15 Histoires de livreurs qui ne s’ennuient jamais au travail

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Il y a 6 heures
15 Histoires de livreurs qui ne s’ennuient jamais au travail

Parfois, le quotidien d’un livreur a tout d’une série : des rebondissements inattendus, des personnages hauts en couleur, une chute qu’on n’aurait jamais imaginée. Dans cette sélection, nous vous partageons des tranches de vie de ceux qui, chaque jour, nous livrent nos colis et se livrent à leur tour à de savants calculs pour comprendre l’humanité. De quoi, au choix, se gratter la tête ou simplement en rire.

  • Je travaille comme livreur. J’arrive à l’adresse, j’appelle le client, et un type me dit : " Deuxième fenêtre à gauche, au premier étage, je vous fais signe ! " Je ne comprends pas trop où il veut en venir, mais il ajoute : " Approchez, je vais vous descendre un panier, vous prendrez l’argent et vous y déposerez la pizza ! " Une fois la transaction effectuée, le client me crie : " Ne me jugez pas ! J’ai juste eu une journée difficile ! " Et vous savez quoi ? Je ne l’ai pas jugé. © Palata № 6 / VK
  • Je travaille comme chauffeur-livreur pour une grande entreprise de livraison de matériel de plomberie. Un jour, n’arrivant pas à trouver une adresse, j’ai appelé mon patron. Il m’a indiqué le bon chemin, m’a décrit le portail de la propriété et le nom du ranch, mais il a oublié de me prévenir qu’il y aurait des animaux sur place. En arrivant, j’ai vu des chevaux, un élan, un ou deux bisons. Jusque-là, rien de vraiment surprenant : dans notre région, on croise souvent des chevaux, et il y a des élevages de bisons et d’élans. Mais je n’étais pas préparé à voir deux zèbres, un dromadaire et une gazelle. Sachez qu’on était en janvier, qu’il faisait plutôt froid, et que ces animaux-là n’étaient vraiment pas du coin. © 406_Dinosaur / Reddit
  • Je suis livreur dans une petite ville. Tout me convient, mais je tombe parfois sur des clients étonnants. Un jour, alors que je partais pour une livraison, un type m’appelle et me propose : " Je vous paie un supplément si vous me cueillez un sac d’herbe fraîche. Pas n’importe laquelle : de l’herbe digne d’une vache ! " Comme ce n’était pas bien compliqué, j’ai fait un détour par un stade abandonné pour cueillir de l’herbe. Pendant le trajet, je me demandais : aurait-il vraiment une vache chez lui ? À mon arrivée, il ouvre la porte, je lui remets sa commande et le sac d’herbe. C’est là que j’ai compris : pas de vache... juste une chèvre ! © Palata № 6 / VK
  • Je faisais des livraisons à côté, parce que mon emploi principal retardait mon salaire, et il fallait bien manger. L’application m’a donné une adresse, rien ne laissait présager un problème. Je monte à l’étage, je sonne. Elle ouvre. Mon ex. Celle à qui j’avais menti par message il y a quelques semaines, en disant que je travaillais dans un bureau, comme analyste, avec un bon salaire, et que j’allais bientôt partir à Chypre. Et là, je me tiens devant elle avec un sac jaune de livraison et un kebab. Elle est d’abord restée sans voix, puis elle a dit : " Oh, je pensais que tu étais dans la capitale. " Je suis resté planté là, sans savoir quoi répondre. Je lui ai tendu sa commande. " Tu as bonne mine “, qu’elle m’a dit. J’ai hoché la tête et je suis parti. Quelle humiliation ! Après, dans l’ascenseur, j’ai ri de moi-même. C’est le karma, sans doute. Moralité : ne mentez pas à vos ex. Surtout si vous habitez le même quartier. © Ne vse poimut / VK
  • Je travaille comme livreur. Un jour, j’appelle une cliente pour confirmer la livraison, et elle me dit : ” Surtout, ne vous effrayez pas de mon apparence ! " Je promets de ne pas réagir bizarrement, tout en imaginant déjà mille scénarios. J’arrive sur place... Sainte mère ! La porte s’ouvre sur une jeune femme vêtue d’un costume de dragon, avec une longue queue traînante. © Ne vse poimut / VK
  • Je travaillais comme livreur d’électroménager. Un soir, en fin de service, je faisais les comptes près de mon camion quand j’ai entendu des pas derrière moi. Je me suis retourné : trois gaillards costaux se dirigeaient droit sur moi. J’ai tout de suite pensé : " Cette fois, c’est mal parti. " C’est alors que l’un d’eux m’a demandé : " Excusez-moi, est-ce qu’il vous reste des cartons vides ? Ma tante déménage demain, ça nous serait bien utile. " Finalement, je me suis débarrassé de tous mes cartons d’un coup et j’ai évité de devoir les rapporter au dépôt. © plucky13 / Reddit
  • Nous avons disposé les pizzas sur des plateaux argentés étincelants avant de les emballer. Une fois dans la salle du client, nous les avons déballées et présentées sur la table avec les autres plats. Nous nous sommes joints à la famille pour chanter " Joyeux anniversaire " tandis qu’on faisait entrer dans la pièce un homme aux yeux bandés, visiblement ému par la surprise. Plus tard, lorsque je suis revenu récupérer les plateaux, on m’a chaleureusement remercié avec un pourboire des plus généreux. © HawaiianShirtsOR / Reddit
