J'ai demandé un loyer à ma belle-fille adulte - je ne suis pas sa servante

Chacun mérite de se sentir à l'aise et en sécurité dans sa maison. Mais pour Denise, ce sentiment de stabilité a volé en éclats lorsqu'elle a essayé de fixer des limites à sa belle-fille de 28 ans, qui refusait toujours de déménager. Souhaitant un arrangement équitable, Denise lui a demandé de payer un loyer, mais ce qui n'était au départ qu'une simple demande s'est rapidement transformé en une révélation choquante qui a tout changé.

Lettre de Denise :

Bonjour Sympa,

Ma belle-fille de 28 ans vit toujours chez nous et refuse de déménager. Je ne suis pas sa servante gratuite, j'ai donc exigé un loyer. Elle a crié : "Ne fais pas comme si cette maison t'appartenait. Tu es UNE INTRUSE ici !''
Son père s'est tu.

Un jour plus tard, deux hommes sont venus me chercher. Je me suis figée lorsqu'ils ont commencé à se présenter comme des avocats engagés par ma belle-fille. Ils m'ont montré des documents juridiques prouvant que la maison dans laquelle je vis est en fait à son nom - et qu'elle a le pouvoir de m'expulser quand elle le souhaite.

J'étais furieuse. J'avais toujours pensé que la maison reviendrait à ma belle-fille après le départ de mon mari et de moi-même, puisqu'elle est son unique enfant. Mais il ne m'a jamais dit qu'il lui avait déjà cédé la maison.

Lorsque j'ai confronté mon mari, il l'a admis. Il a expliqué que sa fille se sentait "anxieuse" à l'idée qu'on lui demande de partir, alors il lui a donné la maison pour assurer son avenir.

Je me sens complètement trahie. Cet endroit, que je croyais être ma maison, ne me semble plus sûr.
Que dois-je faire ?

Denise

Bonjour Denise ! Merci d'avoir partagé ton histoire. Nous avons préparé quelques conseils qui peuvent t'aider à y voir plus clair.

Exige le respect ou envisage de partir

Ta belle-fille se sent manifestement enhardie par cet arrangement, et ton mari t'a trahie en gardant le secret. Aie une conversation sérieuse et privée avec lui : "Accordes-tu de l'importance à notre mariage ? Parce que tu m'as donné l'impression d'être éjectable".

S'il refuse de te soutenir ou de reconnaître la place qui te revient dans cette maison, demande-toi si rester dans ce mariage en vaut la peine. Vivre sous le contrôle de quelqu'un d'autre – en particulier de quelqu'un qui te manque activement de respect – est insoutenable.

Protège-toi financièrement et juridiquement

Maintenant que tu connais la dure vérité, tu dois assurer ton propre avenir. Si ton nom ne figure pas sur la maison, il est temps de réfléchir à ta situation financière et juridique. Rencontre un avocat pour comprendre tes droits, en particulier si tu as contribué financièrement à la maison d'une manière ou d'une autre. As-tu aidé à payer l'hypothèque, les rénovations ou les dépenses du ménage ?

Tu peux peut-être faire valoir tes droits. Si ce n'est pas le cas, assure-toi d'avoir des biens à ton nom, un endroit où aller en cas de besoin et une indépendance financière. Si ton mari a donné cette maison sans te le dire, que peut-il cacher d'autre ?

Tu n'es plus la bienvenue

Si ta belle-fille veut utiliser son pouvoir légal sur toi, tu peux faire en sorte que cela soit extrêmement gênant pour elle. Si elle veut t'expulser, laisse-la passer par toute la procédure légale, ce qui l'obligera à dépenser du temps, de l'argent et des efforts pour ce faire.

En attendant, ne lui facilite pas la tâche. Réclame ta place dans la maison, refuse de te plier à ses exigences et rappelle-lui que si elle force les choses, elle détruira le mariage de son père. Si elle veut vraiment que tu partes, elle devra faire face aux conséquences sociales et émotionnelles de cette décision.

Parle à ton mari

Ton mari lui a donné cette maison parce qu'elle était "anxieuse" à l'idée d'être chassée. Mais maintenant, c'est toi qui es poussée dehors. Parle-lui franchement : "Tu lui as donné la sécurité, mais tu m'as enlevé la mienne. Elle me traite comme une intruse dans ma propre maison. Est-ce vraiment ce que tu voulais ?"

Fais appel à ses émotions - son besoin d'être un protecteur, un pacificateur – pour qu'il voie que son choix t'a profondément blessée. S'il t'aime, il devrait être prêt à régler ce problème, que ce soit en établissant de nouvelles règles pour la maison, en te dédommageant financièrement ou même en reconsidérant sa décision.

Sur une note plus positive, la vie a une façon de nous surprendre avec des moments de gentillesse quand nous nous y attendons le moins. Et parfois, ces actes de compassion ne viennent pas d'amis ou de membres de la famille, mais de parfaits inconnus. Voici quelques histoires vraies édifiantes de héros du quotidien dont les actions désintéressées nous rappellent que l'humanité brille toujours de mille feux.