Les 10 peurs les plus profondes dont tous les parents souffrent
Les parents modernes doivent surmonter des difficultés que nos ancêtres n’auraient même pas imaginées : travailler, élever leurs enfants et se consacrer à leur développement personnel. En raison du rythme de vie effréné et de la nécessité de répondre à de hauts niveaux d’exigences, mères et pères surmontent une multitude de peurs. “Suis-je vraiment un bon père ?” Dit le chef de famille. La plupart des parents doutent de leur expérience mais il n’y a vraiment pas lieu de se faire autant de souci.
sympa-sympa.com a recueilli les peurs les plus profondes des parents. Et tout cela pour les dissiper une fois pour toutes et prouver que vous êtes la maman ou le papa le plus cool du monde.
Peur 1 : “je travaille trop”
Ce que vous croyez : selon une enquête menée par la société Huggies, se plaindre d’un dévouement excessif au travail reste un classique chez la plupart des parents. Ce sentiment se transforme tôt ou tard en un sentiment de culpabilité.
La réalité : la vie moderne impose ses lois. Les hypothèques, les factures et la nécessité de réussir ne laissent pas un instant de tranquillité aux adultes. Pour cela, ce n’est pas la peine de s’en vouloir d’essayer d’avoir une meilleure vie. Il vaut mieux arrêter de se plaindre et plutôt commencer à agir. Prenez le temps de parler sincèrement à votre enfant, lisez-lui un livre avant d’aller dormir et bien sûr posez-lui des questions sur sa vie.
Peur 2 : “je n’achète pas de jouets chers”
Ce que vous croyez : les parents se sentent souvent coupables de ne pas pouvoir acheter à leurs enfants les vêtements les plus chers ou de nombreux jouets.
La réalité : si l’on en croit les recherches récentes, les enfants qui ont eu trop de jouets n’ont réellement pas pu se concentrer sur aucun d’entre eux. Les psychologues avertissent que les bébés à qui on a donné littéralement trop de jouets perdent la capacité de jouer correctement, car leur attention se dissipe. L’amour des parents n’a pas besoin d’être exprimé en biens matériels, il est plus important d’avoir un lien affectif avec l’enfant. Remplacer les obligations des parents par des cadeaux est donc vraiment une très mauvaise idée.
Peur 3 : “mon enfant est désobéissant”
Ce que vous croyez : les enfants créent souvent des surprises désagréables à leurs parents. Un enfant affectueux et obéissant est devenu un être compliqué ou difficile, et les parents ont soudain réalisé que leurs astuces ne fonctionnent plus en termes d’éducation. Est-ce que cela signifie qu’ils font mal les choses ?
La réalité : non. Votre enfant traverse peut-être une crise d’adolescence. Dans ces moments, non seulement les enfants changent, mais les parents aussi puisqu’ils doivent faire face à des comportements complètement différents de la part de leur enfant. Les psychologues conseillent de ne pas réagir aux provocations du jeune tyran et de se rappeler que ces changements de comportement négatifs sont assez fréquents à l’adolescence. Les parents ne sont pas personnellement responsables du comportement négatif de leur adolescent. C’est dû à un ensemble de changements hormonaux, à l’influence des amis et de la culture de masse.
Peur 4 : “je suis un parent trop sévère”
Ce que vous croyez : les parents d’enfants moins obéissants se retrouvent devant un choix difficile : punir ou parler sincèrement. La sévérité n’est pas facile et provoque des remords.
La réalité : tous les parents veulent que leurs enfants les aiment et les respectent, alors ils essaient souvent de ne pas être trop stricts. Cependant, une telle tactique conduit à un résultat opposé, le fils devient généralement désobéissant. Les parents ne doivent pas être trop amicaux avec leurs enfants, étant donné que leur rôle principal ést leur éducation. Et pour cela, il est important non seulement d’établir les limites précises du comportement tolérable, mais aussi de les faire respecter. Ce qui se passe, c’est que les adultes trouvent plus facile de dire “oui” que “non” et de fermer les yeux sur le mauvais comportement de leur enfant. Les vrais bons parents sont fermes mais pas autoritaires. Il est conseillé d’aspirer à une telle perfection.
Peur 5: “mon enfant ne pratique pas d’activités extra-scolaires”
Ce que vous croyez : le marché de l’éducation complémentaire pour les enfants se développe comme jamais auparavant. Cours de danse, d’anglais, de dessin, d’arts plastiques et même de calcul mental. Les parents responsables ont du mal à faire un choix, à se concentrer sur une seule option sans surcharger l’enfant.
