Je me suis plainte de mon mari, puis ma belle-mère m’a confié un secret inattendu

Les relations peuvent devenir vraiment difficiles quand l’un a l’impression de porter tout le poids, tandis que l’autre semble complètement détaché. C’est une dynamique épuisante, et plus courante qu’on ne voudrait l’admettre. Entre le stress du quotidien et les attentes jamais exprimées, on peut atteindre un point de rupture sans même s’en rendre compte.

Quand le repos n’est pas partagé

Mon mari a pris un jour de congé pour se reposer du travail, ce qui est tout à fait normal. Mais j’espérais aussi que ça voudrait dire qu’il m’aiderait un peu à la maison.

À la place, il a passé la majeure partie de la journée à jouer aux jeux vidéo dans le lit, pendant que je jonglais entre notre tout-petit, mon travail et le dîner.

Épuisement silencieux

Je n’ai rien dit au début, parce que je me suis dit qu’il avait peut-être vraiment besoin de cette pause. Mais au fil de la journée, je me suis sentie de plus en plus invisible. Comme si moi, je n’avais pas droit à une pause aussi ?

Bref. Après le dîner, j’ai dû passer chez mes beaux-parents pour déposer quelque chose. Ma belle-mère m’a demandé comment allait mon mari, et j’ai juste répondu : “Il va bien, il a juste pris une journée pour se reposer.”

Deux poids, deux mesures

Elle s’est tout de suite inquiétée. Trop inquiétée, même. Elle a commencé à poser mille questions sur sa santé, s’il allait bien, et pourquoi il avait pris un jour de congé. J’étais là, avec notre petit dans les bras, complètement épuisée, et elle réagissait comme s’il était cloué au lit par la peste.

J’ai fini par craquer un peu et j’ai dit : “Il n’est pas malade, juste fatigué. Il a passé la journée à jouer aux jeux vidéo.”

Quelle audace

Bref, j’étais sur le point de partir, je prenais juste mes clés, quand elle a soudain dit : “Attends”, et s’est mise à fouiller dans un vieux tote bag posé près de la porte. Elle en a sorti une vieille photo, où on la voit, à peu près de mon âge, tenant un bébé dans un salon en désordre.

Elle l’a regardée un instant, puis me l’a tendue comme si j’étais censée comprendre. Et là, un peu sorti de nulle part, elle a dit : “Je suppose que je n’en ai jamais vraiment parlé. Les hommes s’en sortaient toujours avec ce genre de choses. Nous, on est juste censées encaisser.”

Craquer sous le poids du silence

Ses mots m’ont trotté dans la tête toute la soirée, et d’une certaine façon, ils ont fini par m’agacer aussi. J’ai encore craqué quand mon mari n’a même pas réussi à préparer notre fille pour aller au lit correctement.

C’est là que j’ai réalisé que, quand je suis malade ou fatiguée, je n’ai jamais droit au repos. Alors pourquoi lui, si ? Maintenant, je me demande si j’en demande trop, ou si je suis simplement épuisée d’avoir toujours tout à gérer seule.

Merci d’avoir partagé ton histoire ! Nous avons rassemblé quelques conseils qui pourraient t’aider !

• N’en parle pas sur le moment, attends qu’il ne soit pas sur la défensive. — Attends que ton mari ne soit pas en “mode repos” ou scotché à un écran. Aborde le sujet quand l’ambiance est détendue, peut-être pendant une petite balade ou en faisant la vaisselle ensemble. Dis quelque chose comme : “Dis, je peux te dire comment j’ai ressenti cette journée ?” Garde ça personnel, pas accusateur.
• Essaie d’être claire la prochaine fois, dis-le explicitement. — Avant son prochain jour de congé, fixe les attentes dès le départ. Par exemple : “Dis, si tu restes à la maison demain, on peut se partager quelques tâches ? J’ai besoin d’aide avec le petit et le dîner.” Ne pars de rien comme acquis. Les gens ne s’en fichent pas forcément, mais ils ne sont tout simplement pas câblés pour lire dans nos pensées comme on aimerait qu’ils le soient.

Souviens-toi, même les petites conversations peuvent mener à de grands changements en matière de compréhension et de soutien. Tu mérites un ménage équilibré, et il n’est jamais trop tard pour avancer ensemble dans ce sens.