Cette “Ferme de la Liberté” offre de l’amour et de l’humanité aux animaux les plus défavorisés

Animaux
Il y a 4 ans

Grâce à Internet, nous connaissons aujourd’hui des histoires de gens courageux et audacieux qui ont sacrifié leur brillante carrière et leur vie confortable dans une grande ville pour aider des animaux au destin difficile. Tout le monde a besoin d’amour, qu’il s’agisse d’un joli petit cochon qui a perdu la vue à la suite d’un accident, ou de l’ânesse Miri, dont on a dû amputer la jambe cassée. Ces animaux à la vie dure, ainsi que quelques 250 autres, ont trouvé un foyer chaleureux à la “Ferme de la Liberté”, dans le petit village israélien d’Olesh.

Chez Sympa nous avons été émus par l’histoire de ces deux jeunes femmes qui ont grandement amélioré la vie de dizaines d’animaux. C’est pourquoi nous souhaitons que le monde entier soit au courant de leur travail.

L’idée du Freedom Farm Sanctuary (Sanctuaire de la ferme de la liberté) a pris forme grâce à Adit Romano et Meital Ben Ari. Ces deux femmes se sont rencontrées au sein de l’association Vegan Friendly, dont le but est de rendre le végétalisme plus accessible en Israël. C’est à cette époque que Meital a visité la SASHA Farm dans le Michigan, le plus grand refuge du Midwest américain.

Les habitants de cette ferme reçoivent non seulement des soins vétérinaires de haute qualité, une nourriture savoureuse et un toit au-dessus de leur tête, mais aussi une interaction avec les autres animaux et les gens. Après ce voyage, Meital a voulu créer quelque chose de similaire dans son pays natal, Israël. Il s’est avéré qu’Adit envisageait également de créer un abri sur la base d’une ferme locale.

Le nom de la ferme n’est pas qu’un ensemble de jolis mots ; derrière lui se cache l’exploit d’un homme et l’histoire d’un petit veau. En 2013, dans une ferme laitière israélienne, un veau est né avec les jambes cassées. Pour l’industrie laitière, il était totalement inutile et serait mort s’il n’avait pas été pris en charge par un jeune homme nommé Omri Zvi. C’est ainsi que le premier veau de l’industrie alimentaire en Israël a été sauvé.

Il a été soigné grâce à la physiothérapie, mais vivre dans le jardin d’Omri était dangereux, car on pouvait le voler. Le jeune homme a cherché longtemps un refuge jusqu’à ce que le destin lui fasse rencontrer Adit et Meital. Le veau a été nommé Freedom (Liberté) et a trouvé une vie libre et un nouveau foyer. Et à son tour, ce nouveau foyer a été nommé en son honneur : Freedom Farm Sanctuary.

Ces mignons petits cochons s’appellent Omri et Yossi. Ils ont tous les deux l’air insouciant, si bien qu’il est difficile d’imaginer les moments difficiles qu’ils ont traversé. Ils ont tous les deux perdu la vue. Et comme chacun sait, leurs autres sens se sont aiguisés, en particulier l’ouïe et l’odorat.

Omri et Yossi seraient inévitablement morts s’ils n’avaient pas été recueillis au Freedom Farm Sanctuary. Ces cochons devenus amis passent désormais beaucoup de temps ensemble, à jouer, à accueillir les visiteurs et les bénévoles.

Et voici Nir, la première vache israëlienne avec une prothèse de jambe. Elle vit à la ferme depuis un peu plus d’un mois. Elle grandit rapidement et devra donc se faire fabriquer de nouvelles prothèses plusieurs fois par an. Soit dit en passant, afin d’y arriver et de payer les services vétérinaires, la Ferme de la Liberté recueille des fonds sur son site Web, où de nombreuses personnes participent. Ainsi, pour la première année de soins médicaux et cette prothèse, Nir a déjà récolté 19 000 dollars.

Miri l’ânesse a passé deux mois dans un fossé à cause d’une jambe cassée. Sans l’abondance de végétation et l’humidité de la région, elle y serait restée. Mais heureusement, Miri a été secourue et a fini à l’hôpital de Beit Dagan.

Une autre ânesse a également été admise dans cet hôpital : Gili, qui a été trouvée par des soldats à la frontière avec l’Egypte, avec une hémorragie abondante et une patte avant en moins. Pour sauver l’animal, ils ont dû lui faire une transfusion sanguine. Après cela, Miri et Gili sont littéralement devenues des sœurs de sang. À la “Ferme de la Liberté”, elles sont inséparables.

Le Freedom Farm Sanctuary compte aujourd’hui environ 300 occupants, chacun avec sa propre histoire. Certains d’entre eux peuvent être découverts dans une section spéciale du site Web du refuge. Il y a même des poulets d’engraissement qui étaient tellement nourris qu’ils ne pouvaient plus bouger. Il y a aussi des poules qui ont des troubles du système musculo-squelettique, mais grâce aux actions d’Adit et Meital, elles ont eu la chance de pouvoir se mouvoir à nouveau.

Malheureusement, certaines pertes douloureuses sont inévitables. Une génisse nommée Stacy est arrivée à la ferme alors qu’elle n’avait que deux jours. Elle est née avec un handicap congénital. Tout au long de son séjour au refuge, Stacy a été entourée de l’amour des occupants de la ferme et des bénévoles. Et pour qu’elle puisse se déplacer, ils ont même construit un chariot spécial. Mais malheureusement, la maladie a remporté la bataille.

Le Freedom Farm Sanctuary a un compte Instagram avec plus de 1000 photos. Quand on les regarde, on n’a pas l’impression que les résidents de ce refuge souffrent. Au contraire, ils semblent s’amuser et profiter de la vie, comme leurs frères au destin plus simple. Les visiteurs et les bénévoles y jouent également un rôle important. Par exemple, la ferme est souvent visitée par des enfants atteints d’autisme : l’interaction avec les animaux les affecte positivement, et ils perçoivent les animaux avec une plus grande sensibilité.

La ferme se positionne comme un centre éducatif expérimental : elle prévoit de donner des conférences sur l’impact de l’industrie alimentaire sur les animaux, ainsi que d’ouvrir un musée thématique. Aujourd’hui, c’est déjà un lieu unique où des animaux qui mourraient ou finiraient à l’abattoir dans d’autres conditions, peuvent vivre heureux. Pour en faire une réalité, l’aide de personnes qui ne sont pas indifférentes au problème est nécessaire. Et tout semble bien se passer pour l’instant.

Que penses-tu de cette initiative ? À quel habitant de la ferme aimerais-tu rendre visite et pourquoi ? Donne-nous ton avis dans les commentaires.

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