Des scientifiques ont trouvé les planètes les plus terrifiantes de l’univers

C’est curieux
Il y a 7 mois

TrEs-2b est une planète où la nuit ne finit jamais. Et ce n’est pas une nuit habituelle avec des étoiles qui brillent dans un ciel magnifique — là il fait nuit noire et une chaleur torride. TrEs-2b est une géante gazeuse environ une fois et demie plus massive que Jupiter, et sa surface absorbe mieux la lumière que le charbon de bois. Elle pourrait aussi avoir une faible lueur rouge foncé à cause de son air brûlant, qui est aussi chaud que de la lave.

Dans le système stellaire de 55 Cancri, il y a cinq planètes, dont quatre sont des géantes gazeuses semblables à Jupiter et Saturne. Mais la cinquième — ou plutôt la première, car elle est la plus proche de l’étoile — diffère des autres de façon tout à fait effrayante. 55 Cancri E est si proche de son étoile que la moitié de la surface de la planète est un véritable océan de lave en fusion. L’autre moitié est dans une obscurité éternelle car elle ne voit jamais le soleil — la planète est toujours tournée vers son étoile d’un seul côté. Entre le brûlant et l’obscurité, il y a la zone crépusculaire — une fine bande de néant lugubre.

HD 189733 b est la seule exoplanète dans l’orbite de son étoile, et à première vue, elle est plutôt jolie : des tourbillons bleus et blancs formant de merveilleux motifs à sa surface. Mais ces couleurs chatoyantes proviennent en fait de particules de silicate dur dans l’atmosphère de la planète, ce qui signifie qu’il y pleut du verre. Mais le pire, c’est que les vents atteignent la vitesse de 8 700 km/h, soit presque Mach 7. À titre de comparaison, la vitesse du vent le plus rapide sur Terre est de 409 km/h, soit plus de 20 fois moins. Ainsi, le verre qui tombe du ciel se déplace horizontalement à des vitesses hypersoniques, déchiquetant tout sur son passage.

Le système suivant abrite trois exoplanètes, qui sont toutes lentement détruites par leur propre étoile. Cela se produit parce que cette étoile n’est pas ordinaire — c’est un pulsar, le noyau d’une étoile explosée qui tourne rapidement. Il crée de puissantes impulsions électromagnétiques dans plusieurs directions, tout en tournant à plusieurs milliers de fois par seconde. Par conséquent, les planètes en orbite autour de cette étoile déchue sont lentement rongées et finiront par disparaître entièrement.

Kepler-70 est une étoile naine bleue chaude, qui a explosé en géante rouge il y a environ 18 millions d’années. À l’époque, elle était orbitée par au moins deux planètes, dont la plus proche était une géante gazeuse semblable à Jupiter. Elle s’appelait Kepler70b, et elle existe toujours, mais l’étoile géante l’a consumée et transformée en un monde rocheux brûlant. Actuellement, c’est l’une des planètes les plus chaudes jamais découvertes : sa température est plus élevée que la surface de notre Soleil. Elle a eu de la chance de survivre au temps passé à l’intérieur de l’étoile, mais elle est en train d’être vaporisée, et n’existera probablement plus dans un avenir proche.

WASP-12b est l’une des planètes les plus étranges et tristes qui existent. L’énorme gravité de son étoile, combinée à la composition gazeuse de la planète, font que l’étoile dévore lentement sa protégée. WASP-12b a déjà pris la forme d’un œuf, étirée vers son impitoyable soleil, et elle ne peut rien faire pour inverser la tendance. Dans 10 millions d’années encore, la planète succombera inévitablement à l’appétit de l’étoile vorace.

Si tu t’es déjà demandé ce que c’était que de marcher sur de la glace et des charbons ardents en même temps, Gliese 436-b est une planète qui t’en donnerait un exemple frappant. Étant extrêmement proche de son soleil, cette exoplanète de la taille de Neptune affiche des températures plus chaudes qu’un four ardent. Et pourtant, elle est recouverte de glace qui brûle sans cesse. Cette glace est beaucoup plus dense en raison de l’énorme gravité de la planète. Elle reste solide même dans des conditions extrêmes et ne fond pas.

