Cette Chose Peut Faire Échouer la Prochaine Mission Lunaire
La NASA a des projets incroyables pour la Lune. À commencer par son prochain programme lunaire ambitieux, Artemis Two, par exemple. L’objectif est de faire atterrir des astronautes, dont la première femme et le premier homme de couleur, sur la Lune d’ici 2024. Artemis vise à établir une présence durable sur la Lune. Ils prévoient d’établir une passerelle lunaire — une sorte de station spatiale en orbite autour de la Lune — qui servira de point d’ancrage pour les prochains alunissages.
Et n’oublions pas les atterrisseurs lunaires ! Les scientifiques développent actuellement la puissante fusée du système de lancement spatial, qui propulsera le vaisseau Orion transportant à son bord des astronautes vers la Lune. Et puis, il y a le système d’alunissage humain (ou HLS), un atterrisseur lunaire de pointe qui se posera délicatement sur la surface de la Lune, permettant aux astronautes de l’explorer et d’y mener des expériences scientifiques étonnantes. Cette fois-ci, la NASA ne fait pas cavalier seul. Elle s’associe à des partenaires internationaux, comme l’Agence spatiale européenne, pour faire de ce rêve lunaire une réalité !
Mais tous ces rêves merveilleux pourraient être gâchés... par quelque chose qui semble tout petit et insignifiant à première vue. Imagine plutôt : pas d’atmosphère, pas d’air à respirer, et soudain, une brume mystérieuse et des rayons lumineux apparaissent au lever et au coucher du soleil. C’est comme si la lune nous donnait un spectacle céleste... Mais il y a un revers à cette médaille. Au cours de la mission Apollo 17 en 1912, ce spectacle magnifique n’a cesser de faire éternuer l’un des astronautes de la NASA, Harrison Schmitt, et de lui faire pleurer les yeux. Il a appelé cela le “rhume des foins lunaire”.
Cette fièvre mystérieuse a frappé les douze astronautes qui ont marché sur la lune. Des crises d’éternuement au nez bouché, ces astronautes ont ressenti des symptômes semblables à ceux d’un rhume terrestre. Il aura fallu plusieurs jours pour que les réactions s’estompent ! Cet événement a conduit à une découverte sur la poussière lunaire... et sa face cachée. Lorsque les scientifiques ont découvert l’existence de pareils rayons, ils ont retroussé leurs manches et se sont penchés sur leur origine. Et voici ce qu’ils ont découvert : ces bandes lumineuses rayonnantes étaient en fait causées par la lumière du soleil qui se faufilait à travers des couches de poussière lunaire minuscule. Cette poussière, composée d’infimes particules et d’éclats de verre tranchants, était omniprésente.
Et il s’est avéré que cette poussière lunaire était des plus sournoises. Elle a entraîné toute une série de problèmes. Les astronautes qui se sont retrouvés avec une vision trouble n’étaient encore qu’un début... Ce fauteur de troubles est allé encore plus loin, en endommageant de précieux équipements et en provoquant des dysfonctionnements électroniques. Il est même allé jusqu’à corroder des composants, dégageant une odeur de poudre à canon à l’intérieur du module spatial. La poussière s’accroche à tout, recouvrant les surfaces telle une couverture malicieuse. Elle peut obstruer les équipements, pénétrer dans des machines délicates et même abîmer les combinaisons spatiales des astronautes.
En 1972, les choses se sont à nouveau gâtées. Les astronautes d’Apollo 17 ont vécu un véritable cauchemar. Après seulement vingt-deux heures de balade sur la surface lunaire, leurs combinaisons spatiales ont subi des dommages irréparables. Oui, oui, tu as bien entendu : irréparables ! La poussière a réduit la mobilité des astronautes, ce qui les a empêchés de se déplacer et d’effectuer leurs petits bonds sur la lune avec grâce. Et quels que soient les efforts déployés pour la nettoyer, elle demeurait accrochée, laissant les combinaisons spatiales dans un piteux état.
Comme tu peux le constater, cela pose de sérieux problèmes pour les futures missions lunaires. Mais nos intrépides scientifiques ne baissent pas les bras. Pour résoudre ce problème, ils doivent comprendre comment se forme la poussière lunaire et pourquoi elle est si collante. Ils ont découvert que tout commençait par les impacts des météorites. Lorsque ces roches spatiales s’écrasent sur la lune, elles génèrent une fine poussière qui emplit l’air. Parfois, ces impacts provoquent même la fonte de certains minéraux, formant des éclats de verre tranchants qui se mêlent à la poussière. C’est une véritable métamorphose lunaire !
La poussière est également saturée de silicate, un matériau que l’on trouve couramment sur les planètes volcaniques. L’inhalation de silicate peut provoquer de graves problèmes pulmonaires chez les mineurs terriens, alors tu peux aisément imaginer les problèmes qu’elle peut causer sur la Lune... Une étude récente a révélé qu’une seule poignée de réplique de poussière lunaire était suffisamment nocive pour détruire jusqu’à 90 % des poumons et des cellules cérébrales qui y étaient exposés ! Mais il y a pire. La faible gravité sur la Lune permet à ces minuscules particules de flotter beaucoup plus longtemps et de pénétrer plus profondément dans les poumons. Imagine que tu respires pendant des mois des particules cinquante fois plus fines qu’un cheveu humain : c’est la porte ouverte à tous les maux ! Et vois-tu, sur la surface de la Lune, les choses sont un peu différentes d’ici... Il n’y a pas de tempêtes, de pluie ou de fortes rafales de vent pour souffler cette poussière. Il n’y a pas non plus d’atmosphère pour protéger la surface.
