26 Histoires montrant à quel point l’ingéniosité des parents peut résoudre les problèmes avec certains enfants

Éducation
Il y a 5 ans

L’ingéniosité est peut-être l’une des qualités les plus importantes que puissent avoir des parents. C’est ce qu’estime en tout cas un utilisateur de Pikabu qui a rédigé une publication sur l’ingéniosité des parents, et l’a illustrée d’exemples frappants. D’autres utilisateurs ont ensuite laissé leurs propres commentaires et exemples, dans lesquels ils parlent des membres de leur famille dont l’imagination débordante a parfois été d’une grande aide pour garder leur sang froid dans des situations compliquées.

Sympa a été impressionné par l’ingéniosité de ces personnes qui ont réussi à se sortir d’épisodes délicats impliquant des enfants. Nous t’invitons donc à lire ces histoires, et peut-être même à en profiter pour prendre quelques notes.

  • Quand j’étais tout petit, je n’aimais pas aller à la maternelle. Ce n’était visiblement pas suffisant pour mes parents de me réveiller tôt et de me faire mettre tous ces vêtements, il falllait en plus aller à l’école maternelle à pieds ! En plus, maman ne voulait pas me porter, alors elle me demandait : “Comment saute un écureuil ? Et comment marche un lapin ?” Je ne pouvais pas laisser tomber une pauvre femme qui n’avait jamais vu un lapin de sa vie, alors j’avançais en sautant. En arrivant à la porte de l’école, je me prenait pour un lapin, mais en fait, j’étais une marionnette.
  • Un jour, dans un magasin, j’ai vu un kaki pour la première fois, et j’ai décidé de goûter ce fruit inconnu. Je ne sais pas pourquoi ma mère ne voulait pas en acheter à l’époque. Peut-être qu’elle n’aimait pas ça, ou que le kaki avait un goût spécial, mais la version de ma mère ressemblait à : “Ahh, non, ce sont des pommes pourries ! Il vaut mieux en acheter des normales !”. J’ai fini par goûter mon premier kaki à l’âge de 20 ans.

