Cette femme explique pourquoi elle a décidé de facturer sa propre famille pour le repas de Noël

À 63 ans, Caroline Duddridge est une retraitée à la tête d’une grande famille comptant cinq enfants et six petits-enfants. Depuis le décès de son mari en 2015, elle a pris la décision de facturer ses convives pour le repas de Noël et voici comment elle explique sa décision.

Une mesure justifiée

Chaque année, Caroline Duddridge vérifie que sa famille ait effectué le paiement avant le 1er décembre pour le repas de Noël. Si certains traînent les pieds et émettent des réticences, par exemple en invoquant des retards de salaire, elle insiste jusqu’à ce que chacun finisse par s’acquitter de sa part, explique-t-elle.

" Je sais que beaucoup de gens vont critiquer l’idée de faire payer pour le repas de Noël, mais cela ne me préoccupe pas. Ce n’est pas une question de vol, c’est simplement une approche pragmatique pour budgétiser les dépenses et répartir équitablement les coûts parmi tous les convives à table “, affirme-t-elle.

Elle ajoute : ” S’attendre à ce qu’une seule personne paie pour tout le repas, le prépare, nettoie, et prenne en charge les dépenses liées à l’électricité et au chauffage, c’est excessif. La somme que je facture pour le repas inclut les frais d’électricité. Pour moi, c’est une mesure tout à fait justifiée... C’est la seule façon de procéder. "

Sa situation financière

Après le décès de son mari, Caroline Duddridge a pris la décision de faire payer le repas de Noël. À l’époque, elle travaillait à mi-temps en tant qu’assistante d’éducation et bénéficiait d’une pension de veuve. Cependant, concilier les deux sources de revenus était devenu difficile. Actuellement, elle ne vit que de sa pension de veuve, d’un montant de 1000 £ par mois, soit 1165,58 €. " Comme de nombreuses mères et grands-mères qui continuent à préparer le repas de Noël, je ne pouvais pas couvrir le coût des cadeaux et de tout le repas “, dit-elle.

Aujourd’hui, Caroline Duddridge indique que son budget alimentaire ne cesse de réduire sa capacité à ” acheter de moins en moins " de nourriture. Cette grand-mère prévoit donc de passer de nombreuses heures à chercher des bonnes affaires et à réaliser des économies lors de ses visites dans les supermarchés.

La participation financière variable

Pour garantir que tout le monde participe, Caroline Duddridge a mis en place des contributions variables au sein de sa famille. Ses deux fils contribuent avec 15 £ (environ 17,50 €), tandis que ses trois filles, travaillant à temps partiel pour s’occuper de leur famille, versent 10 £ (11,60 €). Les conjoints paient le même montant. Quant aux petits-enfants, elle demande 5 £ (5,80 €) pour ceux de plus de 5 ans et 2,5 £ (2,90 €) pour les moins de cinq ans.

Naturellement, cette participation financière n’est pas sans contrepartie. En plus de savourer un délicieux repas fait maison sans devoir cuisiner, chaque membre de la famille a son mot à dire sur le menu, et les choix culinaires sont pris collectivement. Caroline Duddridge s’attend également (et à juste titre) à ce que ses invités aident au service.

“Je suis pragmatique”

" ... Il est injuste de s’attendre à ce qu’une seule personne paie et fasse le repas entier. Je connais des mamans qui se sentent coupables si elles n’assument pas tout, en cuisinant un repas géant sans demander à personne de contribuer, mais je suis pragmatique “, explique Caroline Dubbridge.

Elle est consciente que sa décision, bien que justifiée, peut susciter des débats. En plus de sa situation financière qui ne lui permet pas de supporter seule le coût de la fête, elle regrette que Noël ait perdu sa véritable signification : ” J’aime la joie de Noël et le rassemblement de ma famille, mais maintenant, c’est devenu tellement commercial. Les gens sont submergés, c’est trop. Un bon repas en famille et un cadeau fait avec amour, c’est tout ce dont j’ai besoin... "

Ces 10 erreurs dans la série Lupin ont échappé à l’attention des fans les plus attentifs.