15 Preuves que l’on devrait recevoir une médaille chaque année pour réussir à supporter les autres

Travailler avec les gens est parfois un véritable casse-tête. Il y a des clients très étranges qui te donnent envie de t’enfuir, mais on ne peut pas, car c’est le travail. Telles sont les histoires racontées par les héros de cette sélection.

• Je nettoyais des appartements. Un jour, on m’a appelé pour aller nettoyer une maison, mais on m’a prévenu que le propriétaire était un peu fou : «Il n’est pas dangereux, il est toujours possible d’avoir une conversation normale avec lui. Il y a deux nuances : il ne porte jamais deux fois les mêmes chaussettes, et il parle de lui à la troisième personne lorsqu’il parle à d’autres personnes. Ça ne vous dérange pas ?». J’ai accepté, car on payait une belle somme d’argent. Je suis arrivée, un homme m’a accueillie et j’ai compris dès le seuil que je lui avais parlé au téléphone.
• Il y a de très nombreuses années, je travaillais dans un magasin. Une femme est entrée un jour et a dit qu’elle avait besoin d’un moniteur et d’un modem pour utiliser internet. J’ai essayé de lui expliquer qu’elle avait en fait besoin d’un ordinateur. Elle a refusé. J’ai fini par lui vendre un moniteur et un modem. © Apok451 / Reddit
• J’ai travaillé dans une pizzeria. Un couple se plaignait toujours de tout et demandait à ce que la commande soit refaite. J’étais en service, ils ont commandé une pizza, puis ils ont appelé : «Nous voulions que la pizza soit coupée en dix parts, et non en huit». D’accord, j’ai refait la commande, le coursier est revenu avec une pizza «rejetée», et trois parts de cette pizza avaient déjà été mangées. Je les ai appelés et leur ai demandé : «Comment ça se fait ?». Ils m’ont répondu : «Nous sommes amis avec le propriétaire de votre pizzeria et nous ferons en sorte que vous soyez licencié». J’ai tout de suite prévenu le directeur. Et le couple scandaleux a rappelé avec succès : «Nous venons de parler au directeur — vous serez licencié». J’ai passé le chef au téléphone et il a dit : «C’est le propriétaire de la pizzeria. Je note dans votre profil que vous ne recevrez plus de livraisons». © Adam Gent / Quora

• Je travaille dans le secteur des services depuis longtemps, mais cette dame était un cauchemar. Elle a pris 35 articles, j’ai passé à la caisse et la cliente m’a dit qu’elle n’avait pas sa carte. D’accord, j’ai annulé. Puis elle est revenue, j’ai tout enregistré à nouveau et elle a dit qu’elle attendait le type avec l’argent. Dix minutes ont passé et ce monsieur n’était pas là. J’ai annulé encore une fois. Environ 15 minutes plus tard, elle est revenue pour la troisième fois et m’a demandé de pointer à nouveau les marchandises. Je pensais qu’elle avait enfin trouvé l’argent. Non, elle était sans argent ! Quelle horreur ! © rainepets / Reddit
• Mon amie travaillait en tant qu’animatrice. Il y avait un garçon légendaire (dans le mauvais sens du terme) qui s’appelait Paul. Par exemple, tous les enfants chantaient, et il se mettait sous la table et commençait à hurler. Les autres enfants étaient distraits, dont il avait besoin. Il s’amusait à déranger les animateurs de toutes les manières possibles et à troubler les fêtes. Si les animateurs apprenaient par hasard que Paul faisait partie des enfants invités, ils refusaient immédiatement de travailler.
• J’ai travaillé dans un centre d’appel, où je prenais des commandes de plants d’une fraise miraculeuse qui donnait des baies de la taille d’un poing. Les commandes affluaient. Et puis les gens ont commencé à recevoir des plants par la poste, et il y a eu beaucoup de défectueux : pourris, cassés. Presque tous les acheteurs n’ont alors rien trouvé de mieux que de manifester leur colère contre nous. Nous leur avons expliqué que nous n’étions que des intermédiaires et qu’ils devaient se plaindre à la direction de l’horticulture. Mais rien n’y a fait, nous recevions des torrents d’injures. Et nous n’avions pas le droit d’être impolis en retour, sous peine d’être licenciés.

