Quatre Civilisations Malintentionnées Nous Regardent Peut-Être En Ce Moment Même

C’est curieux
Il y a 7 mois

Sommes-nous seuls dans notre galaxie ? Tiens, on entend les grillons... Oui, nous sommes plutôt isolés par ici. Mais d’autres civilisations se cachent-elles quelque part, dans les profondeurs de la Voie lactée ? Pourraient-elles être malintentionnées et représenter une menace pour nous ? Comme si nous n’avions pas déjà suffisamment de problèmes. Bien, amusons-nous un peu avec cette idée.

Des théoriciens ont étudié l’histoire humaine et certains de nos comportements passés les uns envers les autres. Et tout ça n’est pas très rose, bien sûr. Puis ils ont supposé que nos voisins galactiques étaient tout aussi paisibles que nous (haha), et ils ont calculé la probabilité qu’on nous envahisse un jour depuis une autre nébuleuse à partir de ces données. Ils ont déterminé que 4 civilisations pourraient nous vouloir du mal ! Elles pourraient par exemple chercher à dominer la galaxie — ou simplement être désireuses de faire une joyeuse partie de dominos. Il se pourrait qu’elles soient très avancées sur le plan technologique, ou qu’elles viennent tout juste d’inventer de diaboliques consoles de jeu.

Pour comprendre dans quelle mesure ces cultures pourraient être développées et à quoi nous devrions nous attendre, il existe un moyen de définir leur niveau de menace. Grâce à une méthode appelée l’échelle de Kardachev, on peut analyser le niveau de développement de nos hypothétiques voisins. Avec 3 niveaux différents, elle examine la quantité d’énergie qu’une civilisation pourrait tirer de son étoile, ce qui nous donnerait une idée de son degré d’avancement. Mais cela ne peut inclure que celles qui maîtrisent la communication interstellaire.

Toutes celles qui en sont encore à se servir de pigeons voyageurs de l’espace sont donc bien sûr exclues. Le modèle de civilisation numéro 1 a appris à exploiter l’énergie du soleil. Mais seulement celle que ses habitants reçoivent sur leur propre planète — on peut penser aux panneaux solaires par exemple. Le modèle numéro 2 est capable d’utiliser cette énergie de manière directe, à l’aide, mettons, d’une sphère de Dyson. Cette dernière permet d’exploiter toute l’énergie disponible, car elle est construite intégralement autour de l’étoile. Enfin, dans le modèle numéro 3, la civilisation sait utiliser tous ce que la galaxie peut lui fournir. Elle exploite non seulement l’énergie des étoiles, mais aussi celle des trous noirs, y compris le trou noir supermassif qui se trouve au centre de la Voie Lactée.

Ces différents niveaux sont importants pour évaluer dans quelle mesure ces civilisations pourraient être avancées. On estime que la Voie lactée a environ 13,6 milliards d’années. Les humains modernes n’existent que depuis 200 000 ans, et nous n’en sommes encore qu’au modèle numéro 1 ! Il est effrayant d’imaginer tout le temps que nos voisins ont pu avoir pour se développer. Nous serions un peu des retardataires en comparaison...

Si la Terre a tant de retard, c’est car elle est située à la périphérie de la Galaxie. Les mathématiciens supposent que les systèmes stellaires plus proches du centre ont eu plus de temps pour progresser. En gardant cela à l’esprit, peut-on savoir si d’autres êtres intelligents sont présents et répandus dans la Galaxie ? En pensant à tout ce à quoi la Terre a survécu, c’est un miracle que nous ayons une planète comme la nôtre. Et tout cela nous parait unique, mais l’est-ce vraiment ? Il y a cent mille milliards d’étoiles dans notre Galaxie. Et il y a jusqu’à 200 milliards de planètes, dont environ 300 000 exoplanètes capables d’abriter le type de vie que nous connaissons. Parmi ces planètes habitables, est-il possible de savoir lesquelles pourraient abriter des êtres désireux de nous envoyer un email ? On ne va pas s’amuser à compter les individus, bien sûr.

L’équation de Drake peut nous donner une estimation approximative si nous calculons la moyenne de quelques facteurs clés. Elle commence par déterminer combien de planètes abritant la vie seraient suffisamment intelligentes pour communiquer. Les chiffres sont énormes, si l’on considère le nombre d’étoiles et de planètes qui les entourent. Et à partir de là, nous réduisons encore ce nombre en ne considérant que celles qui se trouvent dans la zone habitable de leur système solaire.

On appelle cette zone la “zone Boucle d’or”, car elle n’est ni trop éloignée de l’étoile ni trop proche d’elle. Elle se trouve “juste où il faut”. Nous réduisons ensuite encore plus les chiffres en calculant lesquelles de ces planètes habitables sont théoriquement capables d’accueillir la vie. Et à partir de tout cela, l’équation nous donne une estimation du nombre d’êtres suffisamment intelligents pour communiquer. Les paramètres sont compliqués et l’équation n’est pas facile à expliquer. Mais d’après ces calculs, il pourrait y avoir jusqu’à 100 millions de planètes abritant des civilisations intelligentes.

