15+ Personnes qui se souviendront longtemps de leurs passages à l’auto-école

Histoires
Il y a 11 mois

Apprendre à conduire est une source de stress. On est tellement tendus que l’on peut en arriver à confondre la gauche et la droite. De plus, certains conducteurs expérimentés n’ont aucune tolérance envers les débutants : il suffit d’une petite erreur pour qu’ils se mettent à klaxonner. Mais il y a des élèves d’auto-école qui ont de la chance d’avoir un moniteur qui, en plus de leur apprendre à conduire, fait des blagues au bon moment pour les détendre. Les futurs conducteurs leur renvoient la balle et leur laissent des souvenirs inoubliables, des histoires amusantes à raconter et de temps en temps, pour tout vous dire, quelques cheveux blancs.

Nous pensons à nos gentils moniteurs avec beaucoup de tendresse. Ils ont des nerfs d’acier qui les laissent rarement tomber. Nous dédions notre article du jour à tous ceux qui nous ont appris à nous sentir à l’aise au volant.

  • Ma première leçon de conduite. C’était l’été. J’ai fait le trajet à pied jusqu’à mon auto-école, plongée dans mes pensées. En arrivant, je suis montée sur le siège arrière de la voiture d’auto-école et j’ai donné au moniteur l’adresse de mon domicile.

  • J’étais gérante d’une auto-école. Les élèves pouvaient choisir leur moniteur selon des critères variés. Les jeunes filles préféraient souvent le jeune moniteur assez mignon. D’autres choisissaient un moniteur en fonction de sa voiture : l’année de fabrication, la mécanique, la boîte automatique, etc. Mais il y a eu une femme qui a fait plus fort que les autres : “Je voudrais un Verseau ou un Taureau, s’il vous plaît”. Je lui ai demandé : “Qui doit être Verseau, le moniteur ou la voiture ?”

  • Dans mon auto-école, j’ai eu une monitrice extraordinaire. C’était une femme géniale. Sur la vitre arrière de sa petite Renault Twingo, elle avait mis un petit panneau : “Et toi, tu conduisais comment quand tu débutais ?” et un autocollant irisé avec une licorne. Quand je calais, personne ne m’a jamais klaxonné.
  • Parmi les élèves de mon auto-école, il y avait une certaine Nathalie. On l’appelait “La très Honorable Nathalie”. Nous avions du mal à retenir nos rires quand le moniteur disait : “La très Honorable Nathalie, veuillez vous mettre au volant”. En hiver, certains enlevaient même leurs bonnets quand elle passait devant eux.
  • Voilà comment une copine de ma femme a choisi son mari. Elle raconte que c’était le premier moniteur d’auto-école qui ne l’a pas engueulée dès la première minute.
  • Un jour, pendant ma leçon de conduite, j’ai calé au milieu d’un carrefour. Il y a eu tellement de klaxons que j’ai failli devenir sourd. Mais mon moniteur a dit à tous les klaxonneurs : “Appuyez sur votre nombril, ce sera mieux !” Maintenant, j’ai mon permis et je n’agresse jamais les conducteurs des voitures d’auto-école.

Hier soir, je me suis vraiment fait plaisir : un bain chaud rempli de mousse, de la musique douce... J’étais dans la baignoire avec mon livre... du Code de la route. Quel bonheur !

  • Un an après avoir eu mon permis, j’ai eu un accident. J’ai tapé dans la voiture... de mon ancien moniteur d’auto-école.
  • Pendant ma leçon de conduite, un bus n’a pas voulu nous laisser passer. Mon moniteur, assis sur le siège de passager, l’a doublé, s’est arrêté devant lui à l’arrêt de bus, l’a engueulé par la fenêtre, sans descendre de la voiture, et a continué son chemin. Pendant tout ce temps-là, j’étais sur le siège conducteur et je me contentais d’exécuter ses ordres en appuyant sur l’accélérateur.
  • Il n’y a pas longtemps, j’ai passé mon permis de conduire. Parmi ceux qui le repassaient, il y avait un garçon qui était venu avec sa mère. La femme s’agitait, courait dans tous les sens, essayait de trouver des renseignements sur tout. Elle a même fait une petite prière devant la voiture dans laquelle son fils est monté pour passer l’épreuve. Le moniteur nous a soufflé à l’oreille que c’était la troisième tentative de ce garçon, et que sa maman avait mis la pression à tout le monde, pour que le règlement soit respecté et que les examinateurs ne soient pas trop sévères avec son fils. Ça a suscité l’admiration de plusieurs femmes : “Quelle mère formidable, son fils a beaucoup de chance”, disaient-elles.
  • À l’auto-école, mon moniteur m’a vite appris à freiner doucement : il a acheté deux douzaines d’œufs et les a posés sur le siège arrière de la voiture. J’ai tout de suite appris à freiner et à manœuvrer avec beaucoup de soin et de précaution !

Je prends des leçons de conduite dans une auto-école. Parfois, nous sommes deux élèves dans la voiture : l’un est au volant et l’autre derrière. Voilà ce qui s’est passé une fois. Je suis sur le siège arrière, une autre élève est au volant, le moniteur est à côté d’elle. Le moniteur lui dit : “Julie, ne freine pas ! Tu n’arrêtes pas d’appuyer sur le frein !” Elle lui répond : “Je n’appuie pas sur le frein ! C’est vous, vous le faites exprès !” Il lui dit : “Tu rigoles ! Je ne touche pas au frein !” Leur discussion a continué jusqu’à ce que le moniteur en ait marre. Il a arraché sa pédale de frein et l’a mise devant ses yeux : “Voilà la pédale de frein ! Tu vois bien que je n’appuie pas !”

  • Une fois, pendant ma leçon de conduite, un chauffard m’a fait une queue de poisson. Mon moniteur m’a dit : “Suis-le, on ira partout où il va, on va l’embêter”. Notre adversaire a pu se débarrasser de nous seulement au bout de 20 minutes de course-poursuite. Je n’aurais jamais imaginé que la conduite puisse être aussi passionnante !
  • Mon moniteur disait : “J’ai 40 ans d’expérience et pas un seul accident. Tu sais pourquoi ? Je ne conduis jamais comme si j’étais le meilleur conducteur du monde. Je conduis comme si j’étais entouré de gens complètement imprévisibles”. Alors, à mes 18 ans, j’ai tout de suite compris que c’était non seulement une règle d’or de la conduite, mais aussi une règle de vie. © picolascagetyt / Twitter

Alors que je venais d’avoir mon permis de conduire et que je n’avais encore que très peu d’expérience, je m’entraînais en conduisant la voiture de mon ami, assis sur le siège passager. J’avais un indice précis quand il fallait freiner : il commençait à agiter ses jambes et à essayer de trouver des pédales imaginaires.

  • Une sensation extraordinaire : je suis en train de me garer sur une toute petite place, en faisant un créneau avec une habileté incroyable et je suis observée par mon moniteur. Il m’avait appris à conduire deux ans auparavant et s’était retrouvé à cet endroit précis, à ce moment précis, par hasard. Qu’est-ce que j’étais fière de moi !

Bonus

  • Un moniteur d’auto-école raconte : après une longue journée de travail, j’ai commandé un taxi. Je suis monté dans la voiture sur le siège passager et j’ai dit automatiquement au chauffeur : “Alors, on démarre, on met la première vitesse, on lâche doucement l’embrayage et on accélère”. Le chauffeur de taxi ne bouge pas pendant quelques secondes, puis il répond : “Je pense que je peux me débrouiller tout seul”.

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