17 Souvenirs d’enfance où chaque bêtise était une petite aventure

Histoires
Il y a 4 heures
17 Souvenirs d’enfance où chaque bêtise était une petite aventure

Nous avons transformé l’article d’aujourd’hui en une machine à remonter le temps qui te ramènera à la période la plus insouciante, la plus drôle et un peu absurde de notre vie : l’enfance ! Qui n’a jamais fait de bêtises ? Sécher les cours de sport, découper des fleurs dans les taies d’oreiller ou collectionner les grenouilles... Nous avons rassemblé 17 histoires sincères et hilarantes où chaque " dérapage " s’est transformé en aventure mémorable.

  • Au CP, je détestais les cours d’EPS. Un jour, j’ai demandé à ma grand-mère de me faire un mot d’absence, mais elle m’a proposé de l’écrire moi-même pour qu’elle le signe. Le lendemain, j’ai donné le mot à la maîtresse. Elle l’a lu, et après les cours, elle l’a rendu à ma mère. Écrit avec une écriture d’enfant, on pouvait y lire : " Je vous prie de libérer ma petite-fille du cours de gymnastique, car elle a une GRIP". © Подслушано / Ideer
  • J’ai passé toute mon enfance à la campagne. Petite fille, je buvais un petit œuf cru chaque matin. Et j’adorais ça ! Jusqu’au jour où mon grand-père m’a fait une blague : " Attention, bois doucement, sinon le poussin va te picorer la langue ! " Le lendemain matin, en voyant ces œufs, j’ai poussé un hurlement de terreur ! Pendant dix ans, ma grand-mère n’a jamais réussi à me faire en avaler un seul. Ça me donne encore des frissons aujourd’hui. Le pouvoir des mots d’un grand-père. © Podsluchano / Ideer
  • Petite, j’étais persuadée que tout le monde pouvait lire dans mes pensées. Alors, je répondais souvent “dans ma tête”, convaincue qu’on m’entendait. Un jour, ma mère essaie de me faire avaler une cuillère de semoule pleine de grumeaux en me disant : " Une cuillère pour maman, une pour papa... " Je la coupe alors, de ma petite voix grave : " Pourquoi ? Moi, je la mange pour moi ! " Et fièrement, j’ai avalé toute ma bouillie. Depuis, je n’ai plus jamais fermé ma bouche. © Podsluchano / Ideer
  • Petite, j’adorais manger des fruits dans le jardin des voisins. Un jour, alors que je dégustais tranquillement mon butin, une dame âgée est sortie de sa maison. En me voyant, elle m’a simplement demandé de m’approcher. Craintive, je me suis traînée jusqu’à elle... pour découvrir qu’elle m’apportait une petite tasse, pour que je puisse cueillir plus facilement. Je l’ai remerciée du fond du cœur, et plus tard, je lui ai offert une tarte préparée par ma mère et un pot rempli de baies. Je n’oublierai jamais cette femme au grand cœur. © Podsluchano / Ideer
  • Un jour, dans son enfance, ma femme a entendu dire que si on mettait une grenouille dans un bidon de lait, celui-ci se conservait plus longtemps. Voulant aider sa grand-mère, elle a attrapé un énorme crapaud et l’a déposé délicatement dans le récipient. Les cris de sa grand-mère, ce jour-là, l’ont marquée à vie — on les entendait même depuis la rue. © Alexandre Azanov / ADME
  • À cinq ans, mes grands frères m’ont appris à faire du vélo. Ils avaient presque entièrement dévissé les écrous des deux petites roues arrière. Pendant que je roulais, elles sont tombées. Quand j’ai déjà parcouru une centaine de mètres ainsi, l’un de mes frères m’a annoncé : " Tu sais, en fait, tu roules sur deux roues, pas quatre. " Prise de panique, je suis tombée raide. Mais dès le lendemain, je maîtrisais déjà le deux-roues. © Ekaterina С. / Dzen
  • Un matin, pressés d’arriver à l’heure à la maternelle — qui était loin —, mon père m’avait laissée dans sa chambre pour que je m’habille. Il revient cinq minutes plus tard : je suis assise sur le lit, toujours pas prête.
    S’ensuit ce dialogue :
    — Ma chérie ! Pourquoi tu n’as même pas encore mis tes collants ?
    — Ils sont tombés...
    — S’ils sont tombés, relève-les !
    — Ils sont tombés... sur le lustre. © ms1firefox / Pikabu
  • Enfant, je chantais dans une chorale. Un jour, lors d’un spectacle, il faisait une chaleur étouffante et des mouches volaient partout. Pendant que je chantais, l’une d’elles m’est entrée directement dans la bouche. Sans sourciller, je l’ai avalée. Moi, je suis une artiste ! Après la représentation, un garçon dans le public est venu me voir et m’a demandé : " Alors, elle était bonne, cette mouche ? " © Podsluchano / Ideer
  • L’une de mes premières courses toute seule. Mes parents m’avaient donné deux piécettes, une dans chaque main : la plus grosse pour les œufs, la plus petite pour les chewing-gums. Je suis rentré avec... deux œufs (eh oui, vendus à l’unité !) et une montagne de chewing-gums.
