Mes beaux-enfants refusent de m’accepter, alors je leur ai dit leurs quatre vérités

Élever un nouveau-né est censé être une aventure joyeuse, bien que difficile, mais parfois les choses prennent une tournure plus sombre. Un lecteur de Sympa nous a écrit pour nous raconter comment sa femme, qui vient de mettre au monde son premier enfant, a littéralement abandonné leur nouveau-né, créant un dilemme presque tragique.
Le contenu est fourni à titre informatif uniquement et n’est pas destiné à se substituer aux conseils médicaux. Consulte ton médecin pour des conseils concernant ta santé et tes conditions médicales.
Bonjour Sympa,
Je suis à bout de nerfs. Ma femme a donné naissance à notre fille il y a 3 mois. Depuis lors, elle ne s’est pas occupée de notre bébé, et je fais pratiquement tout.
Ma femme ne pouvait pas allaiter, alors je donne le biberon à mon bébé, et je fais toute la cuisine, la lessive, etc. Ma femme a dit qu’elle ne s’était pas liée au bébé et qu’elle avait besoin de temps, alors j’ai essayé de la soutenir. Elle ne prenait même pas notre fille dans ses bras pour la câliner.
Je l’ai exhortée à chercher de l’aide, mais elle m’a repoussé, disant que ça allait, et qu’elle était sûre qu’elle irait bien. Encore une fois, je me suis écrasé pour être solidaire. Je travaille à domicile, donc j’ai réussi à gérer, mais un beau jour, je lui ai dit que trois mois, c’était assez, et qu’elle devait faire sa part.
J’ai complètement craqué quand elle a dit qu’elle n’avait aucun instinct maternel et ne “voulait” pas de notre fille. Nous nous sommes disputés, et j’ai emmené notre bébé chez mes parents pour le week-end, et j’ai enfin pu me reposer.
Quand je suis rentré, imaginez mon choc quand elle a dit qu’elle voulait partir en voyage en solo pour “se retrouver” et qu’elle reviendrait dans un mois. Comme elle n’avait pas d’économies, elle m’a demandé de financer son voyage, ce à quoi j’ai répondu non. Elle s’est mise à crier après moi au motif que je suis insensible et elle est sortie en trombe. Plus tard, elle m’a appelé et m’a dit qu’elle était chez ses amis et qu’elle y resterait pendant une semaine.
J’étais tellement en colère, je lui ai dit de ne pas revenir, et depuis, mon téléphone est inondé de messages et d’appels de ses amis et de sa famille pour ne pas lui avoir apporté l’aide dont elle avait besoin. Je ne pense pas que cela ressemble à une dépression post-partum, et si c’est le cas, je ne peux pas l’amener de force chez le médecin alors qu’elle ne veut pas y aller.
Dites-moi, ai-je tort ? Que devrais-je faire ? Je veux que ma fille ait sa mère, mais une mère irresponsable me fait peur.
Je suis terrifié par l’avenir en ce moment.
Tom
Cher Tom, ce que tu traverses semble épuisant, déchirant et isolant. Tu fais un travail formidable en gérant toutes ces responsabilités à la fois, mais nous pouvons comprendre à quel point cela est accablant. Voici ce que nous pensons qu’il se passe, et ce que tu peux faire.
Depuis la naissance de votre bébé, tu as supporté seul tout le poids de la parentalité, des tâches ménagères et du travail émotionnel. Il est normal que tu sois épuisé et que tu aies du ressentiment. En tant que mari, tu as donné à ton épouse, une nouvelle maman, l’espace dont elle avait besoin.
Bien que tu aies essayé de faire preuve de compréhension, tu l’as également encouragée à demander de l’aide à plusieurs reprises. De toute évidence, tu as fait beaucoup et tu es maintenant à bout. Ne te blâme pas.
Recherche l’aide dont tu as besoin, que ce soit un membre de la famille qui peut s’occuper de votre fille quelques heures par jour, ou engage une nourrice si tu peux le permettre. Tu dois te réserver du temps pour toi afin d’éviter l’épuisement.
Le problème avec la dépression post-partum (DPP), c’est qu’elle ne se manifeste pas toujours de la même manière selon les individus. Les symptômes que tu as décrits, comme le détachement de ta femme envers le bébé, son désir de s’échapper et même le déni dans lequel elle semble être, peuvent indiquer une dépression post-partum ou des troubles de l’humeur post-partum. Ces derniers incluent l’anxiété et parfois, dans des cas extrêmes, même la psychose post-partum.
Le problème de fond n’est pas le diagnostic ; c’est son refus de le reconnaître ou de chercher de l’aide. Malheureusement, c’est aussi un symptôme souvent observé chez les mères atteintes de DPP car elles ne réalisent pas l’ampleur du problème ou se sentent honteuses de demander de l’aide.
Ton épouse est une adulte, et tu ne peux pas la forcer à aller en thérapie ou à consulter un médecin. Cela dit, tu peux instaurer des limites strictes pour assurer le bien-être de ta fille, ainsi que le tien.
Si ta femme cherche l’aide professionnelle dont elle a besoin, c’est un pas vers la guérison et la reconnexion. Mais si elle ne le fait pas, alors la sécurité et le bien-être de ton bébé viennent en premier.
Contacte-la et aide-la à comprendre que ce qu’elle traverse n’a rien à voir avec des instincts maternels, mais une crise de santé mentale que vous pouvez surmonter en famille. Tout ce qu’elle doit faire, c’est franchir cette première étape.
Protéger ses enfants doit être la première priorité en cas de conflit familial. Voici une autre histoire émouvante sur un beau-père qui a défendu les droits de sa fille, même si cela signifiait un affrontement entre lui et sa femme.