• Une cliente m’a fait pleurer aujourd’hui. Je faisais de la documentation sur les prestations sociales. Une femme est arrivée et a commencé à dire que je ne l’avais pas aidée la dernière fois. Je lui ai dit : «Je vois votre dossier. Vous avez été servie au premier guichet, mais je travaille au troisième.». Elle m’a répondu : «Vous voulez dire que je ne peux pas vous reconnaître ?». La femme a alors exigé que sa demande soit traitée immédiatement. Je lui ai expliqué que je n’avais qu’une place pour le vendredi. Elle a décidé de se plaindre de moi au superviseur. Je lui ai dit : «Il n’est pas là maintenant, il viendra au bureau plus tard». La dame a commencé à utiliser un langage grossier à mon encontre. Lorsqu’elle était en train de partir, elle m’a dit : «Vous devriez apprendre à être polie si vous voulez continuer à travailler avec les gens». © Outrageous_Fig_3105 / Reddit
• J’ai travaillé pour une grande chaîne de magasins. Nous avions plusieurs pauses de dix minutes et trente minutes pour le déjeuner. Mais les gens faisaient toujours irruption dans la salle du personnel pour réclamer quelque chose. Un jour, j’étais assise, la bouche pleine de pâtes, lorsqu’un homme est entré et m’a demandé où se trouvaient les marchandises. Je lui ai poliment dit qu’il pouvait trouver un autre vendeur, et il a commencé à se disputer. Il me reprochait également d’être paresseuse. © Chloe Paige / Quora
• Nous, journalistes, devions chercher des personnalités intéressantes à interviewer. Un jour, j’ai trouvé un détective privé qui a accepté de me rencontrer. Mon Dieu, il racontait des histoires tirées de films et de livres d’espionnage, mais il les faisait passer pour ses propres aventures ! J’étais terriblement gênée.

• Un homme a acheté un pantalon chez nous et le lendemain, il a décidé de le retourner. Les points bonus qu’il avait dépensés pour l’achat ont été supprimés. Hélas, c’est notre politique. Je lui ai parlé poliment, mais il est allé se plaindre au directeur. Il a affirmé que je lui avais crié dessus, que je l’avais malmené et que je m’étais moqué de lui, ainsi que d’autres employés. Finalement, le directeur lui a dit qu’il ne pouvait rien faire pour l’aider. Il m’a fallu une demi-journée pour m’en remettre. Très désagréable. © CmdrGrayson / Reddit
• Je fais partie de la troisième génération d’employés du commerce de détail, alors il y a beaucoup d’histoires dans notre famille. Ma grand-mère a un jour rattrapé un voleur qui avait volé un vélo dans un magasin, alors qu’il y avait trop de monde et qu’il avait déjà réussi à l’emporter à l’extérieur. À la fin des années 50 du siècle dernier, cet homme a été envoyé à la police et le vélo a été remis en vente. Et ma mère travaille dans une librairie et dit à ces mères, qui n’essaient même pas de contrôler leurs enfants, que si un livre lui tombe sur la tête, cela sera trop triste, alors il faut faire attention. Cela fonctionne pour de nombreuses personnes. D’après ma pratique personnelle, nous nous souvenons encore de cette femme qui est venue et a demandé «une sorte de jouet de développement pour l’enfant, eh bien, qu’il s’assoie et qu’en général, il ne me dérange pas.». De préférence jusqu’à 18 ans, oui.
• Une amie enseigne les langues étrangères dans un centre pour enfants. Les enfants sont généralement gentils, mais les parents sont très différents. Certains s’attendent à ce qu’un enfant dont l’anglais est négligé le parle au bout de deux ou trois leçons, et sont sincèrement indignés lorsque ce n’est pas le cas.

• Une femme appelle : «Je veux acheter une imprimante». Je lui propose un câble pour la connecter à un ordinateur, mais elle dit qu’elle n’a pas d’ordinateur, qu’elle a juste besoin «d’imprimer quelque chose». Je lui dis que c’est impossible sans ordinateur. Mais elle a insisté et je lui ai vendu l’imprimante. Quelques semaines plus tard, elle l’a rendue et s’est plainte que le vendeur ne lui avait pas expliqué qu’elle avait également besoin d’un ordinateur. Heureusement, j’avais enregistré notre conversation dans le système, si bien qu’il n’y a pas eu de réprimande. © xorant / Reddit
• Un vieux monsieur s’est présenté à notre bureau de presse. Il collectionnait les légendes urbaines et nous l’avons interviewé plusieurs fois. Apparemment, après cela, il s’est pris pour un grand sachent. Il voulait publier son livre, et tout son matériel était écrit à la main sur une pile de feuilles graisseuses. Il voulait que je tape tout cela sur l’ordinateur. J’ai eu du mal à m’en sortir.
• Le père d’un enfant de mon groupe a appelé l’autre jour. Il a demandé s’il était possible de mettre son fils dans un autre groupe, avec une autre spécialité. Je lui ai répondu que la décision revenait au directeur. Ensuite, il a demandé le nom du directeur et où le trouver. Puis si le directeur était au travail ou en vacances. «Au travail», ai-je répondu. Parent : «Et quand nous arriverons, sera-t-il dans son bureau ou non ?». En trois jours, ce père ne s’est jamais présenté à l’école.