18 Personnes riches qui ont tout perdu et qui savent maintenant ce que c’est que finir les mois à découvert
Dans le film hollywoodien Wall Street, l’un des personnages déclare : “Avoir de l’argent et le perdre, c’est peut-être bien pire que de jamais en avoir.” Et en effet, les gens qui ont l’habitude de dépenser sans compter ont du mal à se faire ensuite à une vie qui les oblige à faire des économies.
Chez Sympa, nous nous sommes demandé ce que ressentent les millionnaires qui ont perdu leur fortune et qui doivent se contenter de pain et d’eau au lieu de homards et de caviar. Nous avons découvert plein de témoignages sur le Web. Cette lecture nous a fait éprouver toute une gamme d’émotions, de l’irritation à l’empathie sincère.
1.
À 25 ans, je possédais un appartement, une voiture et je gérais une boutique. J’allais ouvrir un restaurant. Mon mari faisait partie des dirigeants d’une grande entreprise de transformation de viande et encadrait 120 employés. Nous vivions sans aucun souci. Et puis, j’ai commis la plus grande bêtise de ma vie : j’ai quitté mon pays pour vivre aux côtés de ma mère et de ma sœur.
Aujourd’hui, nous vivons dans la précarité, nous sommes endettés, nous n’avons pas de logement à nous et nous ne l’aurons jamais. Je ne vois mes proches que pour les grandes fêtes. Je ne fais que travailler. Avant, nous avions un revenu stable, un appartement et plein d’amis. Ici, on n’arrête pas de changer de logements, on paie des taxes exorbitantes et on n’a que quelques connaissances. Ce qui est surtout blessant, c’est que le mec qui était à l’époque le coursier de mon mari, a pris son poste dans la société, roule maintenant en Lexus et possède trois résidences. © Marina Zilin / facebook
2.
Mon mari occupait un poste prestigieux et il y a deux ans, tout allait très bien. Nous avons parcouru le monde en voyageant en première classe. Côté shopping, tous les week-ends, nous allions dans des boutiques chics et dépensions des sommes importantes. Mon dressing occupait une pièce à part et ressemblait à une boutique haut de gamme. Nous avions des nounous, des femmes de ménage, deux cuisiniers et un chauffeur. On nous accueillait comme des VIP partout, parce que tout le monde savait que nous ne lésinions pas sur le pourboire.
Après que mon mari a fait faillite, tout a dramatiquement changé. Cet homme, qui auparavant jetait des milliers de dollars par la fenêtre, me fait des scandales si je dépense quatre dollars chez Starbucks. Plus de voitures, plus de personnel, plus de voyages — la fête est finie. Mais si je devais évaluer mon bonheur sur une échelle de 1 à 10 maintenant qu’il n’y a plus d’argent, je dirais que c’est quelque part entre deux et trois, tout à fait comme avant. Aussi banal que cela puisse paraître, l’argent ne peut pas acheter le bonheur. Sangloter à cause de ton mariage qui s’écroule dans une Maserati est aussi amer que dans une voiture ordinaire. © M Mckenzie / Quora
3.
Mon grand-père a fait une belle fortune. Nous avions des maisons, des appartements, des terrains, des centres commerciaux. Quand j’étais enfant, on ne me refusait rien : je recevais tous les jouets que je voulais, je ne me suis jamais demandé d’où venait cet argent et je ne comprenais pas tout à fait à quoi il servait. Je croyais que tout le monde vivait comme ça et que c’était la norme. Mais puis, mon grand-père est mort et mon père, ses deux frères et trois sœurs se sont lancés dans le partage de ses biens. Quand ils s’en sont enfin sortis, il ne leur restaient que des bribes de l’ancien patrimoine.
Mes parents — sans diplômes tous les deux— ont essayé de reprendre leur vie en main. Mon père a voulu créer une entreprise, mais ça n’a pas marché et il a contracté d’énormes dettes. Ensuite, il a travaillé comme chauffeur, et ma mère a trouvé un emploi de vendeuse. Et pourtant, ils ont toujours cherché à faire en sorte que je ne sente pas à quel point c’était dur et ils ont investi dans mon éducation. Moi, je me suis rendu compte de notre situation, je suis devenu plus sérieux et j’ai travaillé dur. À l’arrivée, j’ai eu mon bac avec mention, j’ai remporté plusieurs concours, j’ai obtenu une bourse pour étudier dans l’une des meilleures universités. Bientôt, je partirai faire un stage aux États-Unis.
