15 Personnes qui ont été injustement étiquetées par les autres

Histoires
Il y a 3 ans

Il arrive souvent que notre entourage nous colle une étiquette, qui n’a rien à voir avec la façon dont nous nous considérons nous-mêmes. C’est toujours plus simple de généraliser. “Paresseux”, “fils à maman”, “radin” : cette liste de surnoms généralisants n’est pas exhaustive. Et tout cela, malgré le fait, qu’en réalité, nos personnalités sont beaucoup plus complexes que l’étiquette simpliste qui nous est donnée par les autres.

Dans la sélection d’aujourd’hui, Sympa te propose quelques histoires qui prouvent que les stéréotypes doivent être abandonnés, au risque de former une mauvaise opinion sur quelqu’un.

  • Mon truc, ce sont des jeux en ligne, et, sincèrement, je ne comprends pas les reproches du genre “tu perds ton temps”, “tu t’es renfermé sur toi-même”. Allô ! C’est un passe-temps comme les autres ; comme la couture, la guitare, le chant, la peinture, etc. Moi, je ne vous dis pas que vous vous abrutissez lorsque vous chantez ou dansez. Les étiquettes m’agacent. (ideer.ru)

  • J’étais à la recherche d’un emploi et je passais un entretien d’embauche auprès d’une dame d’une cinquantaine d’années. La partie principale terminée, elle a commencé à me poser des questions secondaires, dont la première était : “Tu as 26 ans. Pourquoi n’es-tu pas encore marié et n’as-tu pas d’enfants ?” L’idée de lui répondre que ce n’était pas de ses affaires a été immédiatement enrayée. J’ai commencé à marmonner quelque chose comme : “Je suis encore jeune, et je n’ai pas trouvé la bonne personne.” La dame m’a interrompu en me disant : “Voilà, tais-toi. Au siècle dernier, à 26 ans, on avait presque des petits-enfants. Si à cet âge, tu n’as pas encore trouvé de femme ni fait d’enfant, alors tu es enfantin et immature. Ici, nous avons des employés avec une situation familiale stable, des gens sérieux et responsables. Nous n’avons pas besoin de fils à maman chez nous.” © Nimdael / Pikabu

  • J’ai une manie : impossible pour moi de porter les mêmes vêtements deux jours de suite. Quand j’étais à l’école, certains pensaient que j’avais une immense garde-robe, alors que je combinais simplement mes habits de diverses manières. Aussi, toutes mes chaussures étaient à talons, même mes bottes d’hiver. Un jour, un camarade de classe m’a avoué qu’à cause de tout cela, je semblais être une crâneuse arrogante. J’étais franchement choquée. Je n’aurais jamais pensé que les gens pouvaient me voir d’une telle manière. Et quant à mon camarade de classe, il a rapidement réalisé à quel point il avait tort, dès qu’il a appris à me connaître un peu mieux. Je lui plaisais beaucoup. Il est même tombé amoureux de moi et a cherché à vaincre mon cœur.

  • Quelle que soit l’évolution de la vie d’une femme après la naissance d’un enfant, il y aura toujours une raison de la critiquer. J’ai pris mon congé maternité une semaine avant l’accouchement et je suis retournée travailler un mois et demi après. Devinez qui je suis ? Exact, une mère indigne, qui ne pense pas à son enfant. Et personne ne s’est jamais posé la question sur ce que cela m’a coûté. Eh bien, cela ne regarde que moi. © Юлия Дунаева / Facebook

  • Un jour à l’école, j’ai répondu à un garçon qui se moquait tout le temps de moi. Et quand il est allé se plaindre auprès de la maîtresse, elle a répondu : “Alexandra ? Elle, qui est si TIMIDE ? Arrête de mentir et retourne à ta place”. © itssanlee / Twitter

  • Ma mère était enseignante et mon père travaillait comme conducteur de train dans le métro. Il était plus souvent à la maison que maman. C’est lui qui m’a appris à grimper aux arbres, à enfoncer des clous avec seulement deux coups de marteau, à faire des ricochets dans l’eau et plein d’autres choses utiles. En même temps, il apprenait lui-même : à faire cuire du porridge pour le petit déjeuner, à nous faire des tresses à moi et à ma sœur, à distinguer les nuances de rose et de blanc pour l’achat de “bons” rubans pour mettre dans les cheveux. Cette année, il aura 60 ans, et il est le meilleur père, mari et grand-père au monde. © dobrayadusha / Pikabu

  • Je suis la personne que tout le monde détestait aux séances EPS lorsqu’il s’agissait des jeux de ballon. Je n’aime pas les ballons, et je n’ai jamais su les lancer. C’était vexant d’entendre constamment : “Nous avons encore perdu à cause d’elle”, mais je n’y pouvais rien. Et quand on me propose maintenant de jouer au ballon, j’ai comme un tic qui se déclenche. © ol_fa_sol / Twitter

  • L’oncle de mon compagnon est très vieille école et, qui plus est, misogyne. Je ne lui plais pas, car je suis cadre et j’ai cinq ans de plus que son neveu. Et il peste après mon compagnon en disant qu’il ne se comporte pas “comme un homme”. Par exemple, il adore cuisiner et le fait souvent pour nous. Quand son oncle a appris cela, il a appelé le père de mon compagnon et a déclaré : “Il faut sauver ton fils des griffes de cette sorcière.” © shygirlturnedsassy / Reddit

