Ma sœur n’impose pas de limites à ses enfants, et j’ai dû agir pour lui faire entendre raison

Lorsqu’il s’agit d’élever des enfants, il est difficile de se mettre d’accord sur certains sujets, surtout lorsqu’il y a une façon très différente d’envisager la parentalité. La tension peut alors se rompre brusquement, ruinant tout effort de bienveillance et d’harmonie. C’est précisément ce qui se passe dans cette histoire entre deux sœurs et leurs enfants.

“Ma sœur cadette et sa famille, (elle, son mari et deux enfants), nous ont rendu visite (mon mari et moi) et sont restés chez nous pendant une semaine. Nous ne vivons pas dans le même État. J’ai moi-même eu des enfants, mais ils sont devenus de jeunes adultes et ont quitté la maison.

Ma sœur est beaucoup plus jeune que moi et en est encore au stade de la jeune famille. Nous avons toujours eu de bonnes relations malgré notre différence d’âge.

Elle pratique ‘l’éducation en douceur’. Je n’avais jamais entendu parler de cela avant qu’elle ne vienne habiter chez nous, car je suppose que je ne suis plus au courant depuis que mes enfants sont grands. Elle m’a expliqué que l’éducation douce signifie qu’ils ne font pas de temps mort, qu’ils ne punissent pas, et ainsi de suite, mais qu’ils parlent plutôt de leurs sentiments et émotions.”

“J’ai trouvé cela un peu bizarre parce qu’on a l’impression qu’il n’y a aucune discipline, mais je n’ai rien dit pour ne pas faire de vagues. Jusqu’à ce que je voie l’éducation douce en action et que je sois consternée.

Au cours des deux premiers jours de leur séjour, sa fille a dessiné sur mes murs avec des crayons de couleur, son fils a arraché les fleurs que j’avais récemment plantées dans mon jardin et a jeté une pierre sur ma voiture garée dans l’allée.

Pour couronner le tout, ils n’ont cessé de tirer les poils de ma golden retriever. Ma chienne est très gentille et un peu âgée, elle est donc très calme. Elle n’a jamais mordu, tenté de mordre ou fait quoi que ce soit qui puisse blesser ou effrayer les enfants.”

“À chaque fois, j’attendais de ma sœur ou de son mari qu’ils disciplinent les enfants. Ils ne l’ont jamais fait. C’est donc moi qui l’ai fait. Ou du moins, j’ai essayé.

Le simple fait que je dise à ses enfants d’arrêter, ou que je les gronde le moindrement, a fait perdre la tête à ma sœur. Elle m’a dit que ce n’était pas à moi de les discipliner. Je lui ai dit que quelqu’un devait le faire parce qu’ils mettaient le désordre chez moi, que j’étais d’accord pour que ce soit leurs parents qui les grondent, mais il semblait qu’ils n’étaient pas disposés à le faire.

Je lui ai dit qu’ils avaient besoin d’une punition assez sévère pour ce qu’ils faisaient, et elle a commencé à dire qu’ils refusaient de donner une fessée à leurs enfants comme c’était le cas pour nous lorsque nous étions enfants. Je lui ai dit que je ne lui suggérais pas de donner une fessée à ses enfants, mais qu’il serait bon qu’elle leur parle sévèrement et qu’elle les oblige à réparer ce qu’ils ont détruit ou nettoyer ce qu’ils ont sali.

Elle m’a répondu que ce que faisaient ses enfants ne méritait pas ce que j’appellerais de la discipline. Tout ce qu’elle a fait dans chaque cas, c’est de leur demander : ‘Quels sont les sentiments qui t’ont poussé à faire ça ?’. Et c’est tout.”

“J’ai donc réalisé que ce comportement n’allait pas s’arrêter et mon mari et moi leur avons dit qu’ils devaient trouver un hôtel ou rentrer chez eux. Même si nous avions prévu qu’ils restent une semaine entière, nous ne pouvions pas supporter plus de deux jours à cause de l’éducation douce.

Je lui ai dit que la douceur parentale allait entraîner pour ses enfants une vie très difficile et un réveil brutal un jour, peut-être même une peine de prison. Maintenant, elle ne veut plus me parler, et notre mère dit que j’ai tort de les mettre à la porte alors qu’ils avaient l’intention de rester plus longtemps.”

Quelques conseils pour éviter les tensions familiales lorsqu’il s’agit d’élever des enfants

• Fixezdes limites claires et respectueuses dès le départ : Avant une visite ou un séjour, il est utile d’avoir une discussion calme et franche sur les règles de la maison et sur ce que l’on attend du comportement des enfants. Le fait de préciser à l’avance ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas permet d’éviter les malentendus et le ressentiment.
• Évite de juger ou d’imposer des méthodes parentales : Chaque famille élève ses enfants différemment, et même si cela peut être difficile, il est important de ne pas critiquer directement les décisions des uns et des autres. Au lieu de dire “Ce n’est pas bien”, vous pouvez demander : “Puis-je t’aider ?” ou “Que fais-tu habituellement dans ces cas-là ?”
• Nourris la relation au-delà du désaccord : N’oublie pas que le lien familial a plus de valeur qu’une dispute ponctuelle. En cas de différend, mieux vaut reporter le conflit et en parler à un moment plus calme. Parfois, il vaut mieux donner un peu pour protéger la relation à long terme.

Il peut être stressant et accablant de choisir si tu dois être strict ou indulgent avec tes enfants. Voici cinq types de comportement parental courants et les conséquences qu’ils peuvent avoir sur ton enfant à l’avenir.