15 Devinettes curieuses et amusantes pour mettre ton QI à l’épreuve

Salut, je m’appelle Nathalie et je n’ai plus fêté Noël depuis 5 ans déjà. Chez moi, je me passe sans difficulté du sapin de Noël et de la crèche. Je ne suis pas non plus attirée par la bûche ni par le foie gras arrosé d’un verre de champagne. J’ai tout de même beaucoup d’amis. Je ne souffre pas de dépression et je ne ressemble pas du tout au Grinch ou aux autres petits lutins à la coiffure bizarre. Ou disons, presque pas.
J’ai décidé de partager mon expérience avec toi, lecteur de Sympa, et de t’expliquer pourquoi aller se coucher tôt pendant les fêtes de fin d’année a beaucoup plus d’avantages qu’il n’y parait au premier abord.
J’ai déjà fêté Noël et le Nouvel An d’une multitude de manières : En voyage, entourée d’amis bruyants, et même dans des boites de nuit. Chaque fois, je me préparais soigneusement pour la soirée, et je savais toujours par avance où et avec qui je passerai mon temps de fête. Je ne comprenais pas mes parents qui avaient perdu avec le temps l’enthousiasme lié à ces festivités.
La première fois que la rupture a eu lieu avec les fêtes de fin d’années, a été celle du Nouvel An pour lequel je n’avais pas le moral. Mon enthousiasme s’était évaporé tel un parfum en fin de journée de travail dont je n’ai pas retrouvé le flacon magique dans mon sac à main. Les verres résonnaient dans l’appartement, de grands rires se faisaient entendre partout. Par la fenêtre, des feux d’artifices tonnaient et illuminaient le ciel, et puis il se passa quelque chose de terrible : J’ai commencé à imiter le comportement des autres, afin qu’en aucun cas on ne devine ce qui me rendait triste. Ce jour-là, j’étais triste, et même doublement triste car tout à coup, je faisais semblant, je donnais l’illusion de plaisir et de joie, mais je n’étais peut-être pas la seule.
Comme la plupart des gens, j’avais peur de me retrouver seule pour célébrer Noël. À une époque où je n’avais pas de petit ami, que mes amis étaient partis et que ma famille était loin, ce qui semblerait être un cauchemar pour beaucoup, était devenu la réalité pour moi.
En fait, cela n’a pas été si terrible que ça. Je n’ai pas eu à subir les chants de Noël et j’ai noyé mon chagrin avec un vin demi-doux, comme dans le film " Le journal de Bridget Jones ". Après m’être débouché une bouteille de champagne et préparé une portion de pâtes, j’ai félicité mes proches, puis je me suis prélassée pendant une heure dans un bain chaud. Drôle de paradoxe, car ces jours-là, j’essayais de suivre la superstition : “Tu passeras l’année, comme tu la quitteras”, mais pourquoi ne pas bien se reposer ? C’est difficile de trouver le calme dans les nuits les plus bruyantes de l’année.
Je n’ai trouvé que des points positifs à refuser de fêter Noël.
Plus besoin de dépenser de l’argent pour les décorations : fini les guirlandes, les bibelots et arbre de Noël, bien que ce soit quelque chose qui choque tous mes amis.
On peut oublier les repas gargantuesques qu’on mettra la semaine à terminer, ainsi que les préparations culinaires qui fatiguent tellement les maîtresses de maison qu’elles en perdent la joie des fêtes et font qu’elles n’en veulent plus. En plus, le coût de cette célébration s’accroît d’année en année.
On exagère l’importance des fêtes de fin d’année, car on les considère comme un point clé, symbole d’un nouveau départ et de bonnes résolutions, vaines. De nos jours, il est populaire de faire sa liste des bonnes résolutions prévues pour la nouvelle année qui arrive. Cependant, une étude menée par le psychologue britannique Richard Wiseman a montré qu’en moyenne, seulement 12% des personnes atteingnent leurs objectifs.
Je n’attends pas un jour particulier et défini pour m’amuser. N’importe quel jour peut être une occasion de faire la fête. Attendre pour acheter une robe ou toute autre chose, exclusivement pour cette célébration est ridicule. Tu peux et tu dois te faire plaisir, et faire plaisir avec des cadeaux quelle que soit la date du calendrier.
Célébrer ou non Noël, chacun son affaire. Cependant, ceux d’entre nous qui ne se joignent pas à la fête avec enthousiasme font souvent face à l’incompréhension des gens, allant même parfois jusqu’au rejet. Quand je dis autour de moi que je prévois fêter Noël avec un dîner, intime et même modeste, avec quelqu’un que j’aime ou que tout simplement je préfère aller me coucher tôt, en réponse, on me demande si je suis déprimée ou si je n’ai personne avec qui célébrer. Alors, ils se croient obligés de m’inviter à se joindre à eux pour les festivités.
Dans ma vie, je ne prévois pas de revenir à la tradition de célébrer Noël. Cependant quand j’aurai des enfants, ils auront certainement un sapin, un repas et des cadeaux du Père Noël.
Je ne voue pas un culte à cette fête, mais chacun peut choisir par lui-même s’il veut réveillonner ce soir-là avec strass et paillettes ou plutôt comme moi le passer dans une ambiance calme et décontractée.
C’est difficile pour moi d’être heureuse dans ces moments, mais parfois d’un coup de baguette magique notre humeur change, notre cœur se réchauffe, pouvant transformer n’importe quelle soirée en une fête merveilleuse.
Si un jour, tu n’as personne avec qui célébrer Noël ou que la veille, tu t’es séparé de ton âme sœur, t’enlevant ainsi le goût pour les festivités, ce n’est pas une raison de t’attrister, car n’importe quel jour peut être un nouveau départ. Les experts en sont sûrs, les histoires de la vie réelle prouvent que les miracles peuvent se produire, et pas seulement pendant la période de Noël.
Il ne faut pas attendre le jour de fête pour marquer une croix dans le calendrier et commencer à s’amuser, à vivre et à profiter des moments de bonheur qui réchauffent le cœur. C’est à chaque instant qu’il faut vivre ces moments.
Et toi, t’es-tu déjà intentionnellement détourné des fêtes de fin d’année ?