22 personnes qui regretteront d’avoir partagé leur selfie sur les réseaux sociaux
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Lorsque nous regardons des films, nous croyons inconsciemment que c’est ainsi que les gens s’habillaient autrefois. Mais les costumiers ne respectent pas toujours l’exactitude historique, et tu vas pouvoir le constater par toi-même. Et dans le bonus, nous avons un exemple tiré d’un conte de fées très apprécié.
Joseph Fiennes dans Shakespeare in Love est probablement à blâmer pour l’apparition de ce cliché dans le film. Fiennes passe la majeure partie du film à courir partout avec sa camisole ouverte, montrant à tous son maillot de corps et son “décolleté”. On pourrait dire qu’au XVIe siècle, cela aurait été l’équivalent d’une braguette dézippée.
Le beau gosse Colin Farrell dans Le nouveau monde se promène également avec un pourpoint ouvert et un torse lisse.
Et si Shakespeare, selon la version des réalisateurs, montre sans aucune hésitation son maillot de corps à tout le monde, certains s’en passent complètement. Par exemple, le personnage d’Isabelle Adjani dans La Reine Margot. Cependant, le maillot de corps est nécessaire pour le confort et l’hygiène, sinon la robe irrite impitoyablement le corps. Le tissu de la chemise absorbe également la transpiration.
Dans Les Tudors, la robe d’Anne Boleyn est décorée de deux branches d’or. Les costumiers ont probablement pensé que ce serait spectaculaire. Toutefois, comme tu peux le voir dans l’exemple du musée, la robe n’était pas réellement décorée de larges broderies ou d’appliqués au centre du corsage.
Les Filles du docteur March se déroule dans les années 1860, mais l’experte en costumes Bernadette Banner se demande pourquoi l’héroïne du film porte des uggs tout à fait modernes. Bon, au moins ce n’était pas des baskets.
Reign : Le Destin d’une reine est une série sur la jeune Marie Stuart, qui se déroule dans l’Europe de la fin du XVIe siècle. En termes d’authenticité des costumes historiques, la série est tout simplement truffée d’erreurs. On a l’impression que les costumiers ont emprunté des tenues à un magasin de robes de mariée ou à un bal de fin d’année.
Dans Elizabeth I, nous voyons le collier sur la souveraine portant une robe à décolleté profond. Ce simple col ferait l’affaire comme élément d’un costume de fantaisie pour une fête, mais ce n’est pas une option pour un film misant sur l’exactitude historique.
La série Les Tudors est un trigger pour les historiens de l’art. Ce n’est pas pour rien que le bandeau sur la tête d’Anne Boleyn était appelé “capuchon français”. Les cheveux détachés de Natalie Dormer se voient, alors qu’en vrai, un tissu était attaché au bandeau pour couvrir ses cheveux, comme sur l’image de droite.
De plus, les filles portaient leurs cheveux détachés jusqu’à ce qu’elles se marient. Mais une fois qu’une femme Tudor était mariée, les cheveux détachés étaient mal vus.
Le texte du conte est apparu en France au XVIIIème siècle. Comparons maintenant la robe que porte Belle dans le château de la Bête avec une tenue des années 1770-1790, légèrement similaire sur le plan visuel.
Le mannequin porte une veste, une jupe matelassée et un fichu. Bien que l’échantillon du musée soit anglais, sache que la mousseline était à la mode chez les femmes françaises des classes inférieures et moyennes, auxquelles est censée appartenir la Belle de Disney, fille de l’inventeur.
Penses-tu qu’il est important d’habiller les personnages avec des costumes historiquement exacts ?