15 Situations ridicules que nous avons presque tous connues, même toi
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Dans l’enfance, il arrive un moment où tout — absolument tout — suscite des questionnements : “Pourquoi fait-il nuit ?”, “Pourquoi rêvons-nous quand nous dormons ?”, et tant d’autres questions qui, lorsque nous y répondons, entraînent d’innombrables nouvelles interrogations. Elles peuvent sembler simples à première vue, mais les réponses sont parfois si complexes que nous devons y réfléchir à deux fois.
Chez Sympa, nous pensons que l’enfance est une étape importante de la vie, c’est pourquoi nous souhaitons te révéler tout ce qui se cache derrière le mot “pourquoi” qui parfois nous rend fous, mais qui est pourtant crucial pour les enfants. Ne t’inquiète pas, nous te donnerons aussi quelques conseils pour que tu sortes de la boucle infinie des questions.
On ne dit pas que répondre à leurs questions est plus reposant que de les mettre devant la télévision, mais cela est certainement beaucoup plus productif pour eux, car en posant des questions, ils deviennent des participants actifs à leur apprentissage. De plus, réfléchir, verbaliser et poser des questions sur ce qu’ils ne comprennent pas les aide à avoir une vision beaucoup plus critique des choses.
Évite donc de dire que leurs questions sont ennuyeuses. Il vaut mieux dire que tu continueras à y répondre demain. Les enfants ont besoin de cette interaction avec leurs parents et de savoir qu’ils les soutiennent dans le processus d’apprentissage.
Selon une étude, les enfants posent en moyenne 73 questions par jour, si bien que les parents doivent répondre à un total de 511 “pourquoi” par semaine ! À la vue de ce chiffre, beaucoup voudraient s’enfuir, mais il faut comprendre que les enfants commencent tout juste à découvrir le monde extérieur. Il y a tant de choses qu’ils ne savent pas encore ! C’est pourquoi ils cherchent des informations sur tout ce qui dépasse leur entendement et leur expérience de la vie.
Selon la psychologue clinicienne Sally-Anne McCormack, les enfants posent beaucoup de questions parce qu’ils sont naturellement curieux : “Tout ce qu’ils voient, touchent, sentent et ressentent est nouveau pour eux. Ils veulent en savoir plus”. Imagine que tu voyages dans un pays totalement différent du tien ; tu voudras certainement poser beaucoup de questions à ton guide pour mieux comprendre. Donc quand tu es avec un enfant, essaie de lui répondre patiemment et avec des mots simples.
Selon certaines études, la phase de questionnement commence vers l’âge de trois ans, lorsque les phrases des enfants deviennent plus longues. La curiosité pour l’inconnu et la communication commencent à se développer pratiquement en même temps, et alors qu’ils nous entraînent dans une série de questions sans fin, il s’avère qu’ils apprennent aussi à verbaliser les préoccupations qu’ils ont en tête.
Ils commencent également à comprendre que lorsqu’ils disent “pourquoi”, ils suscitent une réponse de ta part. Il se peut donc que ce ne soit pas le sujet de la question qui les anime, mais une façon de te dire que quelque chose les intéresse et qu’ils veulent en savoir plus.
Même s’ils peuvent te “fatiguer” les oreilles, ils te posent des questions parce qu’ils ont confiance en toi et en tes réponses. Ils sont convaincus que ce que tu leur dis est une vérité absolue, il est donc important qu’ils sachent qu’ils peuvent compter sur toi lorsque le doute s’installe.
Les chercheurs ont découvert qu’avant de poser une question, les enfants évaluent la probabilité que l’adulte réponde et s’ils trouveront les informations qu’ils recherchent. Cela signifie que si les parents ne répondent pas souvent ou donnent aux enfants l’impression d’être ignorants, ces derniers risquent de ne pas poser de questions la fois suivante, de peur de déranger leurs parents ou de gaspiller leur temps.
Parfois, nous n’avons pas fini de répondre à l’une de leurs questions qu’ils changent déjà de sujet, ou posent à nouveau la même question, ce qui peut être un peu pénible. Selon un psychologue, cela peut être dû au fait qu’ils ne maîtrisent pas encore les longues phrases et que c’est leur façon d’entretenir un dialogue.
Les psychologues ajoutent que les enfants ne cherchent pas toujours à savoir le “pourquoi” de quelque chose, mais c’est peut-être le seul mot de leur vocabulaire qui indique qu’ils veulent en savoir plus sur un sujet. Ce qu’ils veulent vraiment dire, c’est : “C’est intéressant pour moi. Parlons-en. Dis-moi plus, s’il te plaît”. Tu peux donc profiter de l’occasion pour leur parler de ce qu’ils évoquent : si, par exemple, ils te demandent pourquoi les étoiles brillent la nuit, tu pourrais leur dire à quel point elles sont belles et leur demander s’ils aiment les regarder.
Poser beaucoup de questions est un bon signe, car les chercheurs affirment que les enfants qui sont plus motivés pour apprendre ont plus de chances de réussir leur vie à l’avenir. Des professionnels ont testé 130 enfants en bas âge jusqu’à l’âge adulte, et ceux qui ont montré le plus d’intérêt pour l’apprentissage avaient plus de chances d’obtenir leur diplôme que leurs camarades moins curieux.
Si ton enfant te pose une question et que tu ne connais pas la réponse (ne sois pas gêné, c’est plus fréquent que tu ne le penses), cherchez la solution ensemble. Si un sujet est intéressant pour l’enfant, l’étudier avec toi sera encore plus amusant, et au bout du compte, il aura ses réponses ainsi qu’un bon souvenir avec toi.
Quelle est la question la plus drôle qu’un enfant t’ait posée, et qu’as-tu répondu ? Si tu as une technique pour sortir de la boucle du “pourquoi”, n’hésite pas à la partager dans les commentaires.