Je refuse d’empêcher ma fille de vivre sa vie luxueuse, même si son beau-frère se sent nul

Éducation
Il y a 5 heures

Vivre sous le même toit avec deux enfants adultes est déjà un véritable exercice d’équilibriste. Mais quand l’un s’épanouit et que l’autre s’enlise, les tensions peuvent vite exploser. Récemment, une sortie au centre commercial a dégénéré en accusations, en blessures émotionnelles et en une confrontation qui a révélé bien plus que ce que j’aurais imaginé.

Bonjour Sympa, ici Claire.

J’ai 45 ans et une fille, Léa, 23 ans. Elle a lancé un petit business d’art en ligne au lycée, a pris des missions de design en freelance et, après avoir obtenu son diplôme, elle s’est même acheté une voiture. Elle vit encore avec nous, mais elle paie toutes ses dépenses. Il lui arrive même de contribuer aux réparations de la maison quand nous avons besoin d’aide.

Mon beau-fils, Julien, a 25 ans. Il vit aussi avec nous. Cependant, il est au chômage depuis qu’il a perdu son travail il y a environ deux mois et, depuis, il essaie de gagner de l’argent grâce au streaming.

J’essaie de rester patiente, mais jusqu’à présent, il n’a rien gagné et nous demande toujours de couvrir ses dépenses. Il ne cherche même pas un emploi classique. Je vois bien que sa confiance en lui diminue.

La semaine dernière, nous sommes allés au centre commercial. Julien a conduit notre voiture et nous avons payé son repas. Léa, de son côté, a conduit sa propre voiture, a payé ses achats et m’a même offert un petit cadeau.

En rentrant, il a accusé Léa de frimer et m’a dit que j’aurais dû lui demander de se calmer. Il a affirmé que sa réussite le faisait se sentir nul et insignifiant.

J’ai perdu mon sang-froid et j’ai dit : “Personne n’essaie de te faire ressentir quoi que ce soit. Si tu veux avoir ce qu’elle a, alors sois comme Léa.” Il est resté silencieux. Plus tard, mon mari m’a dit que Julien avait pleuré seul dans sa chambre et que j’avais été cruelle. En réalité, je me suis sentie mal.

Le lendemain matin, Léa s’est précipitée vers moi en larmes, me demandant si je n’avais pas égaré le collier qu’elle m’avait offert. Je pensais l’avoir laissé sur la table basse, mais Léa m’a dit qu’il n’y était pas. Nous avons cherché partout, sans succès.

Léa m’a alors confié que la veille au soir, en descendant boire un verre d’eau, elle avait vu Julien debout près de la table basse, regardant le collier.

Puis, elle était retournée dans sa chambre et est ressortie seulement quand Julien est revenu dans la sienne. Elle l’a entendu sur Discord, en train de rire avec un ami, disant qu’il avait fait semblant de pleurer et qu’il avait raconté ça à mon mari pour me culpabiliser et me pousser à m’excuser.

À présent, je soupçonne Julien d’avoir jeté le cadeau. Si je lui demande, je suis sûre qu’il ne l’admettra pas. Qui d’autre, sinon ? Nous n’étions que quatre dans la maison, et mon mari dormait avec moi toute la nuit.

J’attends ton conseil avec anxiété.

Voici notre conseil pour Claire :

  • Valide les sentiments de Julien tout en l’encourageant à prendre ses responsabilités : fais-lui comprendre que tu saisis ce qu’il ressent, sans pour autant excuser son mauvais comportement. Tu peux dire par exemple : “Je comprends que c’est difficile de se sentir éclipsé, mais réagir ainsi ne t’aidera pas. Voyons ensemble quelles étapes tu pourrais entreprendre.” Ainsi, tu montres de l’empathie tout en le tenant responsable.
  • Encourage les petites réussites et valorise-les : s’il fait un effort, même minime, souligne-le. Un simple “J’apprécie que tu m’aies aidée pour ça” peut renforcer sa confiance et l’inciter à continuer. Ces petites victoires finissent par s’accumuler.
  • Cherche un soutien professionnel si la situation stagne ou devient tendue : si la pression monte ou que rien ne change, un thérapeute familial peut vraiment aider. Quelqu’un qui connaît bien les familles recomposées pourra guider les conversations, aider à rétablir la confiance et donner à chacun un espace pour être entendu sans que cela tourne au conflit.
  • Montre-lui un amour ferme : s’il refuse catégoriquement d’aller voir un thérapeute, tu devrais avoir une discussion avec ton mari sur la possibilité de l’encourager à quitter la maison. Tu l’as soutenu suffisamment longtemps, et il n’a rien fait pour évoluer. Peut-être que devoir subvenir à ses propres besoins lui ferait du bien.

Vivre avec des beaux-enfants n’est pas toujours une partie de plaisir. Parfois, les choses se compliquent et les belles-mères doivent prendre des décisions difficiles qui bouleversent à jamais l’équilibre de leur famille.

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