Cela fait cinq ans que je ne célèbre plus Noël, et j’ai trouvé la meilleure façon de profiter de cette journée en solo et sans cadeaux

Gens
Il y a 2 jours

Bonjour, je m’appelle Nathalie, et cela fait cinq ans que je ne fête plus Noël. Pas de sapin, pas de crèche, et encore moins de bûche ou de foie gras chez moi. Pourtant, je ne suis ni déprimée ni isolée, et je n’ai rien du Grinch... enfin, presque ! Aujourd’hui, je veux partager mon expérience avec toi et te montrer pourquoi passer une soirée tranquille et se coucher tôt pendant les fêtes peut être bien plus bénéfique qu’on ne le pense.

Pourquoi les fêtes de fin d’année ont perdu leur magie pour moi

J’ai déjà célébré Noël et le Nouvel An de nombreuses façons : en voyage, entourée d’amis bruyants, et même en boîte de nuit. À chaque fois, je me préparais minutieusement, sachant exactement où et avec qui j’allais vivre ces moments. Je ne comprenais pas pourquoi mes parents, avec le temps, semblaient avoir perdu l’enthousiasme pour ces festivités.

La première rupture avec cette magie des fêtes s’est produite un Nouvel An où le cœur n’y était plus. Mon enthousiasme avait disparu, comme un parfum qui s’évapore en fin de journée, sans laisser de trace. Pendant que les éclats de rire fusaient et que les feux d’artifice illuminaient le ciel, j’ai vécu un moment troublant. Je me suis mise à imiter la joie des autres, à feindre un bonheur que je ne ressentais pas. Ce soir-là, j’étais triste, et cette tristesse était d’autant plus lourde que je devais cacher mes émotions derrière un masque de gaieté. Peut-être, après tout, n’étais-je pas la seule à faire semblant.

Mes premières fêtes en solo

Comme beaucoup, j’appréhendais l’idée de passer Noël seule. À une période où je n’avais ni petit ami, ni amis disponibles, et où ma famille était loin, ce qui pourrait ressembler à un cauchemar pour certains était devenu ma réalité.

Pourtant, l’expérience s’est avérée loin d’être aussi terrible. Pas de chants de Noël à supporter ni d’obligations sociales. Après m’être cuisiné une simple assiette de pâtes, j’ai pris le temps de souhaiter de bonnes fêtes à mes proches, puis j’ai savouré une heure de détente dans un bain chaud. Ironiquement, j’essayais de respecter cette superstition : “Tu vivras l’année comme tu la termines”. Alors pourquoi ne pas en profiter pour bien se reposer ? C’est un luxe rare de trouver un tel calme au milieu des nuits les plus agitées de l’année.

Une fois de plus : Pourquoi y a-t-il des avantages à boycotter ces festivités ?

Je n’ai trouvé que des points positifs à refuser de fêter Noël.

  • On peut oublier les repas gargantuesques qu’on mettra la semaine à terminer, ainsi que les préparations culinaires qui fatiguent tellement les maîtresses de maison qu’elles en perdent la joie des fêtes et font qu’elles n’en veulent plus. En plus, le coût de cette célébration s’accroît d’année en année.
  • Beaucoup de gens dépensent une grande partie de leurs salaires à cette période de l’année. Certains sont obligés d’emprunter de l’argent ou même de contracter un prêt pour payer les cadeaux.
  • L’argent que j’économise sur les cadeaux, les décorations ou autres, peut être dépensé pour quelque chose de plus important. Je me souviens avoir rencontré des amis qui se plaignaient d’avoir dépensé tout leur budget pour les vacances des fêtes, ignorant qu’ils auraient pu économiser une bonne somme d’argent, et avec cet argent, ils auraient pu partir en Italie pour une semaine.

Je n’attends pas un jour particulier et défini pour m’amuser. N’importe quel jour peut être une occasion de faire la fête. Attendre pour acheter une robe ou toute autre chose, exclusivement pour cette célébration, est ridicule. Tu peux et tu dois te faire plaisir, et faire plaisir avec des cadeaux quelle que soit la date du calendrier.

Il y a toujours un petit inconvénient

Célébrer ou non Noël, chacun son affaire. Cependant, ceux d’entre nous qui ne se joignent pas à la fête avec enthousiasme font souvent face à l’incompréhension des gens, allant même parfois jusqu’au rejet. Quand je dis autour de moi que je prévois fêter Noël avec un dîner, intime et même modeste, avec quelqu’un que j’aime ou que tout simplement je préfère aller me coucher tôt, en réponse, on me demande si je suis déprimée ou si je n’ai personne avec qui célébrer. Alors, ils se croient obligés de m’inviter à se joindre à eux pour les festivités.

En conclusion

Je ne prévois pas de renouer avec la tradition de Noël dans ma vie actuelle. Cependant, si un jour j’ai des enfants, ils auront droit à un sapin décoré, un bon repas et des cadeaux du Père Noël. Même si je ne voue pas un attachement particulier à cette fête, chacun est libre de choisir comment il souhaite la vivre : en grande pompe ou dans une atmosphère plus détendue, comme moi.

Il m’est parfois difficile de ressentir la joie propre à ces moments, mais il suffit parfois d’un événement inattendu pour réchauffer le cœur et transformer une soirée ordinaire en un instant magique. Si un jour tu te retrouves seul pour Noël, ou que les circonstances de la vie te privent du goût pour les festivités, ne te laisse pas abattre. Chaque jour peut être une opportunité pour un nouveau départ.

Les moments de bonheur ne sont pas réservés aux grandes occasions. Il ne faut pas attendre une date précise pour célébrer la vie et profiter de ce qui nous réchauffe l’âme. Les vrais miracles, eux, peuvent surgir n’importe quand, et pas uniquement à Noël.

Le réveillon de Noël est souvent synonyme de joie et de moments chaleureux, mais il peut aussi être une source de grande fatigue. Dans beaucoup de foyers, l’essentiel des préparatifs repose sur les épaules des femmes. Récemment, une mère nous a partagé son expérience : comment elle a décidé de revoir sa façon d’aborder cette période festive, refusant désormais de s’imposer des corvées épuisantes pour profiter pleinement de Noël.

Photo de couverture Andre Furtado / Pexels

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