Pourquoi Le Premier Équipage Vers Mars Devrait Être Exclusivement Féminin

C’est curieux
Il y a 8 mois

Alors que nous réfléchissons à la possibilité d’une vie sur d’autres planètes, nous nous trouvons devant deux options intrigantes. La première consiste à embarquer pour un voyage hallucinant vers un autre système solaire, qui prendrait des dizaines de milliers d’années. Imagine vivre à l’étroit dans un vaisseau spatial pendant toute ton existence, avec 2000 générations se succédant et un contrôle strict de la population. Pas vraiment paradisiaque, n’est-ce pas ?

Heureusement, il y a l’autre option : Mars ! Cette planète présente quelques avantages, à commencer par sa proximité. En outre, une équipe pourrait aller y installer une infrastructure de base. Et voici quelque chose d’intéressant : selon une étude, l’équipe en question devrait être entièrement composée de femmes !

Des scientifiques de la Space Medicine Team de l’Agence spatiale européenne ont mené une étude, publiée dans la revue Scientific Reports, qui révèle que les femmes astronautes ont des avantages intéressants en matière d’exploration spatiale. Ils ont découvert que, par rapport à leurs homologues masculins, les femmes ont moins besoin d’eau pour s’hydrater, dépensent moins d’énergie, consomment moins d’oxygène, produisent moins de dioxyde de carbone et de chaleur métabolique pendant les missions.

Parlons maintenant chiffres. L’étude affirme qu’au cours d’une mission de 1080 jours, un équipage de quatre personnes entièrement féminin aurait besoin d’environ 1695 kg de nourriture en moins. Si l’on fait le calcul, cela permettrait d’économiser plus de 158 millions de dollars et de libérer de l’espace initialement destiné aux emballage ! En d’autres termes, cela revient à libérer 4 % du volume habitable d’un module HALO de la station spatiale Lunar Gateway de la NASA.

Mais ce n’est pas tout : le temps passé en microgravité fait des ravages sur le corps des astronautes. Les muscles rétrécissent, les os s’affaiblissent et les facultés physiques globales diminuent. C’est là que l’exercice de contre-mesure entre en jeu. Il s’agit d’un exercice conçu pour contrer les effets de l’apesanteur. Et voici ce qui est amusant : les femmes perdent 29% moins d’eau en transpirant pendant cet exercice, ce qui signifie qu’elles ont ensuite besoin de moins d’eau pour se réhydrater.

Outre le gain évident lié aux ressources, il y a un avantage sur le plan de l’espace de travail. Lorsque plusieurs astronautes doivent vivre dans un espace étroit, comme c’est le cas sur l’ISS, il est pratique que les membres d’équipage soient petits ; imagine des astronautes travaillant épaule contre épaule ou dos à dos dans de toutes petites pièces. Avec des membres plus petits, même le vaisseau Gateway proposé par la NASA pourrait fonctionner sans problème. Ainsi, sur la base de ces résultats, il semble qu’il soit avantageux d’avoir des équipages exclusivement féminins lors des futures missions d’exploration spatiale.

Et puisque nous parlons d’équipages exclusivement féminins, nous allons faire un petit voyage dans l’univers des femmes astronautes. Nous allons vivre une aventure intergalactique remplie de réalisations révolutionnaires, d’exploratrices courageuses et de découvertes époustouflantes. Imagine ça : nous sommes en mars 2023 et le nombre de femmes à s’être aventurées dans l’espace a atteint le chiffre impressionnant de 72. Ces voyageuses ont marqué l’histoire grâce à leurs contributions sur la Station spatiale internationale et au-delà. Elles ont passé de longues périodes à bord de l’ISS, y ont fait de brèves missions et ont participé à des opérations d’assemblage.

Nous rendons hommage à ces femmes extraordinaires issues de divers pays qui ont inscrit leur nom dans les étoiles. Mais n’oublions pas les grandes pionnières qui leur ont ouvert la voie. Les équipages féminins au sol ont également joué un rôle crucial dans l’exploration spatiale et assumé bien des fonctions pour l’avancement de notre quête de connaissances — directrices de centre, cheffes d’équipes, directrices de vol et j’en passe.

L’ère des femmes dans l’espace a débuté le 16 juin 1963, avec une mission de trois jours. En janvier 1978, la NASA a annoncé avoir sélectionné 35 nouveaux astronautes, dont 6 femmes, pour son programme. Le nombre de femmes astronautes était encore faible, mais il a augmenté de manière exponentielle.