Mes parents ont toujours donné en exemple la situation qu’ils ont vécue et m’ont dit que leur principale erreur était de ne pas avoir obtenu de diplôme. Ils n’avaient pas voulu faire des études car ils pensaient : “À quoi bon ? Nous avons déjà tout.” © Arman Zhakupov / Яндекс. Кью
4.
Ma copine vient d’une famille assez riche, alors que j’ai grandi dans une famille avec un revenu moyen. Il lui arrive de payer 350 euros pour un T-shirt. Elle peut aussi tout quitter et partir soudain en voyage, car ses parents ont de l’argent pour tout. Comme dans les films, nous sommes tombés amoureux, on a emménagé ensemble, il n’y avait pas de problème, son père prenait en charge ses dépenses, mais son entreprise a fait faillite et, mon Dieu, elle n’est pas du tout adaptée à la vie normale.
Elle ne sait pas travailler, elle dit parfois des choses sans détours, elle préfère la cuisine gastronomique et ne mange pas les plats ordinaires. C’est vraiment quelqu’un de merveilleux, de gentil, d’instruit et nous nous aimons vraiment, mais en entrant dans une boutique, elle a le réflexe de dire : “Achete-moi ce truc !” Je n’ai pas les moyens, et son regard, qui dit que je suis un bon à rien, me fait mal. Je l’adore, mais je n’en peux plus. © Подслушано / VK
5.
Je ne suis pas riche, mais ma famille appartient à la classe moyenne supérieure. Pourtant, aujourd’hui, je suis pauvre, parce que j’ai dû quitter mon travail pour terminer mes études. Avant, j’avais de bonnes chaussures, et maintenant je porte la même paire pendant des années. Cela fait un an que je ne vais plus au restaurant. J’ai cinq dents cariées. Cela ne m’est jamais arrivé du temps où je vivais avec mes parents ou quand je travaillais. En comparaison à ma vie d’autrefois, j’ai l’impression de vivre dans une réalité alternative.
Je me suis habitué à beaucoup de choses, mais un truc me rend fou : j’ai grandi dans une maison de 500 mètres carrés. Mon appartement actuel n’en a que 100. Avant, je vivais dans une maison encore plus petite avec une copine incroyable, mais le manque de surface a miné notre relation et nous nous sommes séparés. J’ai développé une vraie claustrophobie, j’avais l’impression que j’étais enfermé dans une chambre. Je déteste de tout mon cœur ce mode de vie et je ne comprends pas ceux qui affirment que l’argent ne fait le bonheur. © your_physician / reddit
6.
Je suis née dans une famille nantie et j’ai épousé un homme riche. Après le décès de mes parents et mon divorce, je me suis retrouvée sans rien. Je n’ai pas travaillé de 18 à 25 ans, mon diplôme était inutile. J’ai fini par trouver un emploi de femme de ménage. Je n’ai jamais imaginé qu’un jour, j’en serais là. Après la maison de 1000 mètres carrés avec huit chambres, j’ai dû vivre dans un studio à peine aussi grand que mon ancien placard. Avant, je n’avais jamais eu à me soucier de combien j’avais sur mon compte bancaire, mais là, après avoir payé mes factures de gaz, d’électricité et d’eau, je n’avais pas de quoi acheter de la nourriture.
Aujourd’hui, je suis propriétaire de l’entreprise où j’ai commencé à travailler il y a sept ans. J’ai une belle voiture, une maison, de la nourriture, de l’eau, de l’électricité et de l’argent. Et je ne prendrai plus jamais tout ça pour acquis. © Courtney Styles / Quora
7.
Une amie a épousé un millionnaire. Elle rentrait de ses voyages parée de nouveaux bijoux. Quand elle parlait de sa vie, c’était toujours du style : “J’en ai marre de ces palmiers et de cette mer”. Pour elle, Venise était un enfer, New York n’avait rien de spécial. Cinq ans plus tard, je l’ai rencontrée dans une station balnéaire assez cheap, et elle n’avait pas bonne mine.
Je ne l’ai même pas reconnue tout de suite, tellement elle était terne par rapport à la femme mondaine d’autrefois. En fait, le millionnaire avait vraiment existé, mais il n’y avait pas eu de mariage. Quand l’amour avait pris fin, il l’avait mise dehors, sans rien. Maintenant, elle regrette d’avoir frimé au lieu d’en profiter à fond pour avoir de quoi se souvenir plus tard.
8.
Je suis née pendant un boom financier, mais j’ai grandi pendant une époque de crise financière. C’était très bizarre à vivre, parce que littéralement, un jour, je pouvais obtenir n’importe quel jouet, il suffisait de demander gentiment, et le lendemain, je ne pouvais pas avoir de chewing-gum car papa disait que nous ne pouvions pas nous le permettre...
