Une femme a passé dix ans à économiser pour une rhinoplastie, et le résultat divise la toile

Beaucoup d’entre nous ont ce petit détail qu’on scrute sans arrêt. Pour Devyn Aiken, c’était son nez. Elle a déclaré : "J’ai de l’amour-propre, mais je veux une rhinoplastie." Après des années à économiser plus de 11 000 $, elle a enfin atteint son objectif. À 30 ans, Devyn a subi une opération qui a transformé son apparence. Mais ce à quoi elle ne s’attendait pas, c’est à quel point ce changement allait bien au-delà du physique.

Devyn s’était toujours sentie complexée par son nez

Pendant toute sa vie, Devyn avait l’impression que son nez attirait tous les regards. Elle sentait les regards en coin, entendait les remarques à voix basse sur ce trait marquant de son visage. Naturellement, elle constatait que c’était la première chose que les gens remarquaient chez elle.

"Le plus tôt dont je me souvienne avoir voulu une rhinoplastie, c’était à 14 ans. J’ai demandé à ma mère : ‘Est-ce que je peux me faire refaire le nez ?’", se rappelle-t-elle. Mais à cet âge-là, la plupart des médecins refusent d’opérer, car le visage est encore en développement.

À 18 ans, Devyn était prête à agir. Elle a pris rendez-vous pour une première consultation, pleine d’espoir à l’idée de concrétiser enfin ce rêve qu’elle nourrissait depuis des années. Mais un gros obstacle se dressait devant elle : elle n’avait tout simplement pas les moyens.

"J’avais une déviation de la cloison nasale, mais rien qui nécessitait une opération", explique-t-elle. "C’était purement esthétique. L’assurance ne couvrait rien. C’était juste pour l’apparence."

Déterminée à atteindre son objectif, Devyn a passé les années suivantes à économiser le moindre centime, réussissant finalement à mettre de côté les 11 000 $ nécessaires à l’opération.

Durant tout ce temps, elle s'est informée avec précision sur l’intervention, les différentes techniques possible, et a affiné petit à petit sa vision de ce qu’elle voulait exactement. Quand elle est enfin passée sur la table d’opération, elle n’était pas seulement prête financièrement : elle était totalement sûre de son choix.

"Je ne me trouvais pas moche"

Devyn ne s’est jamais considérée comme peu attirante avant son opération en novembre dernier — un fait souvent ignoré par ses 61 500 abonnés sur TikTok. Contrairement à ce que beaucoup imaginent, sa décision de faire une rhinoplastie n’avait rien à voir avec une quête d’estime de soi.

"Je me trouvais jolie. Je ne me trouvais pas moche", confie-t-elle dans une interview réalisée seulement neuf semaines après l’intervention. "Tu peux demander à n’importe qui — on te dira que j’étais très sûre de moi, très à l’aise avec qui j’étais. Je pensais juste que j’avais un énorme nez que je détestais."

Pour Devyn, l’opération n’était ni une demande de validation, ni un moyen de transformer radicalement son apparence. C’était un choix personnel, une décision qu’elle a prise pour elle-même. Cela montre qu’avoir confiance en soi peut aussi passer par le fait de s’attaquer, à sa manière, à ce qui nous dérange profondément.

Une histoire virale sur TikTok

Depuis sa rhinoplastie, Devyn, 30 ans, a transformé son compte TikTok en un véritable espace dédié à la chirurgie esthétique. Elle y partage tout : de l’évolution de sa convalescence aux comparaisons avant/après. En faisant cela, elle est devenue une référence pour ceux qui s’interrogent sur ce type d’intervention.

Dans les commentaires, on trouve un mélange de messages d’encouragement, de questions de personnes intéressées par la rhinoplastie, et, bien sûr, de critiques venant de ceux qui désapprouvent son choix. Mais Devyn reste concentrée sur son objectif : la transparence.

"J’ai tout documenté depuis le premier jour. J’ai posté une vidéo alors que j’étais encore au lit en train de récupérer", se souvient-elle, évoquant l’attention virale inattendue. "Je me suis dit : ‘Attends, ça pourrait aider d’autres personnes.’ Je voulais tout montrer du parcours."

Ce qui, à la base, était une décision profondément personnelle s’est peu à peu transformé en une plateforme où elle informe, rassure et inspire celles et ceux qui envisagent eux aussi une chirurgie esthétique.

Il n’y a aucune honte à ça

Devyn n’a aucun problème à montrer sa transformation. Elle publie régulièrement des photos "avant" prises au cours des trente premières années de sa vie, pour montrer à quoi elle ressemblait avant l’opération. Elle a même révélé le nom de son chirurgien : le Dr Mark Ginsburg, un spécialiste ORL et chirurgien esthétique certifié par trois conseils médicaux.

"J’ai laissé toutes mes vidéos, toutes mes photos, et j’assume. Je me suis fait refaire le nez", affirme-t-elle. "Je ne vais pas effacer celle que j’étais. Et j’adore publier les avant/après parce que la différence est vraiment spectaculaire."

Pour Devyn, assistante juridique à Philadelphie, il n’y a aucune raison de cacher ou de regretter son choix. C’était un désir qu’elle nourrissait depuis presque trente ans.

Aujourd’hui, elle ne fait pas que profiter de son nouveau profil : elle partage son parcours avec assurance, honnêteté et un vrai message d’acceptation de soi.

La négativité ne fera pas flancher Devyn

"Je ressens tellement de bonheur chaque fois que je me regarde dans le miroir", confie-t-elle dans son interview. "C’est littéralement un changement de vie… Maintenant je peux faire du shopping tranquillement, sortir sans stress, sans me demander si quelqu’un va faire une remarque. Je me sens soulagée."

Les commentaires haineux ne manquent jamais, peu importe le sujet d’une publication — alors sans surprise, les vidéos de Devyn sur ses changements esthétiques ont aussi attiré leur lot de jugements. Heureusement, avec les années, elle est devenue de moins en moins sensible à ce genre de négativité.

"J’étais un peu nerveuse à l’idée de m’exposer parce que je reçois des commentaires horribles tous les jours. À chaque fois que je me connecte sur les réseaux, il y a une remarque dégoûtante", explique la star de TikTok. "Les gens ont cette idée reçue que si tu fais de la chirurgie esthétique, tu deviens une sorte de bimbo artificielle. Que tu veux être quelqu’un d’autre. Ce n’est pas du tout ça. Moi, je fais juste en sorte de m’améliorer, de me sublimer."

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