J'angoisserais à l'idée de vivre chez mes parents à 30 ans...
9 Raisons pour lesquelles une personne adulte ne devrait pas vivre chez ses parents
Spoiler : Dans cet article, il n’est pas question de condamner les parents à la solitude ou d’inciter les enfants à quitter le nid familial. La volonté de vivre seul ne signifie pas qu’un membre de la famille soit une mauvaise personne. Il s’agit juste du moment opportunpour pousser les poussins à déployer leurs ailes pour prendre leur envol. Voyons voir à quoi ressemble la vie après avoir quitté le nid et comment un déménagement influence la quantité de papier hygiénique dans la maison. Cherchons les réponses dans les publications du professeur Tim Carey et du psychologue clinicien Leon F. Seltzer.
Sympa ne craint pas les sujets controversés et délicats. Dans cet article, nous énumérons neuf arguments en faveur de l’indépendance et de l’exploration de nouveaux territoires.
1. Mon territoire, mes règles
Les liens affectifs avec les parents et le soutien mutuel sont importants. Mais il y a une différence entre vivre dans le respect des règles et prendre en compte les besoins des autres. De plus, la hiérarchie familiale ne change pas. En vivant sur un territoire que vos parents ont dominé avant même votre naissance, il est logique que vous soyez obligé de céder à leur organisation. Cette situation se présente dans presque toutes les familles.
Par exemple, tu considères que le hachoir à viande cassé est un déchet bon à jeter à la poubelle et tes parents pensent que c’est une chose utile qui pourrait resservir un jour. Tu ne peux pas simplement t’en débarrasser. Il faut trouver des arguments et négocier.
Pour vouloir vivre selon ses propres règles, il faut déterminer ce que signifient “ses propres règles”. Il est plus facile de critiquer le hachoir à viande que de reconnaître et comprendre les traditions familiales. Certaines d’entre elles sont respectées simplement parce que c’est ainsi que les choses fonctionnent depuis toujours.
Les scientifiques conseillent de faire la différence entre “vouloir” et “avoir besoin”. Même si tu jouis d’une relation familiale chaleureuse, les parents et les enfants adultes peuvent interagir avec différents types de personnalité. Un territoire indépendant vous permettra d’identifier vos propres habitudes et besoins.
2. Un regard non biaisé sur les réalités domestiques
Tu découvriras que les macaronis, le papier toilette et le sel n’apparaissent pas tous seuls dans les placards de la maison. Une personne fonctionne différemment lorsqu’elle ne se trouve pas obligée d’agir selon les instructions de tierces personnes, mais plutôt d’organiser sa vie de manière autonome, jusque dans les moindres détails.
Les cours d’éducation financière n’épargnent personne non plus. Lorsque tu ne peux plus jouer la carte “manger la soupe de maman”, il est plus facile de faire la différence entre les “bonnes” et les “mauvaises” dépenses. Quand tu as vu le panneau “En soldes”, as-tu désactivé ton sens commun et mangé du thon en conserve pour le reste du mois ? Et tu ne veux pas répéter cette expérience, n’est-ce pas ? La prochaine fois, ton cerveau te donnera un signal : “Remets cette chose en place. Ça ne vaut pas la peine de mourir de faim pour cet article.”
3. Les parents aussi ont droit à leur vie privée et leur tranquillité
Les parents ont leurs propres intérêts et besoins, et c’est normal. Les parents ont le droit d’avoir du temps pour eux aussi. Et dans ce cas, les deux parties y gagnent : la joie de la communication ne sera pas contrebalancée par d’ennuyantes discussions domestiques, et les dialogues seront moins routiniers.
De plus, tu éviteras à tes parents des soucis supplémentaires. Supposons que ton patron ait retenu tes bonus de fin d’année et que tu deviennes un monstre furieux et invivable pendant plusieurs jours. Faut-il que tes proches aient à subir ce comportement ? Bien sûr, par la suite, tu leur en parleras, mais les grandes émotions resteront en coulisse.
Si les membres de ta famille et notamment tes parents sont trop concentrés sur ta vie, il est temps de fuir. Au fil des années, la situation va s’aggraver. Les relations sociales de tes parents retraités s’affaibliront et ils concentreront toute leur attention sur toi. Il n’auront aucune raison de poursuivre de nouveaux objectifs ou de se chercher de nouveaux passe-temps si leur source de divertissement se trouve à la maison. Et à la fin, tu sera pris en otage moralement : le désir d’échapper à un contrôle excessif te mettra mal à l’aise (“ce sont mes parents et ils ne veulent que mon bonheur”), mais tu en auras assez de devoir répondre du moindre de tes mouvements et de chacune de tes démarches. Par la suite, tu n’oseras même plus les laisser seuls à cause de leur âge avancé.
4. Vivre seul est un refuge contre les relations toxiques
Lorsque les parents en arrivent à percevoir leur enfant comme un éternel créancier ou comme un employé, on parle alors d’une relation toxique. Dans de telles situations, les parents essaient de garder leur enfant dans le nid familial, mais ils ne lui permettent pas de contrôler sa propre vie. Que faire ? Écris dans la barre de recherche du navigateur “parents toxiques”, lis les conclusions des scientifiques et tu verras que ce qui s’ensuit te fera vite faire tes valises.
5. Les arguments du type “il vaut mieux ne pas dépenser et épargner pour acheter son propre logement” ne sont pas toujours concrétisés par des actions.
