20 histoires d’enfance qui montrent les différences d’une génération à une autre
L’enfance de nos parents ou grands-parents a souvent été plus difficile que la nôtre, mais chaque génération a eu à affronter des difficultés qui leur ont servi d’apprentissage. Savoir bricoler des jouets en utilisant des bâtons et des feuilles, manger des fourmis et être capables de se déplacer sans produire le moindre bruit pour ne pas réveiller nos parents, voici quelques-unes des compétences que certains d’entre nous ont développées pour " survivre " à leurs jeunes années.
Chez Sympa, nous sommes persuadés que le savoir-faire appris dans notre enfance nous aide encore aujourd’hui et nous avons essayé de nous rappeler les situations grâce auxquelles nous avons acquis notre précieuse expérience de la vie.
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Un jour, j’ai fait un gâteau mais mon fils ne l’a pas aimé : " C’est pas bon, maman “. J’ai eu un instant de nostalgie et je lui ai raconté que quand j’étais petite, au lieu de manger un dessert, je léchais les fourmis qui avaient un goût de citron... Alors, lui et son gâteau qui ne lui plaisait pas franchement... Mon fils a éclaté de rire et puis, il a décidé de partager mon histoire avec son père pour se moquer de moi avec lui. Sauf que mon mari lui a simplement répondu : ” Bah et alors ? Moi aussi, je l’ai fait ! " Je pense que notre fils aurait été moins étonné s’il avait appris que ses parents étaient des Martiens. © Надежда Н / AdMe
- Mes parents et mon frère travaillaient dans la même entreprise, mais dans des équipes différentes. À la maison, il fallait éviter de faire du bruit car il y avait toujours quelqu’un qui se reposait avant ou après son service de nuit. J’ai donc appris qu’un crayon faisait moins de bruit qu’un feutre, et que mes pas devenaient plus légers si je portais des chaussons. Je savais que mes genoux craquaient quand je les pliais et faisais donc attention à ne pas m’assoir... J’ai 33 ans et je fais souvent peur à ma femme, car je m’approche trop doucement. Elle pense que je le fais exprès mais en réalité, c’est juste une habitude. © patap87 / Pikabu
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Quand j’étais petite, je passais les vacances d’hiver chez ma grand-mère à la campagne où j’adorais faire des bonhommes de neige. Quand mes mains devenaient trop froides, mamie me faisait rentrer dans la maison pour me réchauffer. Je devais me déshabiller, rester un long moment devant le feu, puis me rhabiller pour sortir. C’était très embêtant et j’ai alors trouvé une solution géniale : j’ai décidé de réchauffer mes mains sous les ailes d’une poule. La température de son corps est de 40 degrés, mes mains se réchauffaient super vite et je pouvais continuer à jouer avec la neige ! © nihegotakaya / Pikabu
- À la place de Lego, nous avions un autre jeu de construction composé d’éléments métalliques qu’il fallait assembler en utilisant un petit tournevis et une petite clé. Aujourd’hui, les fabricants de jouets privent l’enfant d’imagination : il n’a plus besoin d’inventer lui-même le monologue de son ourson en imaginant ce qu’il dirait s’il était capable de parler, car la peluche a déjà cette option — même s’il prononce toujours les mêmes phrases. Résultat, aujourd’hui, nous avons des jeunes qui ne savent rien faire à part appuyer sur des boutons. C’est vraiment une autre réalité. © Ретроград / AdMe
- Quand j’étais au collège, j’ai demandé à mes parents de m’inscrire dans un conservatoire qui se trouvait à l’autre bout de la ville. Les cours commençaient à 8 heures et je devais me lever à 6 heures du matin. Je préférais ne pas réveiller mes parents pour pouvoir manger ce que j’aimais vraiment au petit déjeuner et ne pas mettre le bonnet ridicule qu’on nous imposait... J’ai appris à être indépendant et en plus, à me réveiller une minute avant mon réveil — et cela me sert encore aujourd’hui, à 35 ans. Peu importe l’heure à laquelle je mets mon alarme, j’ouvre toujours un œil une minute avant pour l’éteindre et ne pas embêter les autres. © alsapov / Pikabu
- Les circonstances de la vie m’ont fait mûrir à l’âge de dix ans. J’étais responsable de tout le ménage : la cuisine pour toute la famille, la lessive et le repassage, sans parler du jardinage et de la récolte. Aujourd’hui, je tiens parfaitement ma maison, j’adore cuisiner et m’occuper de ma famille. En plus, je suis particulièrement responsable et j’accomplis mes taches, qualité qui m’aide beaucoup dans ma vie professionnelle. © Irena / AdMe
