Si tu aperçois ceci sur la plage, reste à l’écart et ne touche pas.

Animaux
Il y a 1 an

As-tu déjà vu un concombre de mer allongé sur un lit de sable, et pensé qu’il ressemblait à un blob ? Ces créatures peuvent sembler molles et sans défense, mais elles ont en fait des stratégies fascinantes pour se protéger. Les biologistes ont découvert des composés chimiques qui permettent aux concombres de mer de se protéger des prédateurs et même de leurs propres toxines. Et devine quoi ? Ces composés pourraient être utiles à la santé humaine !

Lorsque les holothuries se sentent menacées, elles peuvent expulser des parties de leur corps qui ressemblent à des fils. Ces tubes immobilisent les prédateurs dans une étreinte collante et toxique. La toxicité provient de certains composés chimiques que l’on trouve couramment dans les plantes. Il est intéressant de noter que ces substances chimiques sont beaucoup moins courantes chez les animaux, mais que les concombres de mer ont évolué pour les utiliser à leur avantage. Ces substances sont également connues pour leurs propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Elles sont déjà utilisées dans un grand nombre d’industries, comme les cosmétiques.

Mais l’utilisation de ces produits chimiques comme moyen de défense pose un gros problème aux concombres de mer : ils doivent éviter de se contaminer avec leurs propres toxines. Cela signifie que leurs propres cellules doivent pas contenir de cholestérol, la cible à laquelle les toxines se lient et qu’elles transpercent. Les concombres de mer ont donc développé deux types d’alternatives au cholestérol. Il s’agit d’une stratégie d’autodéfense. Si tu peux produire ces substances toxiques, tu dois être capable de ne pas te rendre malade. Aussi intelligents et mignons soient-ils, tu sais maintenant qu’il ne faut pas toucher un concombre de mer si tu en rencontres un par hasard à la plage.

En parlant de choses à éviter à la plage, passons à l’escargot à cône marbré, une créature si unique et si dangereuse qu’elle te fera tourner la tête ! Cet escargot est un véritable voyageur du monde. On le trouve depuis la pointe sud de l’Inde jusqu’à Okinawa, au Japon, et au sud-est de la Nouvelle-Calédonie et des Samoa. C’est une aire de répartition impressionnante ! Et ce n’est pas seulement l’endroit où on le trouve qui est intéressant, c’est aussi la façon dont il chasse.

Cet escargot est peut-être petit, mais c’est un prédateur féroce. Il adore dévorer les autres escargots et parfois même ses propres congénères ! Lorsqu’il a faim, il sort sa longue “dent” blanche et lance un harpon chargé de poison sur sa proie. Et si cela ne suffit pas, il attaquera sa proie plusieurs fois, juste pour être sûr. Quelle détermination, n’est-ce pas ? Une fois que le harpon a atteint sa cible, la proie est immobilisée et ses muscles commencent à se détendre de façon irréversible. Lorsque la proie est sans défense, l’escargot peut commencer à la dévorer.

Où peut-on trouver cette redoutable créature, me diras-tu ? On la trouve dans les eaux peu profondes, généralement sur les plates-formes des récifs coralliens ou les pinacles des lagons, ainsi que dans le sable, sous les rochers ou parmi les herbes marines. Fais attention où tu mets les pieds la prochaine fois que tu vas te baigner, c’est tout dire. Le bon côté des choses, c’est que le venin de cet escargot est en train d’être développé comme traitement potentiel de la douleur. Certaines des substances chimiques qu’il contient ont été étudiées et se révèlent prometteuses. Qui aurait cru que ce prédateur inhabituel pouvait aussi avoir un côté plus doux ?

Le prochain sur notre liste de créatures à éviter est un petit poisson appelé poisson-pierre. Tu penses peut-être qu’il s’agit d’une jolie petite pierre de compagnie, mais laisse-moi te dire qu’il ne faut pas s’y tromper. En fait, c’est le poisson le plus venimeux de tout l’océan ! Ces poissons sont des maîtres du déguisement, se fondant dans leur environnement sur les fonds rocheux ou vaseux des habitats marins de la région indo-pacifique. Ce sont de véritables ninjas des mers, qui attendent patiemment que leur proie passe à proximité avant de l’attaquer et de l’avaler tout entière. Mais le problème, c’est que l’on peut facilement passer à côté d’un poisson-pierre sans même se rendre compte de sa présence.

