22 Particularités cinématographiques qui révèlent les signatures visuelles de ces 8 célèbres réalisateurs
Que tu l’aies remarqué ou non, les réalisateurs les plus talentueux ont presque tous leurs propres trucs, leur signature, leur touche personnelle. Du moment où on y prête un minimum attention, on les remarque dans tous leurs films, et c’est d’ailleurs en général pour ça qu’on adore par exemple l’univers de Tim Burton où le rythme si particulier de Quentin Tarantino.
Chez Sympa, nous avons effectué une analyse approfondie des œuvres de réalisateurs célèbres, et nous partageons aujourd’hui les résultats avec toi. Pop-corn, rideau, moteur, action !
Christopher Nolan
- Dans de nombreux de ses films, Christopher Nolan présente un objet simple qui, au fur et à mesure où l’on se rapproche du dénouement final, devient presque l’objet principal du récit. C’est qui est arrivé avec la toupie dans le film Inception, la montre dans Interstellar et la photo dans Memento.
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À l’ère de la technologie numérique, Christopher Nolan reste fidèle à sa manière de filmer, toujours très réaliste. Le réalisateur n’utilise que des effets spéciaux dans les cas les plus extrêmes, ou pour améliorer le résultat de certaines scènes. C’est ainsi que la fameuse “Batmoto” dans Batman : The Dark Knight a été construite en taille réelle, et les scènes extraterrestres, comme par exemple celle de la vague géante dans Interstellar ont été tournées en Islande.
- L’une des caractéristiques principales du réalisateur est la non-linéarité de l’intrigue. Les différentes scènes de ses films peuvent être interrompues par des flashbacks ou des flashforwards (Inception). Un film peut se dérouler dans un ordre chronologique inversé (Memento), et d’autres histoires peuvent être développées en parallèle, où le passé de l’une dépend de l’avenir d’une autre.
Wes Anderson
- Dans les films de Wes Anderson, la symétrie est toujours respectée : dans presque toutes les scènes, les personnages de ses films sont parfaitement centrés.
- Le réalisateur travaille avec une forte présence de couleurs : sa palette est majoritairement monochrome, les décors semblent parfois un peu faux, et ont souvent des motifs. Wes Anderson déplace toujours l’action de ses films vers le passé, en accordant une grande attention aux costumes et à d’autres détails importants.
Quentin Tarantino
- La principale caractéristique des films de Quentin Tarantino est que l’on y déverse automatiquement un océan de sang. La violence dans le travail du réalisateur est tellement excessive qu’elle ne génère presque pas de pitié, et l’humour dans ses dialogues simples mais incroyables rend ses films mémorables.
- Un autre détail curieux caractérise également la majeure partie de ses films, à commencer par Pulp Fiction : on voit très souvent apparaître des pieds féminins. Quentin Tarantino lui-même n’a jamais affirmé que les pieds féminins représentaient pour lui un quelconque fétichisme.
Michael Bay
- “Le roi des blockbusters” est facilement reconnaissable par le rythme éffréné de ses films : en moyenne, les images de ses films changent toutes les 2-3 secondes. Pour l’œil humain, ce sont de vraies montagnes russes.
- La combinaison de couleurs préférée du réalisateur est “Teal & Orange”, un mélange d’orange et de tons bleus électriques. Cette association est universelle, car dans le spectre de la couleur orange, il y a bien entendu la peau humaine, mais de plus, Michael Bay montre souvent des images de feu et de couchers de soleil. La palette est monotone, mais dans un contexte d’images très courtes, ce contraste est tout simplement nécessaire.
- De plus, les films de Michael Bay sont faciles à reconnaître en raison de certaines images délibérément ralenties (slow motion), de discours prétentieux, et de la présence importante de drapeaux américains.
Woody Allen
- Dans plusieurs de ses films, Woody Allen déclare son amour pour New York, c’est pourquoi de nombreuses de ses histoires se déroulent là-bas, dans la ville où il est né et où il a grandi. Mais à partir des années 2000, il a commencé à avoir tendance à changer d’inspiration géographique : Match Point et Scoop ont été tournés en Angleterre, et Minuit à Paris, en France.
- En commençant par Annie Hall, dans chacun de ses films, Woody Allen utilise toujours les mêmes polices de titres : lettre blanche Windsor sur fond noir. Il aime aussi nommer ses acteurs par ordre alphabétique, quel que soit leur ordre d’apparition ou d’importance.
- Même si le réalisateur apparaît toujours lui-même dans ses films, il engage toujours quelqu’un pour jouer son propre rôle. Il joue toujours un personnage un peu névrosé, qui fait parfois des choses stupides. Dans Minuit à Paris, c’est Owen Wilson qui l’incarne, dans To Rome with Love, c’est Jesse Eisenberg.
Tim Burton
- Les “contes cinématographiques” de Tim Burton sont des hybrides de noirceur, de magie, de surréalisme et de gothique. On y rencontre de nombreux personnages et des monstres étranges, à qui il arrive toujours des choses incroyables, et parfois mystiques.
- Beaucoup de films de Tim Burton sont imprégnés de couleurs froides, où même le noir et le blanc semblent être un peu délavés. Et toujours au moins un personnage dans le film a un visage terne et poussiéreux. Cette apparence donne au personnage et à son environnement une atmosphère encore plus sombre.
- Et bien sûr, dans presque tous ses films, Tim Burton travaille avec ses acteurs fétiches : Johnny Depp et Helena Bonham Carter.
Edgar Wright
- Le vrai maître de la comédie visuelle, Edgar Wright, parvient toujours à plaisanter avec la caméra. Des actions routinières, par leur assemblage rapide, acquièrent une apparence légère et nouvelle.
- Plusieurs fois, Edgar Wright utilise un écran multiple, divisant en deux images l’action du film. Il réalise ainsi un assemblage d’images très original, séparant ou reliant les événements entre eux.
- Les films de ce réalisateur peuvent également être reconnus par la multitude de références qu’il fait à d’autres films, jeux vidéo ou à la culture générale populaire. Et bien sûr, Edgar Wright, en tant que véritable mélomane, accorde une attention toute particulière aux bandes sonores.
Guy Ritchie
- Il est très facile de reconnaître le style de Guy Ritchie par ce que l’on appelle la clip-edition : la dynamique alterne entre le statique, le zoom et l’image figée. Ainsi, par exemple, toute l’intrigue du film Arnaques, Crimes et Botanique est présentée au spectateur en seulement 1 minute et 20 secondes.
- L’un des trucs préférés de Guy Ritchie est la voix off de l’un des personnages du film. Cela crée une atmosphère de confiance avec le spectateur, et l’aide à naviguer à travers les événements.
- Guy Ritchie peut être appelé le “génie de la comédie criminelle”, car c’est précisément dans ce genre qu’il a fait ses meilleurs films. Il met au premier plan le côté underground de Londres, où les héros parlent cockney avec un terrible accent, lâchent des répliques marginales et ont constamment des ennuis.
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