Vénus, la jumelle maléfique de la Terre, a aussi sa place sur cette liste de mondes effrayants. La deuxième planète en partant du Soleil a une atmosphère si épaisse et chargée de nuages que sa surface est bien plus chaude que celle de Mercure. Des éruptions volcaniques secouent constamment Vénus, il y règne un effet de serre suffocant, et ces nuages ne sont pas faits d’eau mais d’acide sulfurique, qui se condense et pleut sur le sol, ajoutant à la fournaise ambiante. Mais même si tu étais assez courageux — ou insensé — pour essayer de passer à travers ces nuages, tu ne pourrais probablement pas : les vents sont aussi forts que certains des ouragans les plus puissants sur Terre.

Voilà un nom très long pour une planète très, très froide. Bien que son étoile hôte ne soit pas très éloignée, il s’agit d’une petite naine rouge plutôt froide dont la lumière et la chaleur atteignent à peine la planète. Les températures y descendent jusqu’à −223°C, ce qui n’est que très légèrement moins froid que le zéro absolu. L’exoplanète est donc sombre, lugubre et couverte de glaces éternelles qui ne dégèlent jamais. Néanmoins, si elle possède un noyau rocheux, elle peut générer de la chaleur, donc il y a une chance que des choses inconnues et étranges se cachent sous sa surface gelée.

Dimidium, située à environ 50 années-lumière de notre système solaire, est une planète hostile à tout être vivant à bien des égards. Elle est en rotation synchrone avec son soleil, ce qui signifie qu’un de ses côtés est toujours tourné vers l’étoile, tandis que l’autre est toujours dans l’ombre. Le côté chaud est chauffé à plus de 980°C, et est perpétuellement balayé par des vents atteignant 1 000 km/h. Bien que Dimidium soit une géante gazeuse, elle contient une grande quantité de fer, qui fond et s’évapore dans l’atmosphère, créant des nuages. Et lorsque ceux-ci se refroidissent, ils tombent sur la surface sous forme d’une pluie infernale de fer fondu.

L’oxygène est généralement considéré comme un élément susceptible d’apporter la vie à une planète, mais ce n’est absolument pas le cas sur Osiris. Les scientifiques ont été choqués de trouver de l’oxygène sur cette planète — ou plutôt autour d’elle — car elle est 8 fois plus proche de son étoile que Mercure ne l’est du Soleil. Cette distance extrême fait d’Osiris un endroit où tout ce qui peut brûler le fait. La distance est aussi responsable de l’orbite très courte de la planète autour de son étoile : une année sur Osiris correspond à seulement 3,5 jours sur Terre. De plus, l’atmosphère de la planète est constamment soufflée par la chaleur de son soleil.

COROT exo-3b n’est ni aussi chaude, ni aussi froide que certaines des autres sur cette liste, mais elle instille une terreur autrement plus insidieuse. C’est une géante gazeuse, d’une taille similaire à celle de Jupiter, mais 20 fois plus dense. Cela fait que la gravité de cette exoplanète pèse sur tout ce qui se trouve à sa surface 50 fois plus fort qu’elle ne le ferait sur Terre. Marcher dessus causerait ta perte, car tu serais immédiatement écrasé par la densité de son atmosphère.

COROT-7b est un autre monde semblable à un four : sa température quotidienne est de plus de 2 200 °C. Combiné à sa surface rocheuse, elle arbore un paysage infernal : les roches sur le sol bouillonnent et s’évaporent dans l’atmosphère, où elles se refroidissent et finissent par retomber sur la surface en une pluie de soufre. La chose la plus triste à propos de COROT-7b est qu’elle aurait pu être autrefois une géante gazeuse dont l’atmosphère a été anéantie en raison de la chaleur, ne laissant que le noyau brûlé.

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