La réalité : les psychologues et les pédiatres recommandent de ne pas surcharger l’enfant d’activités extra-scolaires. Les cours qui n’apportent pas de plaisir nuisent non seulement à la santé, mais peuvent également détériorer la relation avec votre enfant, car il aura l’impression qu’on ne le considère que par ses mérites et non pas pour qui il est vraiment. Pour un développement harmonieux de l’enfant, il faut du temps libre, la possibilité de jouer de manière autonome et de développer son imagination.
Peur 6: “la maison est sale et il n’y a pas de repas chaud”
Ce que vous croyez : les parents trop responsables et exigeants en demandent trop à tout le monde : leurs enfants, leur conjoint, l‘ordre à la maison. Dans leur vision du monde, tout doit être littéralement parfait, y compris la maison, sortie tout droit d’un magazine de décoration intérieure.
La réalité : la vie réelle est très éloignée de la perfection. À la maison avec de jeunes enfants, c’est le désordre permanent. La vaisselle sale, les jouets éparpillés, l’absence de repas chauds et le panier rempli de linge sale, qui attend quelques semaines avant d’être lavé, de nombreux parents connaissent ces situations. Vous n’avez donc pas à vous sentir coupable, car de temps en temps, les parents aussi doivent se reposer.
Peur 7: “perdre patience avec mon enfant”
Ce que vous croyez : Bon, vous avez perdu patience et vous avez grondé votre enfant, et peut-être a-t-il commencé à pleurer à cause de vous. Pratiquement tous les parents ont ressenti ce sentiment de culpabilité après leur agressivité, et s’en veulent de n’avoir pas pu se contrôler, craignant que ce genre de comportement ne nuise à l’équilibre de l’enfant.
La réalité : d’après les recherches, les cris ou même la fessée n’ont non seulement aucun apport pédagogique, mais au contraire détériorent le comportement ultérieur de l’enfant. Ceci étant dit, tous les parents, à différents moments ressentent des émotions négatives dans leur relation avec leurs enfants. Tout d’abord, il est nécessaire de comprendre que la mauvaise humeur est souvent causée par les problèmes personnels de l’adulte et que l’enfant n’en devient que le catalyseur.
Peur 8: “perdre l’intérêt de jouer avec mon enfant”
Ce que vous croyez : tous les pères se doivent de trouver du plaisir à faire des sculptures de sable, à jouer aux petites voitures ou encore à boire du café dans une vaisselle de dinette. En tout cas, un tel stéréotype est encore très fort jusqu’à ce jour, et il reste intéressant de le reproduire avec ses enfants.
La réalité : il faut apprendre aux enfants de plus de trois ans à jouer de manière autonome ou à s’amuser en compagnie d’enfants du même âge. Même les bébés peuvent au bout d’un certain temps construire une tour avec des cubes. Il est nécessaire de garantir un espace sans risques pour les jeux : ramassez tous les objets pointus et assurez-vous que votre enfant ne se fasse pas mal.
Peur 9 : “je ne vais pas y arriver”
Ce que vous croyez : Les personnes plus âgées, les amis qui ont déjà des enfants et même les surhommes sur Instagram poussent les jeunes parents à se sentir nuls.
La réalité : un tel sentiment est connu de beaucoup. Les premiers mois, voire les années où l’on est parent, constituent une véritable épreuve de confiance en soi : les parents apprennent à partir de zéro comment habiller, baigner ou nourrir un enfant. Cela ne se passe pas toujours de manière parfaite. Les psychologues recommandent d’écouter d’abord les besoins de votre enfant. Lorsque vous vous connaîtrez mieux, l’insécurité disparaîtra, car ce n’est qu’une question de temps.
Peur 10: “je veux me reposer tout(e) seul(e)”
Ce que vous croyez : se reposer sans enfants est un véritable crime dans votre relation avec eux. Pendant que les parents rencontrent leurs amis, l’enfant pleure chez sa grand-mère ou chez la nounou.
La réalité : s’occuper des enfants, maintenir une maison ordonnée et garantir un bon niveau de vie à sa famille sont des tâches complexes qui demandent beaucoup d’énergie. Une coupure dans la vie quotidienne est nécessaire pour éviter les surcharges émotionnelles. Les parents ont simplement besoin de faire des pauses régulièrement pour pouvoir recharger leurs batteries et revenir à leurs obligations avec un enthousiasme retrouvé.
Et toi, quelles sont tes peurs en tant que parent ? Raconte-nous en commentaires !