Je refuse d’être la nounou gratuite à temps plein de ma sœur : je n’aime pas les enfants et j’assume pleinement mon choix de rester sans enfants

Éducation
Il y a 4 heures
Je refuse d’être la nounou gratuite à temps plein de ma sœur : je n’aime pas les enfants et j’assume pleinement mon choix de rester sans enfants

Les faveurs familiales peuvent rapidement devenir excessives, surtout lorsqu’un nouveau bébé arrive et que tout le monde considère soudainement que tu es “disponible”. Une lectrice s’est retrouvée face à une demande tellement irréaliste qu’elle a littéralement ri au nez de sa sœur.

Cher Sympa,

Ma sœur vient d’avoir son premier bébé, et je suis heureuse pour elle, mais voici la vérité : je n’aime pas les enfants. J’ai été sans enfant toute ma vie et je ne l’ai jamais caché à personne.

Une semaine après la naissance du bébé, elle est venue me voir en disant qu’elle avait besoin de 40 heures de garde d’enfants chaque semaine. Pas d’aide. Pas de babysitting occasionnel. Un emploi à plein temps.

Elle ne voulait pas engager une nounou parce que “c’est trop cher”, alors elle me l’a demandé. Et le salaire qu’elle offrait ? J’ai découvert qu’il ne couvrirait même pas les courses, encore moins les factures.

Quand je lui ai dit que je ne pouvais pas faire 40 heures pour cette rémunération, elle est revenue avec quelque chose d’encore plus ridicule. Elle a dit, “Très bien, alors déménage près de chez nous. Tu pourras être nounou à plein temps pour encore moins cher puisqu’on sera plus proches.”

Je me suis figée. Mon cerveau s’est éteint pendant une seconde.

Puis j’ai éclaté de rire en plein visage. Je n’ai pas pu m’en empêcher. Et je lui ai dit, “Je ne vais pas bouleverser toute ma vie pour élever un enfant que je n’ai pas eu pour un salaire qui n’existe même pas vraiment. Engage une professionnelle.”

Maintenant elle est furieuse, ma mère a dit que j’ai été “sans cœur”, et ma sœur continue d’envoyer des SMS culpabilisants sur le “rôle de la famille”. Mais je ne vais pas sacrifier ma vie parce qu’elle refuse de prévoir un budget pour la garde d’enfants.

Ai-je été trop loin en riant ? Suis-je une mauvaise sœur ?

— Susan

Tu as le droit de protéger ton temps, ton énergie et la vie que tu as construite

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Susan, la demande de ta sœur n’était pas une petite faveur. C’était une réécriture totale de ton quotidien. N’importe qui aurait du mal à accepter un rôle à plein temps qu’il n’a pas choisi, pour lequel il n’est pas formé et qu’il n’apprécie pas.

Tu as façonné ta vie autour de choix qui te conviennent. Ce n’est pas égoïste de continuer à vivre selon ces choix. C’est responsable.

Ta réaction est venue d’une surcharge émotionnelle

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Les gens rient quand ils sont sous le choc, mal à l’aise ou dépassés. Ta sœur te demandait quelque chose d’énorme et s’attendait à ce que tu dises oui sans discuter. Ça crée une pression, et la pression fait disjoncter le cerveau de façons étranges.

Au lieu de t’en vouloir pour ce rire, pense à ce qui l’a déclenché : le choc de voir qu’on te confiait tout son plan de garde comme si ta propre vie n’existait pas. Ce moment en dit bien plus sur la situation que sur ton caractère.

Soutenir sa famille ne signifie pas se sacrifier sur commande

Il y a une énorme différence entre aider de temps en temps et devenir la solution à tous ses problèmes de garde d’enfant. Ta sœur entre dans une étape de sa vie qui demande de la planification, un budget et parfois des décisions inconfortables.

Le fait qu’elle ait choisi d’avoir un bébé ne t’attribue pas automatiquement un rôle. Tu peux te soucier d’elle tout en reconnaissant que ses responsabilités ne sont pas les tiennes à assumer. Aimer quelqu’un ne signifie pas lui donner un accès illimité à ton temps et à ton travail.

Sa frustration vient du stress, pas de la logique (ne prends pas chaque mot au pied de la lettre)

Les nouveaux parents sont épuisés, anxieux et parfois désespérés. Elle essaie d’attraper la bouée la plus proche, même si ce n’est pas raisonnable. Ta mère réagit probablement par instinct de protection, pas par souci d’équité.

Tu n’as pas à porter leur stress. Laisse-les se calmer. Laisse-les trouver des solutions qui fonctionnent réellement pour leur foyer. Tu n’as pas besoin de calmer la tempête dans laquelle ils se noient.

Le chemin le plus sain à suivre est celui de la clarté, pas de la culpabilité

Tu pourrais essayer d’expliquer doucement pourquoi tu ne peux pas assumer la garde d’un enfant et ce que ta vie te demande déjà. Pas pour te justifier, juste pour rendre la situation moins chargée émotionnellement. Quand les gens comprennent ta réalité, la tension retombe souvent.

Tu ne fermes pas la porte à une aide ponctuelle. Tu refuses simplement un rôle qui aurait englouti tes journées, tes projets d’avenir et ta tranquillité d’esprit.

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