Ces arguments ont fait leurs preuves avec le temps. Supposons qu’une personne travaille plus ou moins convenablement dès l’âge de 25 ans. A 30 ans, elle peut se poser la question : " Pour combien de mètres carrés ai-je économisé ?"
Mais si vous ne commencez jamais à économiser, alors la promesse d’achat d’une maison s’est transformée en un simple prétexte pour rester chez ses parents.
6. À propos des économies...
Il faut admettre qu’il existe un argument valable en faveur de la cohabitation : la possibilité de réduire les coûts fixes de certaines ressources. Par exemple, quelle différence cela fait-il de faire chauffer ou d’illuminer une pièce pour une ou trois personnes ? Le four ne se soucie pas non plus du nombre de cuisses de poulet qui y sont cuites : deux ou douze. Les dépenses sont les mêmes.
Mais attention bémol : Ce système ne fonctionne pas toujours. Au sein d’une grande famille, de nombreux produits doivent être achetés en gros “au cas où”. Si l’on achetait que de petites portions de différents plats et qu’on les laissait au réfrigérateur pour que chacun vienne se servir, ce serait bien compliqué : En effet les plats se distinguent par leur goût et leur apparence, et certains mets seront forcément laissés de côté. Qui voudra finir la soupe de brocolis d’hier, quand l’arôme du plat de poulet au romarin préféré d’un autre envahira toute la cuisine ?
C’est pourquoi il est plus judificieux de réduire ses dépenses en divertissement pour se faire plaisir avec de bons petits plats qui ne seront pas laissés au réfrigérateur puis jetés à la poubelle.
De plus, en vivant en famille, on a tendance à dépenser plus d’argent en nourriture car on a toujours envie de faire plaisir aux autres avec des mets que chacun adore, et cela entraîne de nombreux achats impulsifs.
7. ...et des paresseux
Malheureusement, certains pensent que le territoire parental ne sous-entend aucun type de dépenses. Dans le meilleur des cas, ils apportent des biscuits pour le café et assument la plupart des factures des services de base. Ces personnes devraient se rendre compte qu’en plus du nid familial, il existe d’autres habitats, qui leur reviendrait moins cher sur le long terme.
En effet, de nombreux enfants d’âge mûr aident à rénover la maison et à évaluer correctement les frais de subsistance. Mais dans ce cas, revenons à la question de l’épargne : stratégiquement, il est plus avantageux d’investir dans son propre espace que de dépenser pour rester dans un endroit vétuste et qui n’est même pas à soi. Et de là, la question suivante :
8. Comment investir pour soi-même si l’argent du loyer est perçu par un étranger ?
Réponse : Déménager ne te donne pas seulement la possibilité d’utiliser quelques mètres carrés. Qu’est-ce que cela engendre pour le locataire ?
- Une impulsion miraculeuse. Plus une personne a des besoins, plus elle se dirigera activement vers ses rêves. Et dans la liste des besoins est le loyer, parce que c’est un point important. Son prix est déterminé par le niveau minimum de revenu que tu es disposé à accepter. Une personne qui vit seule, “ne soutiendra pas activement l’entreprise dans les moments difficiles”. Il ou elle devra choisir entre retourner vivre chez ses parents ou trouver un autre emploi pour continuer de mener sa vie. La deuxième variante sous-entend un développement constant et pousse à ne pas rester assis à ne rien faire pour gagner quelques centimes.
- Expérience : lire le deuxière point sur les macaronis.
- Indépendance : Vous gérez votre temps et votre espace. Il n’y a aucun sentiment de culpabilité à avoir en révélant à vos amis de la vaisselle sale ou à vos parents une boîte de préservatifs que vous avez laissée accidentellement dans un endroit visible. Vous pouvez couvrir les zones de chaos avec un journal ou un rideau, mais bien sûr, juste pour un moment.
- 100 points de bonus pour le prestige personnel. Tes parents seront sûrement tristes en te voyant faire tes valises. Mais ils se rendront vite compte qu’ils ont élévé une personne mature. Tes parents seront fiers de toi et ton opinion aura plus de poids pour eux.
9. Un autre avantage de vivre seul : tu comprendras davantage tes parents
Plus longtemps tu vis séparé de tes parents, plus tu commences à faire preuve de tolérance face à leurs caprices. Par exemple, vers l’âge de 35 ans, on se réveille peu à peu avec l’instinct d’un chasseur d’aubaines. L’idée de garder les hachoirs à viande en mauvais état commence à te sembler normal, et même s’il est complètement cassé, tu lui trouveras probablement une autre utilisation. Ou dans un cas extrême, cela deviendra la base d’un nouveau chef-d’œuvre de décoration dans ton salon.
Bien entendu, les différents points de cet article ne doivent pas être perçus comme un ensemble de normes universelles. La vie est comme un pendule : plus on tend vers un extrême, et plus l’autre se manifeste. La raison aide à trouver le bon équilibre.
Et toi, quel genre de situations vis-tu au quotidien ? Raconte-nous ton expérience dans les commentaires !
Commentaires
J'ai beaucoup de mal à rester chez mes parents plus de deux jours, chacun a ses propres habitudes et moi y comprise, partant de là, la cohabitation est parfois délicate
Ah ouais je suis d'accord... Vivre avec ses parents ça va quelques jours mais pour l'intimité - entre autres - c'est quand même mieux d'avoir son chez soi
Moi j'aime bien retourner chez mes parents, ça me rappelle mon enfance :)
J'ai vécu jusqu'à longtemps chez mes prents mais je me retrouve dans cet article, je pense que ça peut vite devenir agaçant autant pour l'un que pour l'autre