10 Preuves que la vie des femmes dans la Rome et la Grèce antiques n’était pas facile

C’est curieux
Il y a 9 mois

Être une femme dans la Rome et la Grèce antiques n’était pas du tout la même chose qu’être une femme aujourd’hui. Les choses que nous considérons comme acquises n’étaient pas d’actualité à l’époque. Et il ne s’agit pas seulement de droits et de libertés, mais aussi de choses banales.

Notre équipe s’est plongée dans le passé et nous avons appris quelques faits curieux pour t’aider à comprendre aujourd’hui ce qu’était la vie d’une femme dans le monde antique.

Il fallait travailler beaucoup

En général, la vie des femmes romaines sous l’empereur Auguste était difficile à envier. Si une femme appartenait à une classe sociale inférieure, elle était beaucoup moins limitée dans ses mouvements qu’une dame de la classe supérieure. Par contre, elles devaient aussi travailler plus dur et notamment aider à la ferme.

Une jeune fille qui vivait en ville, par exemple, pouvait devenir sage-femme, infirmière, coiffeuse, couturière, actrice, serveuse, cuisinière, ou divertir les Romains en tant que jongleuse ou danseuse. Les femmes de la classe supérieure, en revanche, s’occupaient de la gestion du foyer.

Pendant les règles il fallait faire preuve d’ingéniosité

Peut-être que dans l’Antiquité les filles n’avaient pas leurs règles aussi souvent que les femmes modernes : c’était une question de régime alimentaire. Cependant, les femmes romaines et grecques espéraient des règles abondantes, car elles craignaient de tomber malade si le sang restait à l’intérieur.

En règle générale, les femmes restaient à la maison pendant leurs règles et mettaient du coton entre leurs jambes, ou de la laine de mouton et des chiffons, qui étaient ensuite lavés et réutilisés. Les scientifiques pensent également que pendant leurs règles les femmes portaient un subligaculum, c’est-à-dire un pagne.

Il fallait quitter la maison pendant trois jours pour se débarrasser de son mari

À l’époque, selon le droit romain, il y avait trois formes juridiques de mariage. La confarreatio était un mariage entre patriciens, Romains de haut rang. Le second était le coemptio — un mariage “achat”.

Et le troisième type de mariage était “par habitude, par limitation” : une femme qui avait vécu dans la maison de son mari de fait pendant un an sans interruption, était reconnue comme son épouse légitime. Par conséquent, dans ce dernier type de mariage, une femme pouvait s’enfuir de chez son mari pendant trois jours une fois par an et ne pas être considérée comme sa femme pendant cette période.

Pour discuter, il fallait aller aux bains

Par rapport à d’autres villes antiques, l’hygiène dans la Rome antique était d’un niveau assez élevé. La ville disposait d’un système d’égouts bien développé. Les toilettes et les bains publics permettaient aux Romains et aux Romaines d’éviter les mauvaises odeurs, mais présentaient également des risques : les installations publiques étaient un excellent endroit pour attraper des maladies. Par conséquent, les Romaines devaient être prudentes lorsqu’elles allaient au bain public.

Cependant, il y avait des aspects positifs. Les bains et les baignoires étaient une sorte de lieu de rencontre. Les femmes romaines s’y rendaient pour socialiser avec leurs connaissances, écouter de la poésie et rencontrer des hommes. Bien qu’il ne soit pas courant que les hommes et les femmes se baignent ensemble à Rome, plus tard, l’évêque Augustin a interdit aux femmes de se baigner nues. Même dans les bains, les femmes romaines portaient des toges spéciales.

L’allaitement maternel était mal vu

Les femmes romaines riches n’allaitaient pas leurs propres enfants. Les nouveau-nés ont été confiés à une nurse. Soranus, un médecin influent de l’époque, a suggéré que la mère était trop épuisée par l’accouchement pour allaiter son enfant.

