13 théories scientifiques qui expliquent comment nous choisissons nos partenaires de vie

Psychologie
Il y a 5 ans

Il y a longtemps, les scientifiques avaient déjà déterminé les caractéristiques qui rendent certaines personnes plus attrayantes que d’autres : un rapport correct entre la taille et les hanches, un visage symétrique, et une forte prestance. Mais pour une raison quelconque, dans la vie réelle, ces règles ne fonctionnent pas toujours. Alors pourquoi, parmi un large choix d’hommes et de femmes, nous perdons la tête uniquement pour une seule personne ?

L’équipe de Sympa s’est donc familiarisée avec quelques études scientifiques portées à ce sujet, et a souligné 13 critères selon lesquels nous avons tendance à choisir nos partenaires de vie. Certains sont assez surprenants. À la fin de l’article, un bonus t’attend, qui t’expliquera pourquoi nous tombons souvent amoureux de personnes “inadéquates”.

1. C’est la faute de l’évolution.

David Frederick, en s’appuyant sur une expérience, a souligné les caractères qui ont le plus d’importance lors du choix d’un partenaire :

  • Un physique attrayant est important pour 92% des hommes et pour 84% des femmes.
  • Un corps élancé est essentiel pour 80% des hommes et 84% des femmes.
  • Des revenus élevés et réguliers pour le couple sont nécessaires pour 74% des hommes et 97% des femmes.

Les recherches de David Bass ont également montré que les hommes ont tendance à choisir des femmes jeunes et attirantes, tandis que les femmes préfèrent les hommes qui réussissent et qui ont un revenu supérieur à la moyenne. Mais il existe des caractéristiques importantes pour les deux cas de figure : des visions politiques et religieuses similaires, une bonne communication, et un bon caractère.

Il est intéressant de reconnaître que parfois, les humains ressemblent aux primates, puisque ces derniers choisissent aussi leurs partenaires selon les mêmes critères.

La beauté (santé) et l’accès aux ressources sont donc les principaux facteurs dans la recherche d’un partenaire de vie.

2. On choisit nos partenaires pour leur odeur.

Agnieszka Sorokowska, chercheuse à l’Université de Wrocław, a démontré que l’arôme naturel du corps aide à recueillir des informations sur un partenaire potentiel. C’est le mélange du niveau hormonal et de l’état du système nerveux autonome qui détermine le type de microflore présente sur la peau. La capacité de notre cerveau à réagir à l’odeur d’une autre personne est génétiquement intégrée chez nous.

Une femme s’intéressera donc à un homme si l’odeur naturelle de ce dernier lui indique : ce “mâle” pourra entretenir le foyer, lui donner une importante descendance, et contribuer à sa survie.

Et l’homme en question sentira : cette femme pourra donner naissance à des enfants forts et en bonne santé.

3. Théorie des rôles sociaux.

La psychologue américaine Alice Eagly affirme qu’à notre époque, ce sont les processus sociaux et non les processus biologiques qui déterminent le choix de nos partenaires de vie. Si avant, les femmes étaient plus attirées par les hommes dotés d’argent et de pouvoir, c’était uniquement parce que la société restreignait leur droit de gagner de l’argent et d’exercer une influence indépendante.

Les hommes valorisent désormais plus l’autonomie et le professionnalisme des femmes qu’avant. La capacité à mener des activités domestiques, comme tout ce qui était important au siècle dernier, n’est désormais plus considéré comme un objectif prioritaire. Ces modifications de comportement montrent que nos choix et nos valeurs sont grandement influencés par les normes culturelles.

4. Ces personnes avec qui l’on passe beaucoup de temps.

Nous ressemblons aux personnes avec lesquelles nous sommes souvent en contact. Ceci explique le fait que beaucoup de personnes choisissent de se mettre en couple avec un ou une de leurs amis, ou collègues. Les relations amoureuses entre célébrités, qui commencent pendant un tournage, confirment également cette théorie.

Selon les recherches de Lucy Hunt, chercheuse à l’Université du Texas, certaines personnes nous semblent plus attirantes simplement à force de passer du temps en leur compagnie, car cela nous permet d’en apprendre davantage sur leurs qualités intérieures et leur caractère. À un certain moment, la sympathie prend le dessus sur la simple attraction physique.

5. Personnalité et caractère.

Noam Shpancer, professeur de psychologie à l’Université Otterbein aux Etats-Unis, indique que l’existence de compétences sociales, c’est-à-dire l’éducation, la communication, l’écoute attentive de l’interlocuteur et l’intérêt qu’on lui porte, ainsi que la chaleur humaine, sont principalement appréciées lors du choix d’un partenaire.

