Pourquoi Les Structures Anciennes Sont-Elles Toujours Trouvées Sous Terre ?

C’est curieux
Il y a 1 an

Quand tu entends parler de ruines anciennes, tu ne les imagines jamais suspendues quelque part, ou simplement accrochées à la branche d’un arbre, n’est-ce pas ? En fait, pour la plupart des objets anciens que nous avons exposés dans les musées du monde entier, les archéologues ont fait un travail de fouille impressionnant !

Tu vois, les bâtiments ont cette drôle de façon de se dégrader avec le temps si l’on n’en prend pas soin correctement. Parfois, nous devons réutiliser certains matériaux de construction, et une bâtisse plus ancienne peut alors être sacrifiée dans le processus. D’autres fois, les maisons sont abandonnées et dès qu’elles sont exposées aux éléments en surface, comme la pluie ou le soleil, elles n’ont plus aucune chance. Certaines s’écroulent tout simplement sous l’effet de la bonne vieille érosion. La seule façon pour un édifice de survivre à l’épreuve du temps est d’être enterré en profondeur.

Mais comment ces architectures finissent-elles par être enterrées ? C’est une véritable comédie d’erreurs. Les villes anciennes avaient l’habitude d’élever progressivement le niveau de leur sol, comme un enfant qui ajoute des garnitures à sa coupe glacée. En effet, ces colonies étaient toujours occupées à collecter de la nourriture et des matériaux de construction pour faire face à l’augmentation constante de leur population. Mais qui a le temps de s’occuper des déchets et des ordures ? À l’époque, ce n’était pas vraiment une priorité sur leur liste de tâches. Ainsi, lorsqu’il s’agissait de construire de nouvelles maisons, les civilisations anciennes économisaient leur sueur et leurs larmes en empilant les décombres et en construisant directement dessus !

Mais ce n’est pas tout ! De temps en temps, les rivières entrent en crue et déposent une couche de sédiments sur le sol des villes. Cela a pour effet d’encapsuler encore davantage ces anciennes constructions. Et dans les régions sèches, comme le désert, où le vent aime à montrer ses mouvements de danse de sable et de poussière, tu peux parier que c’était une lutte constante pour garder les établissements propres. Un exemple hilarant est celui du Sphinx, dont la tête était enfouie dans le sable jusqu’à ce qu’un groupe d’archéologues le mette au jour en 1817.

Certaines villes anciennes ont fini par être recouvertes parce qu’elles étaient complètement abandonnées. Avec moins d’activité humaine pour contrôler leur expansion, les graines de plantes n’ont pas pu résister à l’opportunité et ont germé un peu partout. Elles ont absorbé le dioxyde de carbone de l’air et se sont développées, ajoutant de plus en plus de volume au sol. Ces racines effrontées ont même décidé de stabiliser le sol constitué de matières végétales en décomposition, créant ainsi plusieurs couches de terre. C’est comme si Mère Nature s’était lancée dans un ultime projet de bricolage, avec les plantes comme fidèles auxiliaires. Fouiller dans les secrets des civilisations anciennes, ce n’est pas seulement déterrer un monde perdu, c’est aussi une quête épique pour révéler les trésors cachés sous les couches de l’histoire.

Mais comment les archéologues savent-ils d’abord où creuser ? Si tout est recouvert de multiples couches de sédiments, de débris et de racines de plantes, ils doivent avoir une sorte de système auquel ils se fient avant de se lancer dans un nouveau projet, n’est-ce pas ?

Tout d’abord, ce ne sont pas toujours eux qui suggèrent des fouilles archéologiques à tel ou tel endroit. Je m’explique : supposons que tu sois un entrepreneur et que tu souhaites construire un nouveau complexe d’appartements luxueux dans ta ville. Cependant, certaines législations locales imposent des exigences avant que ton projet ne puisse démarrer. Par exemple, avant de commencer à construire sur un terrain, il peut être nécessaire de faire appel à des spécialistes pour vérifier le sol. Ces personnes intelligentes peuvent être des archéologues, des géologues ou des paléontologues, et elles doivent garder un œil sur le processus en phase de développement. En cas de découverte d’artefacts ou d’écofacts (terme savant pour désigner des vestiges organiques), ces experts interviennent pour les fouiller et les étudier.

Mais qu’en est-il des sites qui n’ont rien à voir avec les bulldozers et les chapeaux jaunes ? Les archéologues ont plus d’un tour dans leur sac lorsqu’il s’agit de localiser les points chauds de l’Antiquité. Ils plongent dans les archives historiques et font un travail de détective. En recherchant de vieux documents et de vieilles cartes, ils peuvent reconstituer le puzzle de l’activité humaine dans une région donnée. Si un site a déjà été visité, c’est encore mieux. La découverte de traces de fouilles antérieures ou de récits historiques peut donner aux archéologues de nombreuses informations sur les endroits où poursuivre leur chasse au trésor.