J’étais complètement déboussolée. Ainsi, mon père me donnait de l’argent pour aller faire des courses et si en même temps, j’achetais un petit truc, comme un dissolvant pour le vernis à ongles, il me criait dessus. Après tout, il s’agissait de quelques dollars, alors que peu avant, ils m’avait acheté une poupée Barbie, qui coûtait sept fois plus cher. © Hope Laust / Quora
9.
Quand j’étais petite, ma famille était aisée. Nous avions une belle maison avec une piscine, on me payait des cours privés de danse, de dessin et de karaté. Et puis papa a investi dans l’entreprise de son meilleur ami. Il lui a donné tout ce qu’il avait et au bout d’un an, cette entreprise a fait faillite.
Papa a non seulement perdu l’argent qu’il avait investi, mais il s’est avéré qu’il était responsable des dettes de la société. Nous avons dû vendre la maison et emménager dans un petit logement en copropriété. Tout ça s’est passé il y a environ 10 ans et cette expérience m’a fait changer en bien. J’ai travaillé dur au lycée, j’ai appris à gérer mes finances personnelles et je suis très économe, même si maintenant, j’ai un salaire de 3 000 euros, et que mon mari en gagne même plus. © elemenelope / reddit
10.
Un mec de ma connaissance a réussi à monter sa propre entreprise. Pendant des années, il faisait étalage de son succès et de son intelligence, et traitait les autres de ratés. Récemment, nous l’avons croisé dans un supermarché : il poussait un chariot rempli de couches bon marché. Il nous a vus, a rougi et a voulu s’expliquer : “Les couches pas chères sont plus écologiques, je ne lésine pas sur mes petits.”
Sauf que nous savions déjà par d’autres potes que depuis que sa société avait fait faillite quelques années plus tôt, il ne s’en sortait que grâce aux prêts bancaires, qu’il avait retiré ses enfants de l’école privée et les avait inscrits dans une école publique. Et voilà qu’il venait de devenir père pour la troisième fois, alors que la famille avait vraiment du mal à joindre les deux bouts.
11.
L’entreprise de mon père a fait faillite. La banque nous a tout pris. Tout d’un coup, les gens que nous considérions comme des proches, les frères et les sœurs de papa, ainsi que les amis de notre famille, se sont avérés être extrêmement occupés. Maman a subi une intervention chirurgicale, mais aucun des parents n’a répondu à nos appels, en se disant sans doute que c’était pour leur demander de l’argent afin de régler les factures. Et pourtant, à l’époque, papa n’avait pas hésité à piocher dans sa cagnotte pour les aider à payer des études ou à investir dans un business. Voilà ce qu’il a eu comme remerciement.
La richesse est une chose, le soutien en est une autre. Nous avons perdu notre argent. Mais à cause du comportement des gens, la confiance en nos proches s’est également estompée. © unknown author / Quora
12.
Une amie a épousé un vrai lord anglais. Je ne sais pas s’il était millionnaire ou pas, ce qui est sûr, c’est qu’il avait un château. Quelques années plus tard, ils ont divorcé et elle est restée sans un sou. Un jour, elle a avoué dans un élan de franchise : “J’ai tout de suite réalisé que ça n’allait pas durer et qu’il fallait en tirer un maximum de profit. Les bijoux ne donnent rien. Ce qui compte, c’est l’excellente éducation qu’il a payée pour mon fils. En plus, je maintiens encore les liaisons que j’ai nouées grâce à ce mariage, donc je ne vais pas tirer le diable par la queue pendant longtemps.” Que lui dire ? Bon courage !
13.
J’ai grandi dans une famille riche, mon frère, ma sœur et moi étions scolarisés dans une école privée, nous avions une immense maison et sept fois par an, toute la famille passait les vacances à New York, où nous dépensions des milliers de dollars dans les boutiques. Et puis, nous avons presque tout perdu. Nous avons eu beaucoup de mal à nous faire à notre nouveau mode de vie. Les jardiniers ne venaient plus ramasser les feuilles et il a fallu apprendre à manipuler une tondeuse. Finis les dîners cinq fois par semaine dans des restaurants huppés. J’ai appris à garer ma voiture, car personne ne nous conduisait plus en limousine. Nous ignorions comment effectuer les gestes quotidiens les plus simples.