    P.-S. : J’ai essayé de convaincre la vendeuse jusqu’au bout que je n’avais rien confondu. © north.leshiy / Pikabu
  • Petite, j’adorais les jupes et les bottines. Mais ma mère m’avait acheté d’énormes bottes en caoutchouc, et comme il y avait de la boue dehors, on me forçait à les porter. Un jour, alors que je me plaignais, mon père m’a demandé : " Pourquoi est-ce que tu ne les aimes pas ? " Je lui ai répondu aussitôt, la voix tremblante et pleine de trahison : " Elles me frottent l’âme ! " © Podsluchano / Ideer
  • À la maternelle, un garçon de mon groupe a léché un portail en métal par grand froid. Résultat : sa langue s’est instantanément collée à la surface gelée. Il a fallu intervenir en urgence pour le libérer — une scène impressionnante dont j’ai été le témoin direct. Ma réaction d’enfant fut immédiate : " Mais c’est impossible ! On ne peut pas coller comme ça ! " Et comme toute hypothèse mérite d’être vérifiée... j’ai reproduit l’expérience. Résultat prévisible : me voilà à mon tour prise au piège du métal glacé. Nous étions donc deux, assis côte à côte, sous les soins de l’infirmière, quand un troisième enfant est arrivé — visiblement motivé par l’idée que " si eux peuvent le faire, pourquoi pas moi ? ". © AlexBessonov / Pikabu
  • Dans notre maison de campagne, un portrait était accroché au mur : on y voyait un singe espiègle buvant du lait à partir d’un biberon. Je ne saurais dire quel adulte eut un jour l’idée de me raconter, lorsque j’étais petite, que j’étais ce singe sur la photo. Cela me semblait parfaitement logique : si les humains descendaient des singes, alors j’avais dû ressembler à cela étant bébé.
    Un jour, lors d’une visite au zoo, en apercevant les singes, me voilà à crier : " Bonjour, mes sœurs ! " Bien entendu, une fois à l’école primaire, ce doux mythe s’est envolé. © Mamdarinka / VK
  • Nous venions d’emménager dans une nouvelle maison. Enfant passionnée de jardinage, j’ai immédiatement commencé à creuser mon petit potager. Soudain, ma bêche a heurté un objet dur. " Un trésor ! " me suis-je exclamée. Mais je n’avais déterré qu’un simple tesson d’argile.
    Je l’ai précieusement conservé pendant six mois, jusqu’à ce que mon père le remarque et demande, mi-amusé mi-interloqué : " Mais... pourquoi gardes-tu un éclat de tuyau d’égout ? "
    C’est ainsi que mes rêves de trésor enfoui se sont envolés en un instant. © Oxana*** / Pikabu
  • J’étais petite, en visite chez ma grand-mère à la campagne. Après un bon repas de fête, on m’avait installée pour la sieste. Ne parvenant pas à m’endormir, je me suis mise à observer les délicates fleurs imprimées sur la taie d’oreiller. L’idée m’est alors venue d’en faire un bouquet... J’ai trouvé des ciseaux et me suis mise à l’œuvre. La voix de ma grand-mère a soudain retenti :
    " Mon trésor, tu dors ? "
    " Non, mamie, je découpe les jolies fleurs ! "
    " Très bien, ma chérie, amuse-toi ! " Une demi-heure plus tard, ma grand-mère a commencé à se demander : mais quelles fleurs donc étais-je en train de découper ? © Podsluchano / Ideer
  • Petit, j’enregistrais sur cassette les chansons de La Bande à Picsou et d’autres dessins animés Disney — ils ne passaient que le dimanche à la télé. Les autres jours, je posais mon magnétophone sur le rebord de la fenêtre, je mettais la musique... et j’observais, ravi, tous les enfants du quartier s’arrêter net, intrigués, avant de se précipiter chez eux pour vérifier si l’émission avait vraiment commencé. © Podsluchano / Ideer
  • Nous avions une aire de jeux dans notre cour où mes amis aimaient bien traîner. Un jour, alors qu’ils s’attardaient un peu trop, mes parents m’ont fait signe : il était temps de rentrer.
    Je me suis approchée du groupe et leur ai demandé : " Vous avez faim ? "
    Leurs yeux se sont illuminés : " Oh oui ! "
    Alors j’ai conclu, malicieuse : " Alors, c’est le moment d’aller dîner... chez vous ! "
    Mes parents en sourient encore, aujourd’hui. © Podsluchano / Ideer
  • Je me souviens, petite, en me lavant le visage le matin, je découvrais chaque jour une tache écarlate sur ma joue. Mystère : je la lavais, elle disparaissait, mais revenait immanquablement le lendemain. Ce n’est que des années plus tard que j’ai compris : avant de partir travailler, ma mère, toute maquillée, déposait sur ma joue endormie un baiser qui, comme un secret, me portait son amour jusqu’à mon réveil ! © Podsluchano / Ideer

Les bêtises des enfants nous désarçonnent, mais leur spontanéité nous désarme. Sans la moindre gêne, ils commettent des facéties qui nous donnent envie de fondre sur place... pour mieux nous éblouir, l’instant d’après, par une ingéniosité inattendue.

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