“Les personnes gentilles et attentionnées envers nous sont considérées comme plus attirantes et terminent souvent en tête dans le marathon électoral ”, affirme le chercheur, ce qui se reflète dans l’amour pour les gens qui nous traitent avec gentillesse et compréhension, comme les médecins, psychologues, professeurs et formateurs.

6. Évaluation environnementale.

Gad Saad et Tripat Gill de l’Université McGill ont mené une expérience assez intéressante. Ils ont demandé à des jeunes hommes et à des jeunes femmes d’évaluer l’attrait qu’ils éprouvaient pour l’autre en raison des caractéristiques qui leur étaient conférées. Par exemple, “7 personnes sur 10 la considèrent comme gentille” ou “3 personnes sur 10 le considèrent comme agressif”. Après cela, les élèves devaient décider qui ils voulaient rencontrer.

Les participants ont choisi les personnes associées à des traits de caractère positifs. De plus, les scientifiques ont démontré que les filles ont davantage tendance à céder aux effets manipulateurs d’un groupe que les garçons. L’opinion des gens qui nous entourent est donc très souvent un facteur important dans nos choix de partenaires de vie.

7. Qui se ressemble s’assemble.

David Perrett de l’Université écossaise de St. Andrews a mené une expérience fascinante : il a recueilli des photographies de ses élèves et, avec l’aide d’un programme informatique, leur a fait changer de sexe. Il a ensuite demandé à ses élèves de choisir les photos qui leur plaisaient le plus. La plupart ont choisi leur propre photo, trouvant leurs propres caractéristiques physiques attrayantes. Bien sûr, cette comparaison avec “l’idéal” se fait au niveau du subconscient, mais elle influence bien le choix du partenaire de vie.

L’une des raisons de ce choix est qu’il nous semble plus facile de communiquer, de comprendre, de connaître et de faire confiance à quelqu’un qui parle notre langue et partage nos valeurs et notre culture. La deuxième raison est d’ordre psychologique : si ton partenaire est une bonne personne et qu’il te ressemble, alors toi aussi tu dois être une bonne personne.

8. Les opposés s’attirent.

Mais il existe aussi beaucoup d’exemples où les gens cherchent au contraire un partenaire qui ne leur ressemble pas. L’anthropologue Helen Fisher a mis en évidence quatre types de tempéraments de base et a expliqué pourquoi nous sommes attirés par un certain type de personnes. C’est là aussi une question d’hormones.

Elle a souligné essentiellement quatre types de tempéraments :

  • chercheur (niveau élevé de dopamine) : aime prendre des risques, recherche les aventures et est très curieux.
  • constructeur (niveau élevé de sérotonine) : apprécie l’ordre, les valeurs et les traditions.
  • directeur (niveau élevé de testostérone) : très analytique, raisonnable et logique.
  • médiateur (niveau élevé d’œstrogène) : altruiste, et doté d’une imagination très riche.

Selon la théorie d’Helen Fisher, nous ne recherchons pas toujours un partenaire ayant un tempérament similaire au notre, et nous appliquons souvent la règle de complémentarité : lorsque les gens sont différents, ils “s’équilibrent” les uns les autres.

9. Nous rencontrons les personnes qui existent déjà dans notre imagination.

Sigmund Freud, le père de la psychanalyse, a proposé l’idée que dans la vie, nous rencontrons et nous rapprochons des personnes qui existent déjà dans nos esprits. Les scientifiques contemporains John A. Bargh et Ezequiel Morsella ont également démontré que notre subconscient fait partie intégrante de notre personnalité. De plus, bon nombre de nos décisions peuvent être expliquées d’un point de vue neurophysiologique, ou selon le principe de l’expérience acquise.

10. Complexes d’Électre et d’Œdipe.

Selon une étude menée par Lynda Boothroyd de l’Université de Durham, il existe une corrélation entre la relation d’un père avec sa fille et les histoires romantiques entretenues plus tard par cette dernière. Les filles qui ont vécu des problèmes dans leur famille choisissent souvent un compagnon qui ne ressemble pas à leur père. Ou à l’inverse, une bonne relation avec son père deviendra une raison pour laquelle une jeune femme recherchera un compagnon lui ressemblant.

