J’ai refusé d’adopter la nièce de mon mari — maintenant il dit que je suis sans cœur

Éducation
Il y a 6 heures

La famille est sans aucun doute une priorité absolue. Mais parfois, nous sommes confrontés à des choix qui, bien que destinés à aider un proche, pourraient profondément affecter notre propre vie de manière inattendue et durable. L’une de nos lectrices, Anna, nous a récemment contactés pour nous faire part de son histoire. Son mari souhaite adopter sa jeune nièce, mais Anna est convaincue que ce n’est pas la bonne décision pour eux.

Cher Sympa,

Mon mari, Daniel, et moi nous sommes récemment mariés, et nous planifions avec enthousiasme de construire une vie — et éventuellement une famille — ensemble. Mais il y a quelques jours, Daniel m’a fait part d’un événement qui m’a complètement bouleversée.

Il m’a dit que sa nièce de 6 ans, Lily, pourrait bientôt se retrouver sans maison et qu’il voulait que nous l’adoptions.

Pour en savoir un peu plus sur le contexte : Daniel a une sœur, Emilie, qui est mère célibataire. Je ne l’ai rencontrée qu’une fois brièvement, mais je sais qu’elle traverse une période très difficile. On a récemment diagnostiqué chez Emilie une maladie chronique grave qui évolue rapidement. Elle a fait des allers-retours à l’hôpital et les médecins disent qu’elle pourrait ne plus être en mesure de s’occuper de Lily très longtemps.

Les services de l’enfance sont déjà intervenus et évaluent si Lily a besoin d’être placée temporairement. En raison de son état de santé et de son système de soutien limité, Emilie a accepté de confier la tutelle à quelqu’un en qui elle a confiance, Daniel.

Daniel est déterminé à intervenir. Il dit que c’est la bonne chose à faire et qu’il ne pourrait pas se regarder dans une glace si sa nièce se retrouvait placée dans une famille d’accueil. Mais pour moi, ça va trop vite.

J’ai dit à Daniel que je n’étais pas prête à assumer la responsabilité d’élever un enfant, surtout un enfant qui a subi un traumatisme et dont la vie est sur le point d’être bouleversée. Ce n’est pas ce que j’avais imaginé lorsque nous avons parlé de fonder une famille. Je rêvais d’avoir nos propres enfants un jour, lorsque nous serions tout à fait prêts.

Daniel était dévasté. Il a tapé de la main sur la table et a dit : “Comment peux-tu être aussi cruelle ? Si tu n’acceptes pas de l’adopter, je divorce”. Depuis, il ne m’a presque pas parlé, et quand il le fait, c’est surtout de la tension ou de la culpabilité qui ressort.

Je suis déchirée. Je l’aime. Je veux le soutenir. Mais j’ai aussi l’impression que ma propre voix est noyée dans cette crise. Je ne veux pas nuire davantage à notre relation, mais je ne peux pas non plus ignorer mes sentiments.

Que dois-je faire ?

Merci de votre aide,
Anna

Bonjour Anna ! Merci de nous avoir contactés. Voici quelques conseils qui, nous l’espérons, te seront utiles.

1. Favoriser une communication ouverte et honnête

Dans un premier temps, il revient aux deux partenaires de partager ouvertement leurs sentiments et leurs préoccupations et de s’écouter sans se juger. Cela permet d’améliorer la compréhension et de réduire les tensions lors des conversations difficiles.

2. S’informer sur la tutelle et l’adoption

Entre en contact avec des groupes de soutien et des ressources pour les familles adoptives et les familles sous tutelle afin de partager vos expériences, d’obtenir des conseils et de réduire le sentiment d’isolement.

3. Prendre le temps de réfléchir individuellement et collectivement

Il est important de laisser de la place à la réflexion individuelle, puis de se réunir pour discuter de l’état de préparation et des attentes, afin d’éviter les décisions hâtives.

4. Rechercher un soutien professionnel et social

Le conseil conjugal peut renforcer la communication, la coopération et le respect mutuel, ce qui est vital lorsque l’on est confronté au stress de la tutelle ou de l’adoption. La thérapie peut également aborder les sentiments de culpabilité ou de ressentiment.

5. Donner la priorité au bien-être de l’enfant

Offrir à un enfant un environnement sûr, stable et stimulant est essentiel à sa guérison et à son développement. L’instauration de routines cohérentes, de limites claires et d’un espace qu’il peut personnaliser favorise un sentiment de sécurité et d’appartenance. La création d’une atmosphère chaleureuse et encourageante, où l’enfant se sent valorisé, facilitera sa transition et favorisera sa résilience.

Dans ce genre de situation, il n’y a pas de réponse facile. Lorsque la famille, l’amour et les limites personnelles entrent en conflit, les émotions sont vives et les décisions peuvent façonner des vies à jamais. Que tu sois du côté d’Anna ou que tu comprennes le point de vue de son mari, une chose est claire : la communication ouverte, l’empathie et l’honnêteté sont essentielles lorsque l’on est confronté à des choix qui changent la vie. Tu trouveras d’autres articles ici.

Photo de couverture Kaboompics.com / Pexels

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