Mais tout comme chez nous, il est très probable que ces civilisations connaissent de grandes difficultés. Il faut ajouter le facteur “événements catastrophiques” à l’équation — les impacts d’astéroïdes, les éruptions solaires, les super-volcans et les supernovae. Et puis il y a aussi l’éventualité de l’autodestruction par la technologie, la domination de l’intelligence artificielle et les nanotechnologies. Ou encore les désastres écologiques, l’épuisement des ressources naturelles. Ou la stupidité, tout simplement. Si nous mettons tout ces éléments dans l’équation, il nous reste environ 15 000 civilisations. Mais que pourraient-elles bien vouloir aux humains ? Nous avons une abondance de matériaux qui pourraient leur être très utile. Prêts à être récoltés — faciles à obtenir. En plus de la grande quantité d’eau qu’elles pourraient aspirer, l’hydrogène étant un élément indispensable aux combustibles des fusées.

Pourtant, ces choses ne sont pas vraiment rares dans la galaxie, et elles pourraient être obtenues plus facilement dans d’autres systèmes solaires ou sur des astéroïdes moins éloignés. Notre technologie toutefois pourrait les intriguer. Toute la palette des innovations réalisées d’un continent à l’autre nous a ouvert des voies technologiques extrêmement variées et prometteuses. Il est possible que ces autres civilisations aient suivi des chemins complètement différents. Et n’aient pas fait autant de découvertes aussi capitales — pense au karaoké, par exemple ! Même chose en ce qui concerne les sciences appliquées : ces peuples ont pu évoluer dans des atmosphères composées d’éléments différents. Et leur science en serait grandement affectée — du coup, la nôtre leur apporterait de précieuses solutions. Ensuite, il y a cette chose, parmi les plus rares dans la Galaxie : le fait que la Terre puisse accueillir la vie. Un voyageur intergalactique y verrait une aubaine — il n’aurait pas à adapter la planète afin de la rendre hospitalière.

Alors pourquoi ne pas simplement la prendre ? Ce confortable avant-poste ferait une charmante petite destination de vacances où prendre du repos entre deux conquêtes. Heureusement, il est peu probable qu’ils aient envie de nous manger — ou qu’ils aient d’appétit pour quoi que ce soit sur Terre. Il leur faudrait posséder un système biochimique similaire pour cela, avec des enzymes capables de traiter les molécules qui nous composent. Ouf ! Mais il reste très probable qu’ils souhaitent éliminer toute concurrence. La plus grande menace pour eux, c’est tout ce qui pourrait constituer un défi à leur domination. Mais n’aie pas trop peur, tout cela n’est fondé que sur le comportement humain. Il est très possible que ces êtres ne ressentent pas nos émotions les plus communes. Par exemple, leur capacité à se mettre en colère pourrait être limitée — ils pourraient même très bien avoir évolué sans elle.

Ils pourraient venir d’un monde très différents du nôtre, plus paisible — et ce serait le terrien, alors, le méchant de l’histoire. Mais ils pourraient également manquer d’empathie et des autres traits positifs qui nous caractérisent. Espérons qu’ils n’aient QUE nos traits positifs ! Par chance, il semble impossible de ne pas prendre en compte le facteur “distance”. La Galaxie est IMMENSE, et il faut beaucoup de temps pour aller d’un endroit à un autre, même jusqu’aux plus proches systèmes solaires voisins. L’objet le plus rapide que nous ayons envoyé dans l’espace est la sonde Galileo, qui voyage jusqu’à 170 000 km/h. Mais même à cette vitesse, il nous faudrait 72 000 ans pour atteindre le système stellaire le plus proche, Alpha Centauri. Avec une sonde guidée par laser pouvant atteindre un cinquième de la vitesse de la lumière, il faudrait une vingtaine d’années pour faire le voyage. La Voie lactée fait plus de 105 700 années-lumière de diamètre. Si une civilisation était capable de voyager à la vitesse de la lumière, il lui faudrait des centaines de milliers d’années pour aller d’un bout à l’autre. Avec toute la distance qui sépare ce petit nombre de civilisations calculé, la seule possibilité de contact serait le développement très avancé de technologies de transport interstellaire.

Mais pour effectuer un voyage aussi long, plus la masse à accélérer est importante, plus il faut d’énergie. Il est donc peu probable que des objets très grands soient envoyés. Ils pourraient cependant voyager jusqu’ici très rapidement dans une petite navette capable de transgresser les lois de la vitesse cosmique. Et peut-être sont-ils déjà ici — à nous observer, ou à regarder Netflix. Mais selon les calculs des scientifiques, seules 2 des 15 000 civilisations mentionnées seraient capables d’atteindre un niveau de développement supérieur et suffisant. Cela signifie qu’il y a 0,01 % de chances que des civilisations malintentionnées nous rendent visite bientôt. S’ils savent que nous existons, et s’ils veulent entrer en contact avec nous, il leur faudra probablement des milliers, voire des millions d’années, pour arriver. Nous pouvons donc nous détendre encore un moment... Par exemple en regardant Sympa...

Commentaires

Notifications
Petit chanceux ! Ce sujet ne comporte aucun commentaire,
ça veut dire que tu seras le premier.
Profites-en !

Lectures connexes