Avant de commencer à manier leur pelle, les archéologues se livrent à une sorte de balayage visuel. Armés d’un système de quadrillage, ils se promènent sur le site, à l’affût de tout artefact susceptible de se cacher juste sous la couche supérieure de la terre. Qu’il s’agisse d’outils en pierre taillée, de verre historique ou même d’anciennes décharges (oui, elles ont aussi de la valeur !), ces explorateurs à l’œil vif peuvent repérer des signes d’activité humaine plus rapidement que la plupart des gens. S’ils tombent sur un “amas coquillier” (terme savant pour désigner un dépôt d’ordures), ils savent avec certitude que l’homme a jadis habité cet endroit.

Les archéologues ne se contentent pas de leur fidèle pelle. Ils disposent d’un arsenal de gadgets pour les aider dans leur recherche de merveilles cachées. Les outils géophysiques sont en quelque sorte leurs armes secrètes. Prenons l’exemple du résistivimètre. Cet appareil astucieux mesure la composante électrique du sol et tout élément ou artefact enfoui. Un mur enterré, par exemple, produira une résistivité différente de celle du sol environnant. Les magnétomètres et les géoradars fonctionnent de la même manière, mettant en évidence les indices potentiels de trésors anciens dans le sol. Et qui pourrait oublier notre vieil ami, le GPS ? Il aide les archéologues à cartographier des emplacements précis, comme une carte au trésor high-tech les menant directement à leur pot d’or !

Tu souhaites visiter virtuellement certains des sites archéologiques les plus importants du monde ? Suis-moi ! Au Royaume-Uni, par exemple, tu trouveras cet endroit intéressant appelé Stonehenge. C’est l’un des nombreux “henges” répartis dans le pays, mais celui-ci est vraiment exceptionnel ! Imagine cela : des pierres anciennes et massives se dressent fièrement, disposées sous forme d’un anneau à l’extérieur et d’un fer à cheval à l’intérieur, avec quelques pierres plus petites pour faire bonne mesure. Et devine quoi ? Ces pierres étonnantes existent depuis plus de 5 000 ans ! C’est ce que l’on appelle une longévité à toute épreuve.

C’est là que les choses deviennent intéressantes. Selon le folklore local, le légendaire magicien Merlin a sorti sa baguette magique et a téléporté ces pierres massives depuis l’Irlande. Apparemment, des géants les avaient assemblées là-bas, mais Merlin a décidé qu’elles seraient bien plus belles à leur nouvel emplacement. D’autres pensent qu’il s’agit simplement des ruines d’un ancien édifice spirituel romain.

Ces structures étonnantes ont été construites par nos ancêtres de l’âge du bronze. Avec leurs outils simples et leur technologie limitée, ils ont réussi à créer ce chef-d’œuvre monumental. Impressionnant, non ? Malheureusement, nous ignorons encore beaucoup de choses sur cette région. L’objectif initial de Stonehenge reste encore aujourd’hui un mystère. Certes, il existe de nombreuses théories, mais les scientifiques ne sont pas encore parvenus à se mettre d’accord sur le sujet. On sait cependant qu’il est parfaitement aligné pour accueillir le lever du soleil lors des solstices d’été et d’hiver.

L’ancienne ville de Pompéi est un site archéologique tout aussi étonnant.. Imagine un peu : Le Vésuve, un fauteur de troubles notoire, a décidé de piquer une crise volcanique et a complètement recouvert cette ancienne ville romaine. Il l’a transformée en capsule temporelle, située à l’extérieur de l’actuelle Naples, en Italie.

En 1748, une bande d’explorateurs aventureux est tombé sur Pompéi. Ils ont découvert alors un trésor de choses bien conservées ! Des rues, des maisons, de la nourriture (probablement un peu périmée), des bijoux clinquants, des sculptures raffinées, des fresques colorées, des objets ménagers de tous les jours, et même des restes humains et animaux. C’était comme une fête archéologique épique !

À première vue, Pompéi avait tout pour plaire. Des maisons et des villas de luxe, une immense arène de 20 000 places, de jolies petites boutiques d’artisans, des lieux de rencontre comme des tavernes, sans oublier les endroits coquins comme ces bains luxueux où l’on pouvait se faire dorloter intensément. Il y a aussi le sanctuaire d’Apollon, où les gens se réunissaient pour leur culte quotidien. Et bien sûr, le cœur animé de la ville, le Forum de Pompéi, où tous les gens branchés avaient l’habitude de se retrouver. Et devine quoi ? Pompéi est tellement cool qu’elle a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1997. C’est en quelque sorte le Panthéon de l’histoire ! Cette liste comprend également de nombreux autres bâtiments et sites célèbres, comme le Taj Mahal en Inde et l’Acropole d’Athènes en Grèce.

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