Ainsi, en l’absence des forces naturelles d’érosion par le vent et l’eau que l’on observe sur Terre, ces particules sèches restent en place de manière persistante. Et, pour rendre les choses encore plus compliquées, la Lune est constamment soumise aux radiations du Soleil. Cette exposition confère à la poussière une charge électrique. Les vents solaires créent des particules chargées positivement et négativement. Ces particules bourdonnent, se repoussent les unes les autres et donnent naissance à ces bandes lumineuses rayonnantes dont les astronautes d’Apollo 8 ont été témoins. C’est comme une soirée disco sur la Lune !
L’Agence spatiale européenne a réuni une équipe d’experts pour étudier la poussière lunaire. Ils travaillent avec de la poussière lunaire simulée, extraite d’une région volcanique en Allemagne, afin de comprendre son comportement et ses effets. Les ingénieurs doivent également trouver un moyen de protéger les futurs astronautes et leur équipement. Ceux de la NASA veulent créer des combinaisons spatiales capables de survivre non pas à une, ni à dix, mais à une centaine de sorties extravéhiculaires sur la surface lunaire ! Cela reviendrait à passer huit cents heures à explorer notre satellite !
En outre, la NASA a lancé le Breakthrough, Innovative & Game-changing Idea Challenge en 2021. Il était ouvert aux étudiants universitaires les plus brillants du monde entier. Ces jeunes esprits se sont mis à plancher et ont généré une vague de solutions innovantes. Ils ont par exemple proposé d’utiliser des fibres spéciales conductrices d’électricité, inspirées des poils duveteux des chinchillas. Tout comme les chinchillas parviennent à rester à l’abri de la poussière, ces fibres permettraient de tenir la poussière lunaire à distance. Un compagnon à fourrure qui donne un coup de main aux astronautes, n’est-ce pas adorable ?
Une autre idée brillante concerne une brosse chargée électriquement et activée par les rayons UV. Un peu comme une baguette magique qui éliminerait la poussière d’un simple revers. Abracadabra, la poussière lunaire disparaît ! N’oublions pas non plus les tissus inspirés d’insectes adaptés. Ces insectes possèdent des structures qui recueillent le pollen et repoussent les poussières indésirables. Nos ingénieux étudiants se sont donc dit : “Pourquoi ne pas imiter cela ?” Ils ont conçu un tissu aux propriétés similaires, créant ainsi un bouclier contre les particules lunaires sournoises.
Ce qui est remarquable dans ces idées, c’est qu’elles utilisent toutes le pouvoir de la charge électrique pour lutter contre la poussière. Elles la repoussent astucieusement des combinaisons spatiales, les gardant propres et indemnes. Même si toutes ces trouvailles semblent excellentes, les scientifiques de la NASA ont mis au point une autre solution, encore meilleure : les nanotubes de carbone ! C’est une excellente façon de révolutionner le tissu des combinaisons spatiales. Qu’est-ce qui rend ces nanotubes de carbone si spéciaux ? Ils possèdent des super-pouvoirs étonnants. Tout d’abord, ils sont supraconducteurs, ce qui signifie qu’ils peuvent conduire l’électricité comme pas deux. C’est comme si un éclair se retrouvait emprisonné dans un tube microscopique !
De plus, ces nanotubes de carbone sont plus résistants que les météorites les plus coriaces. Ils ont la capacité de résister à l’hostilité de l’environnement lunaire, où même un grain de poussière peut causer des problèmes. Imagine une combinaison fabriquée dans un matériau plus résistant que la cape de Superman ! Les scientifiques de la NASA ont donc décidé d’intégrer ces extraordinaires nanotubes de carbone dans le tissu de la combinaison spatiale. Des électrodes ont été soigneusement intégrées dans la couche extérieure du tissu, ce qui en fait un atout non négligeable.
Mais comment se débarrasser de la poussière lunaire ? C’est là que la science électrisante revient à la charge. Lorsqu’elles sont activées par un courant alternatif spécial, ces électrodes créent de puissants champs électriques. Ceux-ci fonctionnent comme des aimants, repoussant les particules de poussière chargées et non chargées loin de la combinaison spatiale. Imagine une sorte de soirée dansante, où les particules de poussière seraient les invités indésirables et où les champs électriques sont les videurs, qui les escortent rapidement vers la sortie. Grâce à cette technologie, la poussière lunaire n’aurait aucune chance contre nos astronautes !
Le bon côté des choses, c’est que le sol lunaire peut être utilisé pour fabriquer des briques pour les abris. Il peut également permettre d’en extraire l’oxygène nécessaire aux astronautes pour survivre sur la Lune pendant de longues périodes. Lorsque la vie te procure des citrons, fais de la limonade, pas vrai ? Encourageons donc l’équipe de rêve de la NASA qui se lance dans cette quête lunaire épique. Espérons qu’ils parviendront à leurs fins et que la prochaine mission lunaire ne posera pas de problème majeur. Restez donc à l’écoute !