- Quand j’étais adolescent, mes parents m’interdisaient de regarder la télé ou de jouer à la console plus de 40 minutes par jour. Du coup, j’ai développé mes capacités auditives au point d’entendre la voiture de mon père quand il tournait dans notre rue. C’était moins évident avec maman : je l’entendais seulement quand elle ouvrait le portail de la maison. Néanmoins, j’arrivais toujours à tout ranger, à sortir l’aspirateur ou un livre pour faire semblant d’être occupé par quelque chose d’important. Depuis, j’ai une très bonne ouïe : si quelqu’un parle de moi dans la pièce voisine, j’entends tout et je déduis ce qui doit l’être pour réagir au mieux. J’aurais pu être un bon espion si je n’étais pas si gros. © grevling95 / Pikabu
- Quand j’étais petite, je rêvais d’une Barbie mais je n’en ai eu une que beaucoup plus tard, quand je n’en avais plus besoin. Mon frère, lui, rêvait d’une console vidéo mais nous n’en avons jamais eu et allions jouer chez nos voisins. Mon frère s’est acheté son premier vélo avec l’argent qu’il avait gagné. Et moi, j’ai eu une trottinette d’occasion que j’utilisais pour me déplacer vraiment partout. C’était notre école de la vie. © Zabrik27 / Pikabu
- Quand j’avais 8 ans, ma responsabilité était de faire la vaisselle. Le plus difficile, c’était de la faire après une fête, mais le pire, c’était encore de passer le contrôle de mon père. S’il trouvait une seule tache, je devais tout recommencer. Pas seulement cette assiette, mais vraiment TOUTE la vaisselle. Au début, j’étais en colère contre mon père, mais ensuite, j’ai appris à la faire correctement du premier coup. Je pense souvent à cette expérience et je suis très reconnaissante à mon père, non seulement parce que ma vaisselle est toujours parfaitement lavée, mais aussi parce que je n’ai pas peur des difficultés, je ne perds pas mon temps et ne remets jamais les tâches à plus tard.
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J’ai reçu mon premier salaire à l’âge de 6 ans (oui, vous avez bien lu). Je désherbais les champs à la station de sélection où ma tante travaillait. J’ai ensuite donné 3/4 de mes revenus à ma grand-mère et avec le reste, j’ai acheté des timbres pour ma collection. © MAX49.5 / Pikabu
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Nous cueillions des pommes dans des jardins abandonnés, nous pouvions marcher 15 km jusqu’à notre lac préféré pour passer la journée à nous baigner. Nous jouions à l’élastique et à cache-cache. Nous nous allongions sur la pelouse pour observer les nuages... nous passions l’été dehors et n’avions besoin de rien d’autre. © humanok / Pikabu
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Je n’avais pas beaucoup de jouets mais j’avais beaucoup d’imagination et j’étais dégourdie. Avec mes copines, nous dessinions (et il faut dire que nous dessinions très bien pour notre âge) des poupées en papier et leurs vêtements, nous les découpions et jouions avec.© inNaya92 / Pikabu
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J’ai appris à cuisiner très tôt. Ma mère travaillait beaucoup et j’avais une petite sœur dont je devais m’occuper. À neuf ans, je savais tout faire : des soupes, des quiches, des gâteaux... La mère de mon ex m’a appelée un jour pour demander la recette de ma charlotte aux pommes et son père, après avoir goûté un repas préparé par mes soins, lui a dit : " Épouse cette fille ! " © Подслушано / Vk
- Les garçons fabriquaient des " trottinettes " en utilisant des planches de caisses de fruits et légumes, ainsi que des roulements à billes. Je n’ai aucune idée de où ils trouvaient ces derniers mais leurs trottinettes roulaient assez vite et faisaient beaucoup de bruit. Pour les autres enfants, ce chef-d’œuvre d’ingénierie était même plus populaire qu’une vraie trottinette. © Баранка / AdMe
- Un jour, ma mère nous a acheté une console vidéo. Avant d’aller au travail, elle la mettait dans le placard qu’elle fermait à clé. Avec mon petit frère, nous avions tellement envie de jouer, que nous avons appris à l’ouvrir à l’aide d’un fil. Nous passions des heures devant la console mais avant le retour de maman, nous la rangions et nous mettions à nos devoirs. Le soir, nous demandions à notre mère de nous permettre " enfin " de jouer un peu. Récemment, j’ai dévoilé notre secret à maman. Vous ne vous imaginez pas la tête qu’elle a faite ! © llyodsay / Pikabu
Et toi, as-tu des souvenirs de ton enfance ? En quoi tes jeunes années étaient-elles différentes de la réalité des enfants d’aujourd’hui ? N’hésite pas à partager tes réflexions dans les commentaires.