  • Récemment, j’ai vu un homme courir avec plein de sacs dans les bras, suivi de son petit garçon qui faisait son possible pour le rattraper. Le petit garçon ne voulait pas courir, mais il n’avait pas le choix, car c’était “le dernier jour de la semaine où on vendait du lait, et le magasin allait fermer dans cinq minutes.” Il était une heure de l’après-midi.
  • Ma mère m’a dit que si quelqu’un mentait, toute la vérité s’écrivait sur son front. Alors quand je mentais, je me couvrais toujours le front avec la main.
  • Des amis ont dit à leur fils qu’ils ne pouvaient pas lui acheter un grand Lego parce qu’il fallait un permis pour ça. Et ce permis ne pouvait être accordé à un enfant qu’après un examen médical spécial. Le garçon avait un peu peur du docteur, alors c’était une excuse parfaite. Mais les parents ont sous-estimé la puissance du désir de leur enfant. Il a rassemblé ses forces pendant quelques jours, puis il est s’est approché d’eux et leur a annoncé qu’il était prêt pour toute intervention médicale. Ils ont bien dû lui acheter son Lego, mais ils l’ont d’abord emmené chez le médecin, juste pour rester crédibles.
  • Mes parents ne m’ont jamais dit qu’ils n’avaient pas d’argent. Ils me disaient que tel ou tel achat ne rentrait pas dans le budget familial, et que ce dernier était calculé de telle sorte qu’il serait préférable de garder cet argent pour mon cadeau de Noël ou d’anniversaire. Ou alors que le jouet en question coûtait très cher, et que “si nous voulions aller au zoo ce week-end, on ne peut pas acheter ce jouet maintenant, sinon il n’y aura plus assez d’argent pour le zoo.” Donc je choisissais ce que je voulais le plus : avoir un jouet maintenant ou aller au zoo le week-end.
  • Quand mes enfants ne voulaient pas me donner la main dans la rue, je leur disais que j’avais peur de glisser et que j’avais besoin de leur aide. Ils me donnaient donc la main et marchaient avec moi, sans courir partout.
  • Quand mon fils ne veut pas sortir de la cour de récréation, je lui dis que j’ai oublié où nous avions laissé la voiture, et qu’il doit la trouver avant que quelqu’un d’autre ne la prenne. Et il dit “Oh, les femmes !” en copiant son père.
  • Chaque semaine, avec mon fils, nous convenons qu’il n’ira à la maternelle que pendant cinq jours, puis qu’il pourra rester à la maison le samedi et le dimanche. Pour l’instant, ça marche encore.
  • Quand j’étais petit, je voulais absolument comprendre à quoi servaient les serviettes hygiéniques, celles qui étaient si activement promues à la télévision. Ma mère était très débrouillarde pour répondre à ce genre de questions, et ses réponses changeaient tout le temps. Sa version la plus originale fut : “C’est pour les femmes qui parlent beaucoup. Elles laissent tomber des gouttes de bave, et elles mettent ces serviettes sous leur menton pour les absorber.”
  • Mes enfants aimaient faire des bulles avec une solution savonneuse que je faisais pour eux. Mais un soir, ils m’ont demandé de préparer la solution pour eux et je savais qu’ensuite ils sauteraient et crieraient comme des fous, et qu’il serait impossible de les faire dormir. Alors je leur ai expliqué qu’après le coucher du soleil, les bulles éclateraient directement et qu’elles ne voleraient pas à cause d’un phénomène lié à l’atmosphère. Et ils m’ont crue ! Mais quand ils sont devenus plus grands et plus intelligents, ils m’ont demandé : “Qu’est-ce que c’est que ces bêtises, maman ? Et j’ai dû leur avouer et m’excuser.”
  • Une collègue canadienne m’a raconté que quand elle était petite, son grand-père élevait des lapins dans sa ferme, et qu’il en donnait parfois un à sa mère pour qu’elle le cuisine et le mange. Comme elle, elle refusait de manger ces pauvres lapins, ses parents lui ont assuré que c’était du poulet, jusqu’à ce qu’elle grandisse un peu et se demande pourquoi les poulets de son grand-père avaient toujours quatre pattes...
  • Quand mon père devait me mettre des gouttes dans les yeux, il me disait toujours que quelque chose s’était posé sur la lampe, et que je devais ouvrir les yeux pour le regarder (ces gouttes brûlaient terriblement). Et comme je n’arrivais jamais à voir ce qu’il y avait, il me disait toujours : “Oh, mince, ça s’est envolé !”
  • — Maman, je veux ce chocolat de la publicité où il y a des chameaux qui dansent !
    — Tu sais pourquoi dans cette publicité, il y a des chameaux qui dansent ? Parce que ce chocolat est fait avec de la crotte de chameau !
  • Mon frère aîné me disait toujours des choses du genre : “Le beurre de cacahuète, c’est de la crotte d’âne” (j’en ai goûté pour la première fois à 30 ans) ou “Tu veux vraiment jouer du violon ? Si tu fais ça, maman va nous abandonner !”