Je sais ce que tu penses : “Je ne veux pas marcher accidentellement sur un poisson-pierre”. Et crois-moi, tu ne le veux vraiment pas. Ces poissons ont beaucoup d’épines sur le dos et ils libèrent du venin lorsqu’on leur marche dessus. Aïe ! Ce venin peut provoquer de terribles douleurs, des gonflements et des lésions tissulaires. Ce n’est pas vraiment une bonne journée à la plage, si tu veux mon avis. Mais ne t’inquiète pas, le poisson-pierre n’est pas là pour t’attraper. Il utilise ses épines à des fins défensives et non offensives. Tant que tu ne le déranges pas et que tu ne marches pas dessus, tout devrait bien se passer. Fais simplement attention à l’endroit où tu poses tes pieds, et investis peut-être dans des chaussures d’eau. Et si tu te fais piquer, consulte immédiatement un spécialiste. Il est préférable de toujours regarder où tu marches, de traîner les pieds sur le fond pour éviter de marcher directement sur le poisson et de porter des chaussures d’eau si tu te trouves dans une zone susceptible d’abriter des poissons-pierres.

As-tu déjà eu le plaisir de rencontrer un poisson-lion de près ? Ce sont des créatures magnifiques, avec toutes leurs couleurs et leurs nageoires qui ressemblent à des ailes et à des accessoires. Il est facile d’être fasciné par leur élégance. Mais ne te laisse pas tromper par leur apparence éblouissante : il ne faut pas se moquer d’eux ! En fait, c’est l’un des poissons les plus dangereux de l’océan. En cas de piqûre, tu ressentiras une vive douleur, voire des réactions allergiques. Le poisson-lion injecte son venin par ses nageoires dorsale et pelvienne aiguisées. Ils ne sont pas agressifs et ne te piqueront pas à l’improviste, mais ils se défendront s’ils sont provoqués ou attrapés. Ce n’est pas seulement leur venin qui les rend dangereux : ils possèdent également de minuscules dents. Mais au lieu de les utiliser pour mordre les prédateurs, ils ont quelque chose d’encore plus dangereux : leurs nageoires. Le poisson-lion utilise ces nageoires en forme de colonne vertébrale pour repousser les prédateurs, et malheureusement, les humains en font partie. Ainsi, même s’il est tentant de s’approcher de ce poisson pour lui dire bonjour, il faut se méfier de ses épines acérées.

Mais voilà : le poisson-lion peut être mangé. Certains disent qu’ils sont même délicieux ! Et comme ils constituent une menace pour les écosystèmes des récifs, leur consommation est encouragée. Il suffit de veiller à retirer d’abord les épines venimeuses ! Si tu fais de la plongée avec masque et tuba ou si tu nages près des coraux dans l’océan Atlantique ou Pacifique, tu rencontreras peut-être ces poissons étonnants. Garde une distance raisonnable entre toi et le poisson-lion, et il ne se sentira pas menacé ou effrayé au point de te piquer pour se défendre. Les oursins peuvent également causer des problèmes si tu tombes dessus. Ne t’inquiéte pas, ils ne sauteront pas du récif et ne te lanceront pas des épines. Ils ne sont pas du tout agressifs. Ces créatures sont partout, des rivages rocheux aux récifs coralliens, et sont très répandues dans presque toutes les étendues d’eau salée, y compris dans tous les océans du monde. Il n’est donc pas surprenant que les blessures causées par les oursins soient également assez fréquentes. Mais bon, les accidents arrivent, surtout lorsque nous sommes distraits par une jolie petite tortue ou trop excités à l’idée d’explorer un nouveau site de plongée.

Parlons maintenant de leurs mécanismes de défense. Ces petites bêtes ont deux moyens de se défendre : leurs épines et ces minuscules structures en forme de mâchoires qui peuvent injecter une substance douloureuse. Certaines espèces possèdent de longues épines acérées qui peuvent facilement percer une combinaison de plongée épaisse et se loger profondément dans ta peau. Aie, aie, aie ! Mais ne t’inquiéte pas, éviter les oursins n’est pas sorcier. Essaye simplement de rester conscient de ce qui t’entoure, de faire attention aux épines qui dépassent dans le sable et de contrôler ta flottabilité. Cela t’aidera à rester à quelques mètres au moins des coraux, qui peuvent cacher des oursins dans leurs crevasses. Et si une entrée sur le rivage présente de nombreux oursins, choisis un autre site de plongée, ce n’est pas grave.

Parlons maintenant des premiers soins à apporter en cas de piqûre d’oursin. Tremper la zone dans de l’eau chaude pendant une heure et demie peut aider à décomposer la substance dangereuse et à soulager la douleur. Retire soigneusement les épines à l’aide d’une pince à épiler et rase la zone pour éliminer ces pointes gênantes. Lave ensuite la zone blessée avec du savon et rince à l’eau douce. Applique également des crèmes topiques si tu en as dans ton sac de plage. Et, bien sûr, surveille les signes d’allergies et contacte immédiatement un spécialiste si tu remarques quelque chose d’étrange. Mais n’oublie pas que les oursins ne sont qu’un des nombreux dangers des profondeurs. Il y a aussi les vers de feu barbus, les poissons-globe et le corail de feu. Ne soyons donc pas trop durs avec nos petits amis oursins. Après tout, comparés à certaines de ces autres créatures, ils sont plutôt dociles.

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