa paix intérieure et sa sécurité.
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J’ai cessé de faire confiance à ma mère à l’âge de sept ans, quand je lui ai confié que j’aimais bien un garçon de ma classe, et que le lendemain matin, tous mes proches le savaient... Avant cela, il y avait d’autres petites choses, mais cette histoire a mis fin à ma confiance en mes proches. Maman regrette maintenant que depuis 21 ans je ne lui aie rien raconté d’autre, que je sois trop renfermée ! Et à ma question : “Pourquoi alors as-tu tout raconté à tout le monde à l’époque ?” elle répond : “Il n’y a jamais eu d’histoire comme cela. Je ne me rappelle pas ! Tu as tout inventé.” © nfh354410 / Pikabu
10.
“Un si grand garçon, mais tu pleures comme un bébé !”, “Regarde, tu le monde se moque de toi”, “Essuie tes larmes immédiatement !” : de nombreux parents sont convaincus que faire honte à leur enfant pour avoir pleuré est le meilleur moyen de le calmer. Cependant, cette réaction de leur part peut provoquer un sentiment de culpabilité, et faire en sorte que l’enfant se renferme. Il est normal de pleurer quand on a mal ou quand on est triste. On doit avoir le droit de vivre pleinement ses émotions négatives et ne pas les porter sur le cœur comme un lourd fardeau, sinon bonjour les problèmes psychologiques.
11.
Les parents obsédés par le pouvoir sont convaincus qu’ils ont le droit de choisir qui leur progéniture doit fréquenter, épouser, quel travail choisir. Et peu importe pour eux que l’enfant ne soit plus un tout-petit, mais un adulte capable de prendre des décisions par lui-même. Ce besoin de tout contrôler est généralement irrationnel. Leur argument : " Parce que je l’ai dit. ". Les enfants qui n’ont pas pu échapper à l’influence de ces parents le vivent très mal. Non seulement ils accumulent une colère inexprimée dans leur cœur, mais ils s’habituent également à s’adapter à leur entourage sans broncher, considérant que les besoins des autres sont plus importants que les leurs.
12.
Il arrive que dans une famille les enfants soient confrontés à une situation où l’un des frères ou sœurs est davantage aimé par les parents. Par exemple, on considère toujours que l’aîné doit assumer les fonctions d’un “grand”, et on le gronde pour chaque bêtise, tandis que le plus jeune s’en tire bien après n’importe quelle farce. Ou, au contraire, l’aîné est constamment présenté comme un exemple pour le plus jeune, laissant entendre que ce dernier devrait faire plus d’efforts pour l’égaler. Si les parents ne remarquent pas ce problème et continuent de favoriser l’un des enfants, cela aggrave le conflit entre frères et sœurs et détruit le moindre lien qui existe entre l’enfant " mal aimé " et le reste de la famille.
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1996, j’ai neuf ans, et je suis l’aîné de la fratrie. Une personne à la télé raconte que les enfants cadets sont plus aimés que les aînés. Mon père dit à ma mère : " C’est bien vrai ! Je ne sais pas pourquoi, mais c’est ainsi... " Ma mère approuve. C’était tellement blessant que je m’en souviens comme si c’était hier. © NAZAROVV74 / Pikabu
13.
“Il n’est pas nécessaire de féliciter l’enfant, sinon il deviendra vaniteux et ne fera plus rien !” : c’est ce que pensent certains parents. Dans leur éducation, il n’y a que le bâton et pas de carottes. Les parents eux-mêmes fixent des objectifs que l’enfant ne peut pas souvent atteindre, puis ils se demandent pourquoi ce dernier souffre de perfectionnisme, d’anxiété et de manque de confiance en soi.
14.
Les parents manipulateurs rejettent habilement la faute de leurs ambitions non réalisées sur leurs enfants. Ils jouent en permanence à la victime : “S’il n’y avait pas eu ta naissance, tout dans ma vie serait différent.” Ces paroles blessent et provoquent une certaine culpabilité chez l’enfant. Pour leur résister, il doit être capable de construire des limites saines pour ne pas être entraîné par la manipulation. Les parents sont les seuls responsables de la naissance et de l’éducation de leur enfant.
Et toi, as-tu vécu des moments qui ont miné ta relation avec tes parents ? Quel genre de réflexions ne feras-tu jamais à tes enfants ? N’hésite pas à partager ton expérience avec nous dans les commentaires !