  • Ma fille adore manger des sushis, mais il n’y a pas moyen de lui faire manger du riz avec du poisson. Mais si on enveloppe le tout dans du pain pita et qu’on appelle ça un “mégaroll”, elle en redemande.
  • À l’âge de cinq ans (il en a maintenant 12), mon fils a cessé de manger de la viande, à part les nuggets de poulet. Toute la viande est donc subitement devenue des “nuggets de poulet”. Je lui préparais donc n’importe quoi en lui disant à chaque fois que c’était des nuggets de poulet. Il mange maintenant de tout, mais sans le savoir.
  • Avant, je refusais catégoriquement de manger des légumes, mais je dévorais les sucreries avec une grande passion. Quel subterfuge ont trouvé mes parents ? Ils ont commencé à couper les fruits et les légumes en morceaux faisant la taille d’un bonbon, et ils les mettaient dans des papiers de bonbons. Ils ne m’ont surtout jamais dit que ces “bonbons” étaient spéciaux et que je devais les manger. Au contraire, ils me disaient de ne pas les toucher et les laissaient sur la table. Cinq minutes plus tard, j’avais mangé mes cinq fruits et légumes quotidiens. M’ont-ils dupé ?Évidemment. M’ont-ils forcé à faire quelque chose ? Absolument pas. Et le jour où j’ai réalisé que les concombres et les pommes avaient un goût de bonbons, j’ai commencé à en manger tout seul. Ce genre d’astuces peuvent parfois être utiles, mais seulement si elles sont utilisées dans la limite du raisonnable.
  • Jusqu’à six ans, ma fille me disait qu’elle n’aimait pas la citrouille. Mais en même temps, elle mangeait les pancakes à la citrouille que je lui préparais. Je lui ai dit que c’était des pancakes faits avec un autre type de farine. Et comme elle mangeait aussi les cubes de citrouille sautés avec des pommes de terre, je lui ai aussi dit que j’avais trouvé un nouveau type de pommes de terre de couleur orange.
  • Tous les matins, quand je refusais d’aller à la maternelle, un petit renard m’attendait soit disant à la porte d’entrée. Alors je me dépêchais, pour ne pas laisser ce pauvre petit renard m’attendre...
  • Mon neveu ne mangeait ni boeuf ni poulet. Un jour, nous étions à table, je lui ai servi des pommes de terre et du poulet, et il s’est mis à faire une crise : “Je ne mange pas de viande !” Je lui ai alors dit : “Ce n’est pas de la viande, c’est de la volaille.” Et il a mangé toute son assiette. Je n’oublierai jamais l’expression sur le visage de ma sœur.
  • Mon père me disait que quand on a des nausées, il faut manger, et que le meilleur choix est un sandwich au bacon (pas en cas d’intoxication alimentaire, mais plutôt quand on a le mal des transports). Je ne le croyais pas vraiment, mais mon père prenait souvent l’avion, et il m’a finalement convaincue de manger durant un vol. J’ai été très surprise de voir que ces horribles voyages que je passais la tête dans un sac en papier se sont terminés le jour où j’ai commencé à bien manger avant de partir, ou pendant le trajet.
  • Mon fils de trois ans :
    — Je ne veux pas de poisson. (En fait : “Je veux pas de poikon”).
    — C’est pas du poisson, c’est du poulet, regarde, c’est blanc !
    — Miam miam !
  • Quand j’avais trois ans, mes parents mangeaient du chocolat en faisant des grimaces et en disant que c’était vraiment dégoûtant. Ils me proposaient de goûter, et je refusais catégoriquement à chaque fois.
  • Au cinéma, une famille était assise près de nous : la mère, le père et leur enfant. À un moment donné, vers la moitié du film, le petit garçon a dit :
    — J’en ai marre, je veux rentrer. Quand est-ce qu’on part ?
    Et sa mère lui répondit :
    — On attend la pub et on y va.
    Et le petit garçon a sagement attendu les publicités jusqu’à la fin du film.
  • — Mon fils, tout le monde sait lire dans les pensées. Tu es le seul qui n’y arrive pas.

As-tu déjà su faire preuve d’ingéniosité devant un enfant ? Ou peut-être as-tu toi-même été victime de l’ingéniosité de tes parents quand tu étais plus petit ? Parle-nous en dans les commentaires, et partage cet article avec les personnes de ton entourage !

Photo de couverture pikabu.ru

Commentaires

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Je pense qu'avec les enfants il faut savoir faire preuve de créativité oui !

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Mon père était très créatif quand il le fallait, il aurait à coup sûr pu inventer un truc comme ça $^^

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Quand j'étais petite je n'aimais pas les haricots verts. Ma mère a fait preuve d'ingéniosité me disant que c'était des frites vertes. Apparemment j'en raffolais!

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