Le médecin romain pensait également que l’un des avantages de l’emploi d’une nourrice grecque était qu’elle pouvait transmettre à l’enfant, en même temps que le lait, le don de sa langue maternelle.

Il fallait se marier très tôt

WARNER BROS. / Album / EAST NEWS

En moyenne, les femmes romaines étaient mariées entre 12 et 20 ans environ, mais les nobles se mariaient encore plus tôt. Selon le droit romain ancien, l’homme le plus âgé était le chef de famille et avait une autorité absolue sur ses enfants.

Il avait le droit d’organiser le mariage d’une fille ou d’un fils bien avant qu’ils n’aient atteint l’âge requis. Toutefois, la fille pouvait refuser le mariage si elle pouvait prouver que le mari potentiel avait un mauvais caractère.

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Alors que les femmes grecques portaient souvent de longs cheveux ondulés, les femmes mariées optaient pour un chignon. Le monosourcil était également considéré comme séduisant dans la Grèce antique. De plus, Hélène de Troie était décrite comme ayant une peau plus claire. Selon la mythologie grecque, elle était la plus belle femme de Grèce. Il est donc logique que son apparence corresponde aux idéaux de beauté de l’époque.

Les mœurs légères n’étaient pas vraiment légères

La Rome antique était généralement réputée pour ses mœurs légères. Bien que des mariages fondés sur un amour réciproque aient sans doute existé, les poètes romains ont plus souvent célébré les relations entre amants. Et il était plus courant pour les hommes d’avoir une maîtresse, tandis que pour les femmes, l’adultère était considéré comme “inapproprié”.

L’État n’intervenait dans les relations intimes que si l’union menaçait le statu quo d’une personne. Cependant, il y a également eu des périodes dans l’histoire romaine où l’adultère était passible de sanctions pénales pour les femmes.

Même après le mariage, le père restait toujours responsable

Au début de l’Empire romain, une femme restait sous l’autorité de son père même après son mariage, et son mari n’avait aucune autorité légale sur elle. On attendait d’une femme qu’elle soit loyale envers son père, même si cela signifiait aller à l’encontre de son mari. En outre, la femme conservait son nom de famille lorsqu’elle se mariait.

Il fallait recourir à des ingrédients cosmétiques assez étranges

Bien sûr, même dans la Rome antique, les femmes n’oubliaient pas de prendre soin d’elles. À cette époque, on appréciait les peaux claires et pâles. L’une des recettes de masques populaires était à base de lanonine, une substance extraite de la laine de mouton. L’odeur n’était pas des plus agréables, et les hommes s’en plaignaient souvent. Les femmes romaines utilisaient également d’autres ingrédients étranges : jus de plantes, excréments d’animaux, soufre, vinaigre, coquilles d’huîtres broyées, oignons à la graisse d’oiseau, lait d’âne.

Les aristocrates utilisaient de la bouse de crocodile et de la cendre d’escargot pour se blanchir la peau. Les Romains fabriquaient même des dents artificielles en ivoire.

Les femmes n’avaient pas leur propre nom

Pendant la majeure partie de l’histoire de la Rome antique, les femmes n’avaient pas de nom propre. Elles étaient nommées en fonction de leur appartenance au clan (Cornelia de chez Cornelius) et s’il y avait plusieurs filles, le préfixe “cadette” ou “aînée” était ajouté au nom. Les filles nouveau-nées portaient également le nom de leur père (Vipsanias — fille de Vipsanias).

Plus tard, on a commencé à donner deux noms à une fille, par exemple en combinant le nom de son père avec le nom de l’endroit où elle était née. Dans l’Antiquité tardive, les filles étaient souvent nommées d’après leur mère ou d’autres membres de leur famille, qui étaient quant à eux souvent nommés d’après des saints.

Alors, quels éléments de la vie dans la Rome antique t’ont paru les plus incroyables ?

Photo de couverture WARNER BROS. / Album / EAST NEWS

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