  • Je n’avais pas le droit de sortir en boîte de nuit avec mes copains, et en général mes parents m’autorisaient rarement à aller me promener, parce que selon eux, “je faisais plus grande que mon âge, mais vu que j’étais bête, je pouvais m’attirer des ennuis”. Pour cette raison-là, je n’avais pas beaucoup d’amis. En revanche, dès qu’une occasion de fuir se présentait, je disparaissais pour un moment sachant que de toute manière, j’aurais une punition sévère. Après mes études universitaires, j’ai déménagé le plus loin possible de mes parents. © Женя Францева / Facebook

  • Un copain a parlé pendant longtemps et en détail du fait qu’il n’y a que les pauvres qui habitent dans la banlieue. Maintenant, je me demande si je dois l’inviter chez moi qui vis en périphérie de la ville. Je pourrais peut-être l’achever en lui disant que l’ancien propriétaire de mon appartement est un professeur en chirurgie de guerre. © Vares / AdMe

  • Je me suis habillée d’une manière simplissime pour aller faire les courses. Tout à coup, j’ai reçu un coup de fil et on m’a annoncé que j’étais nommée cheffe du service au travail et qu’on avait besoin de moi au bureau urgemment. J’ai pris ma voiture immédiatement pour m’y rendre au plus vite. Les collègues ont ensuite dit de moi : “Des haillons à la richesse”, ne sachant absolument rien de moi. Je ne suis pas rancunière, je leur ai juste fait comprendre que les apparences peuvent être trompeuses. © Kate Kate / Facebook

  • À l’adolescence, les gens autour de moi me considéraient comme fière et arrogante. Ils disaient que je ne les saluais pas parce que je pensais probablement qu’ils n’étaient pas dignes que je leur adresse la parole. Et personne n’a jamais compris qu’en réalité, j’étais terriblement timide et renfermée, surtout quand il y avait des garçons dans les parages. Dans de tels moments, il était plus facile d’arborer le masque froid de la reine des neiges, afin que personne ne devine à quel point j’avais peur. En plus, j’ai une mauvaise vue, et parfois je ne voyais tout simplement pas les gens, alors qu’ils pensaient que je les ignorais consciemment.

  • À l’époque, j’étais étudiante, j’habitais dans un logement universitaire, et subsistais grâce à l’argent que m’envoyaient mes parents. J’avais un petit ami qui venait régulièrement me rendre visite et, en passant, vidait mon frigo. Un jour, j’ai décidé de jouer au plus fin : je l’ai emmené faire les courses ensemble. Nous avons rempli le caddie, le jeune homme a bien joué le jeu. Mais en arrivant à la caisse, mon petit ami s’est un peu écarté pour montrer clairement qu’il n’avait pas l’intention de payer. Je lui ai dit alors : “Pourrais-tu régler ?” Pour faire bonne figure, il a sorti l’argent, mais à la sortie, il m’a demandé quand j’allais lui rembourser la somme. Alors là, j’ai explosé et je lui ai dit tout ce que j’avais sur le cœur. Sa réaction a été géniale : “Je ne savais pas que tu étais si avare !” © agata4321 / Pikabu

  • On m’a toujours traitée d’arrogante parce que je marche le dos droit. Apparemment, on pense que je cherche à me pavaner. © Ежик в океане / AdMe

  • Je suis un gars. Je n’aime vraiment pas les étiquettes sexistes que l’on nous colle. J’adore cuisiner. Je suis un homme au foyer. Les amis proches comprennent et acceptent ma situation. Cependant, dès que d’autres personnes découvrent que je suis au foyer et que c’est ma compagne qui apporte l’argent à la maison, j’entends immédiatement des critiques, avec des commentaires peu flatteurs. Mais de quoi je me mêle ! On fonctionne très bien comme ça, tout le monde est content. C’est rageant. © Подслушано / ideer

As-tu déjà été “étiqueté” au point d’en être vexé ? N’hésite pas à partager avec nous les histoires qui t’ont le plus marqué.

Photo de couverture agata4321 / Pikabu

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Être une femme nous soumet à de nombreuses étiquettes...
Je suis mariée depuis trois ans et j'ai 26 ans. En plus, je suis un peu rondouillette avec un peu de ventre... Et a chaque fois, que ça soit amis, copines ou famille, j'ai le droit à la même question : "c'est pour quand les enfants ?" En me touchant le ventre.... Et quand je leur réponds que je ne veux pas d'enfants, les gens s'offusquent et me fustigent de critiques "qui va s'occuper de toi quand tu seras vieille ?" "Pourquoi priver ton mari de ce bonheur ?" De la part d'une amie maman et enceinte : "Tu es une égoïste, toi tu peux avoir des enfants et tu n'en veux pas... Pense a celles qui en veulent mais qui ne peuvent pas, c'est injuste !" Ou: "tu changeras d'avis, les enfants c'est un tel bonheur !". Et bien non, j'en veux pas et j'en voudrais jamais. Pourquoi est-ce si difficile à comprendre et à accepter ?

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