  • Il y a plusieurs années, je travaillais comme livreur de pizzas. Un jour, je sonne à la porte, personne ne répond. J’appelle alors le numéro indiqué sur la commande. L’homme qui me répond affirme qu’il n’a rien commandé — il est encore au bureau, pas chez lui. Il me propose de garder la pizza pour moi. Plus tard, il m’a rappelé pour m’expliquer qu’un ami, habitant un autre État, avait passé la commande pour lui en guise de blague, et s’est excusé pour la confusion. Nous en avons bien ri, et j’ai profité d’une pizza gratuite ! © Rude_Setting5478 / Reddit
  • Je travaille comme livreur. Ce matin-là, rien ne s’était bien passé : je n’avais pas pris de petit-déjeuner, et une série de commandes m’attendaient dès mon départ. J’ai livré plusieurs paires de chaussures assez chères à une adresse. Une jeune femme soignée m’a ouvert, son appartement était parfaitement rangé et embaumait une délicieuse odeur de poulet rôti. Je lui ai remis sa commande, quand soudain mon estomac s’est mis à gargouiller. Elle l’a bien entendu et m’a dit : " J’ai 15 minutes pour essayer tout ça, mais je vous en prie, venez manger pendant que c’est chaud. " J’ai essayé de refuser, mais elle n’a rien voulu savoir. Pendant qu’elle enfilait les chaussures, j’ai dévoré un poulet divin, accompagné de purée et d’une salade, en me disant que son mari avait de la chance ! © Podsluchano / Ideer
  • Un jour, j’ai livré une commande dans une maison située tout au bout de notre zone de desserte. En arrivant, le client a remarqué qu’il manquait un article. Zut, c’était de ma faute. J’ai sauté dans ma voiture, suis retourné au magasin, ai récupéré l’article manquant et l’ai rapporté au client. Après lui avoir remis, je suis retourné à mon véhicule, garé près de chez lui, pour m’apercevoir que les portes étaient verrouillées... avec mes clés et mon téléphone à l’intérieur. J’ai dû emprunter le téléphone du client pour appeler un dépanneur. Au final, j’ai gaspillé de l’essence, je n’ai pas reçu de pourboire, et en plus, j’ai dû payer le type qui m’a ouvert la voiture. © Risethewake / Reddit
  • Je suis tombé sur une cliente que j’ai surnommée " la dame aux serviettes ". Elle commandait deux à trois fois par semaine et, sans exception, ouvrait la porte vêtue d’une serviette — sous laquelle elle portait une tenue tout à fait normale. Et elle n’était jamais mouillée. Juste une serviette enroulée autour d’elle, comme si elle sortait de la douche. © Edraitheru14 / Reddit
  • Un jour, j’ai dû livrer un colis à un certain Thomas, dans un immense gratte-ciel londonien. À la réception, on m’a dit qu’il était dans son bureau et que je pouvais monter. J’arrive, j’entre... et je tombe sur Thomas en train de danser dans un coin. Sans musique, sans écouteurs, il exécutait la danse Carlton, face au mur. Il n’avait aucune idée que je l’observais. J’ai fait demi-tour pour ne pas le déranger, mais il fallait bien que je livre le colis. Quand je suis revenu, il était tranquillement assis à son bureau, comme si de rien n’était. Il a accepté le paquet avec politesse, a signé et m’a remercié. Je n’ai plus jamais eu à livrer quoi que ce soit dans ce bureau par la suite. © Unknown author / Reddit
  • J’ai connu une période où je travaillais comme coursier. Un métier, je peux vous l’assurer, loin d’être facile. Alors, quand j’ai vu un autre livreur, de l’autre côté de la rue, faire tomber son téléphone sans même s’en rendre compte, cela ne m’a pas vraiment étonné. Je me suis précipité pour ramasser l’appareil, mais il était déjà verrouillé et le coursier était parti à toute allure à vélo. J’ai attendu un moment, espérant qu’il revienne, en vain. Je savais qu’une fois arrivé à destination, il ne pourrait pas finaliser sa livraison sans son téléphone. Heureusement, j’ai reconnu le sac à dos aux couleurs de sa plateforme. J’ai contacté le support de sa société, qui m’a invité à rapporter l’appareil à leur agence. Je m’y suis rendu sans tarder, sachant trop bien à quel point ce collègue inconnu devait être paniqué. © Ne vse poimut / VK
  • À cette époque, je travaillais pour un service de livraison. Un jour, alors que je venais de déposer un colis au seuil d’une maison dans un quartier plutôt chic, j’ai vu un chien s’en emparer avant de repartir à toute vitesse. Impossible de retenir mon rire. Eh oui, les amis, les chiens braqueurs, ça existe vraiment ! © NewToReddit4331/ Reddit
  • Je travaillais comme livreuse dans une région rurale. Étant une femme plutôt menue, je n’appréciais pas particulièrement les livraisons dans des endroits isolés et mal éclairés. Un soir, je me suis retrouvée devant une maison modeste divisée en deux logements. Un jeune homme a ouvert la porte, récupéré sa commande, puis m’a dit qu’il souhaitait me donner un pourboire en laissant la porte entrouverte. Il est revenu une dizaine de secondes plus tard avec un bocal à moitié rempli de pièces. Et lorsqu’il a ouvert la porte en grand, j’ai aperçu derrière lui plusieurs bocaux, remplis à différents niveaux de monnaie. Je l’ai remercié et suis repartie. Ce bocal de petite monnaie m’a servi pendant près d’un an et demi. Cette rencontre reste l’une des plus étranges, mais aussi des plus inoffensives, que j’aie vécues durant ma carrière de livreuse. © idkimtired1 / Reddit

La livraison à domicile est désormais ancrée dans notre quotidien et ne surprend plus personne. Pourtant, pour certains, elle peut encore se transformer en une expérience mémorable, dont le souvenir persiste longtemps.

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