Pour être honnête, avoir de l’argent, c’est génial, mais j’aurais aimé grandir dans une famille de la classe moyenne parce qu’ainsi, mes attentes de la vie auraient été plus réalistes. Résidences, loisirs, vêtements, quand tu n’as eu que le meilleur, il est vraiment difficile d’effectuer ton choix en fonction du prix. © Once_I_Was_Darkness / Reddit
14.
J’ai grandi dans une famille riche, puis j’ai épousé un homme pauvre mais adorable. Nous vivions dans un studio et pourtant, nous avions de la peine à payer le loyer. En revanche, il était plus facile de faire le ménage, et nous pouvions toujours aller au parc pour un rendez-vous amoureux.
C’était difficile lorsque mon ventre a commencé à s’arrondir, car je n’avais que deux T-shirts pour les femmes enceintes. C’était compliqué de trouver des livres d’occasion pour mes études. Pour la première fois de ma vie, il était pénible d’attendre un bus en juillet, car il faisait trop chaud. Mais je me suis dit : “N’oublie jamais que tu n’as pas besoin d’argent pour être heureuse.” Ensuite, nous avons beaucoup travaillé et nous avons pu subvenir à tous nos besoins. Aujourd’hui, je sais que tant que nous sommes vivants et que nous nous aimons, nous n’avons rien à craindre. © Aline Vargas de Murillo / Quora
15.
À peine son bac en poche, ma tante a épousé un millionnaire. Plus tard, elle a découvert qu’il la trompait et elle a jeté ses vêtements, bijoux et autres possessions, et n’a pas voulu de l’argent de son mari. Eh oui, elle a toujours été folle, très jolie, mais totalement cinglée. Maintenant, elle vit dans une petite maison, gagne sa vie en confectionnant des vêtements et a plusieurs perroquets, qu’elle traite comme ses enfants. © tsim12345 / reddit
16.
Dans ma classe à la fac, il y avait un vaurien d’une famille favorisée. Le fait qu’il réussissait les examens était un miracle. Plusieurs années sont passées, tout le monde s’est fait sa place dans la vie, alors que la famille de ce mec a été ruinée. En fait, son père s’est fait destituer de son poste. Il a dû galérer, fuir ses créanciers et vendre son appartement et sa voiture, mais personne n’a voulu l’embaucher, sachant trop bien qui il était.
La suite ressemble à une fiction. Une fille de notre promotion qui a fait une belle carrière lui a trouvé un poste dans son entreprise. Pour dire franchement, il est devenu garçon de courses. Elle dit qu’elle a eu pitié de lui, et puis, il se repérait dans les boutiques de fringues, les restaurants, connaissait les grands de ce monde et savait à quelle porte frapper, alors qu’elle n’avait pas le temps de s’occuper de tout ça.
17.
Enfant, j’avais une amie riche qui avait tout ce que l’on pouvait souhaiter. Quand nous avons grandi, elle a épousé un homme d’affaires tout aussi riche. Plusieurs années plus tard, je l’ai rencontrée sur un marché en train de marchander avec un vendeur. J’en étais choquée.
Plus tard, j’ai appris qu’elle avait divorcé de son mari et qu’il ne lui avait laissé qu’un deux-pièces en guise de pension alimentaire. Et puis son père était décédé, et son frère l’avait dépossédée. Maintenant, elle vit avec ses deux enfants dans cet appartement, travaille comme réceptionniste et joint à peine les deux bouts. © Varsha Kshirsagar / Quora
18.
Une amie originaire d’un tout petit village et d’une famille très pauvre a eu la chance de partir en Suisse, et par la suite, elle a épousé un millionnaire. Elle nous a interdit de mentionner sa jeunesse et ses proches : elle voulait oublier cette misère. Pendant un certain temps, on s’appelait via Skype, et elle me montrait ses fringues super chères et racontait son calvaire pour obtenir un sac Birkin. Puis, elle a commencé à appeler moins souvent, et je n’ai pas insisté, car nous avions de moins en moins de sujets de conversation.
Cinq ans plus tard, Madame m’a appelée à nouveau et a pris des nouvelles de ses parents et amis de sa vie passée. Il s’est avéré qu’elle ne s’était pas mariée, que le millionnaire en a trouvé une autre, et qu’elle ne touchait qu’une petite allocation pour son enfant. Elle a alors commencé à vendre ses vêtements de luxe, sauf qu’en Suisse, personne n’en a voulu, sans compter l’humiliation. Ainsi, elle a eu l’idée de se tourner vers un autre canal de vente, à savoir, son village natal...
Et toi, est-ce que tu as vécu des situations qui t’ont fait te serrer la ceinture ? Qu’est-ce qui a été le plus difficile ? N’hésite pas à faire part de ton expérience dans les commentaires !