Cela concerne également les hommes, puisque le complexe d’Œdipe est également présent dans leur subconscient, dans une certaine mesure, tout comme le complexe d’Électre l’est dans le subconscient des femmes. Par exemple, un jeune garçon qui a eu tendance à être surprotégé par une mère trop stricte recherchera une femme qui ressemble à sa mère, en espérant inconsciemment qu’elle résoudra tous ses problèmes.

11. Quatre modèles : qui est qui ?

Carl Gustav Jung a eu l’idée initiale des archétypes. Son livre Gods in Everyman: Archetypes That Shape Men’s Lives (Les Dieux qui sommeillent en chacun : Les archétypes qui façonnent la vie des hommes) a été utilisé par Jean Shinoda Bolen, qui s’est basé dessus pour décrire les principaux caractères de popularité chez les dieux grecs antiques, que l’on peut retrouver chez chaque homme :

  • Zeus : puissant et autoritaire
  • Poséidon : violent et capricieux
  • Apollon : intellectuel et prudent
  • Dionysos : joyeux et curieux

Auparavant, Jean Shinoda Bolen avait également décrit les femmes au travers d’autres archétypes : Aphrodite, Demetra, Héra, Athènes, Artémis, Perséphone et Hestia. Bien sûr, chez tout homme et toute femme, on peut voir un mélange de différents archétypes, mais il y a toujours un caractère dominant qui influence les décisions les plus importantes que nous prenons, y compris dans notre choix d’un partenaire de vie.

12. Un prénom approprié à l’apparence.

Les scientifiques Barton et Halbestadt de l’Université de Calgary ont mené une curieuse enquête. Des jeunes femmes ont reçu des photos de jeunes hommes et leur ont demandé de choisir un prénom approprié pour chacun. La majorité des garçons ayant un visage rond furent nommés Lou et George, parce que ces prénoms paraissent plus “rond en bouche”, alors que ceux ayant le visage plus ciselé furent nommés par des prénoms du genre Pit ou Kirk, plus incisifs.

Ensuite, les participantes ont découvert les vrais prénoms des garçons. Si le prénom correspondait ou était en accord avec celui choisi par la fille, on a noté dans ce cas que le niveau de sympathie de cette dernière pour le garçon augmentait de façon inattendue et qu’elle était plus encline à continuer la communication.

13. Deux minutes suffisent pour tomber amoureux.

72 étudiants qui ne se connaissaient pas ont participé à une expérience menée par la psychologue Joan Kellerman de l’Université du Massachusetts. On leur a demandé de se mettre par deux, entre garçons et filles, et de se regarder dans les yeux pendant deux minutes.

Plus tard, la grande majorité des participants ont avoué ressentir un sentiment d’amour passionné ou d’affection pour l’autre personne. “Cela nous permet de supposer que de longues périodes de contact visuel peuvent vous connecter avec quelqu’un et même éveiller en vous un amour envers une personne que vous n’aviez jamais connue auparavant” a déclaré la psychologue.

Bonus : Alors pourquoi tombons-nous souvent amoureux des mauvaises personnes ?

Des scientifiques ont découvert les principales raisons pour lesquelles nous choisissons souvent des personnes avec lesquelles nous savons nous-même que ça ne pourra pas marcher :

  • Obstination. Les gens sont généralement plus satisfaits de ce qu’ils ont accompli avec beaucoup de difficulté. Comme l’écrit Elite Daily, notre cerveau produit beaucoup plus de dopamine lorsque nous poursuivons quelque chose de désiré, et plus cette “recherche de l’impossible” dure longtemps, plus nous produirons cette hormone du plaisir. C’est pourquoi, parfois, nous sommes attirés par des gens qui ne sont pas du tout attirés par nous.
  • Ego. Le rejet de la part de l’autre est comme une grande claque pour notre vanité, aussi doux et diplomatique soit-il. Et quand quelqu’un nous dit “non”, nous sommes prêts à tout pour le transformer en “oui” dès que possible.
  • Inaccessibilité. Les personnes représentant une plus grande visibilité sociale nous semblent généralement plus précieuses, intelligentes, déterminées et attirantes. Est-ce que cette personne a déjà un partenaire ? Le simple fait qu’elles soient reconnues par la société multiplie leur valeur par deux.

Alors, que penses-tu de cet article ? Laquelle de ces conclusions trouves-tu la plus logique ? Peut-être penses-tu que l’amour est un sentiment qu’aucune formule ou théorie scientifique ne peut expliquer ? Laisse ton opinion dans les commentaires, et pense à partager cet article autour de toi !

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