Si nous remontons le temps de quelques années, jusqu’au 18 juin 1983, nous verrons que l’astronaute Sally Ride est entrée dans le livre des records en devenant la première femme américaine à s’aventurer dans l’espace. Elle a passé 7 jours à bord de la navette spatiale Challenger. Puis il y a eu un autre événement historique : le 25 juillet 1984, une astronaute est sortie de l’enceinte de son vaisseau lors de son deuxième vol vers la station spatiale, devenant ainsi la première femme à participer à une sortie dans l’espace. Le 11 octobre de la même année, Kathryn Sullivan a marqué les esprits en effectuant la première sortie dans l’espace d’une Américaine à bord de la navette Challenger lors de la mission STS-41G. Le ciel s’ouvrait enfin à ces remarquables exploratrices !

Saluons Helen Sharman, qui a eu l’honneur d’être la première personne du Royaume-Uni à s’aventurer dans l’espace. Sharman n’avait que 27 ans à l’époque et fut sélectionnée parmi 13000 candidats. Au cours de la mission Juno en mai 1991, elle a mené des expériences fascinantes dans le domaine des sciences de la vie et a même pu discuter avec des écoliers britanniques depuis le cosmos.

Il y a ensuite Roberta Bondar. Nous sommes en janvier 1992, au moment du lancement de Discovery. À bord se trouve le Dr Bondar, la première Canadienne à s’aventurer au-delà de notre atmosphère. Ce n’est pas une astronaute comme les autres, c’est une neurologue. Au cours de sa mission de 8 jours, elle nous a éblouis avec plus de 40 expériences époustouflantes.

Il y a aussi la fabuleuse Mae Jemison, une véritable pionnière. En septembre 1992, elle est entrée dans l’histoire en devenant la première femme afro-américaine à aller dans l’espace. Elle s’est envolée dans le cosmos lors de la mission STS-47 Spacelab-J de la navette Endeavour. Le Dr Jemison avait pour mission de mener des expériences dans le domaine des sciences de la vie et des matériaux.

Voici maintenant Ellen Ochoa, une personne extrêmement douée. Sélectionnée dans la promotion 1990 de la NASA, Ellen Ochoa a été la première femme hispanique à aller dans l’espace, à bord de la navette spatiale Discovery lors de la mission STS-56. Elle nous a éblouis non seulement par ses prouesses scientifiques, mais aussi par ses talents musicaux. En effet, Ellen Ochoa avait apporté sa flûte et en a joué lors de sa mission. Une véritable astro-musicienne !

Et je voudrais également mentionner Eileen Collins. Cette astronaute américaine a contribué de manière très significative à l’exploration spatiale. Elle a commencé sa carrière en tant qu’instructrice de vol et pilote d’essai. Et elle est devenue non seulement la première femme à piloter une navette spatiale, mais aussi la première à commander sa propre mission. Elle a pris sa retraite de la NASA en 2006. Son leadership et ses réalisations ont ouvert la voie aux futures générations de femmes astronautes.

L’Arabie saoudite vient d’envoyer la toute première femme astronaute du Royaume vers l’impressionnante Station spatiale internationale. L’astronaute saoudienne Rayyanah Barnawi sera accompagnée de son collègue Ali AlQarni lors de ce voyage stellaire au sein de l’équipage AX-2. Il s’agit en fait d’une double célébration. C’est un succès pour le pays, mais aussi pour l’industrie, car il s’agit d’une mission privée tournée vers le tourisme spatial.

Il en existe différents types. Tout d’abord, il y a le tourisme spatial orbital, soit la formule de luxe des voyages dans l’espace. Les passagers tournent autour de notre belle planète en faisant des boucles et des loopings. Ensuite, nous avons le tourisme spatial suborbital. Là, nous atteignons les limites de l’espace — ton cœur bat la chamade et tes yeux s’écarquillent d’émotion. Il y a aussi le tourisme spatial lunaire. Lequel choisirais-tu ?

Peggy Whitson est une autre championne de l’espace. Elle y a passé près de 377 jours. Et elle a également effectué plusieurs sorties. Elle peut se targuer d’avoir passé 40 heures dans le vide de l’espace — seule une trentaine de personne au monde en ont fait autant ou presque. Mais c’est sa collègue Sunita Williams qui remporte la palme avec plus de 50 heures de sortie dans l’espace. Williams est une véritable championne elle aussi. On l’a classée parmi les 10 meilleurs voyageurs de l’espace et elle figure dans la liste des cinq meilleurs astronautes de la NASA. Et elle a aussi couru un marathon dans l’espace ! Oui, tu as bien entendu ! Elle a sauté sur le tapis roulant de la station spatiale et a couru le marathon de Boston en 2007. Garde un œil sur Williams, car elle bat des records et elle n’a pas fini de nous étonner !

Et voilà ! Nous avons fait un petit tour dans l’univers des femmes astronautes. Ces personnes remarquables ont repoussé des limites et mené des expériences révolutionnaires. Et nous pourrions encore mentionner beaucoup d’autres noms. Si tu en connais, partage tes découvertes dans les commentaires ci-dessous !

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