8 Pièges de ton cerveau qui t’empêchent de gagner plus

Psychologie
Il y a 4 ans

Notre cerveau aime nous jouer des tours. On appelle cela des distorsions cognitives ; elles filtrent notre conscience et nous empêchent de percevoir le monde tel qu’il est. Certaines d’entre elles influencent notre carrière et affectent même notre enrichissement, et pas de la meilleure façon.

Chez Sympa nous apprécions particulièrement les connaissances qui nous aident à voir les choses familières d’un oeil nouveau. À première vue, tous ces phénomènes semblent tout à fait naturels, et pourtant ils peuvent interférer beaucoup avec notre vie. Ces huit pièges de notre inconscient en sont la preuve formelle.

1. Corrélation illusoire

Les images brillantes auxquelles nous sommes confrontés dans la vie ont tendance à rester imprimées dans notre mémoire pendant longtemps. Et elles influencent nos choix ultérieurs, en nous faisant établir des connexions entre des choses qui n’ont rien à voir. C’est pourquoi cet effet est qualifié d’illusoire. Par exemple, lors d’un entretien, un recruteur peut associer l’image d’un nouveau candidat à celle d’un ancien employé, simplement parce qu’ils ont la même façon de parler. Et il peut renoncer à un candidat de valeur en raison de cette corrélation illusoire.

Comme tu peux le constater, cela peut interférer avec ta carrière au cours d’un processus de recrutement, te faire perdre des contrats juteux et même te faire percevoir tes collègues et subordonnés de façon subjective.

2. L’effet de la troisième personne

Cet effet psychologique consiste à croire que la publicité, la propagande et les autres moyens de persuasion touchent la plupart des gens, mais qu’on est une exception et que notre opinion est fondée uniquement sur notre expérience de vie et les faits concrets. Il nous conduit à sous-estimer le degré d’influence des sources d’information sur nous-mêmes. Cela peut avoir une incidence négative sur nos décisions, et par conséquent sur notre développement professionnel et notre niveau de revenus.

Par exemple, tu as d’abord critiqué les gens qui partent vivre aux États-Unis, mais tu découvres ensuite plusieurs blogs intéressants sur le sujet, et tu commences à faire tes valises.

3. L’effet Dunning — Kruger

Ce paradoxe repose sur le fait que des travailleurs peu qualifiés commettent souvent de nombreuses erreurs et ne les remarquent même pas. Si tu leur parles de leurs erreurs, ils ne les comprendront probablement pas, parce qu’ils ne savent pas quelle autre option aurait été la bonne. Leur sens de l’autocritique n’est pas très développé, ce qui conduit à l’émergence d’idées exagérées sur leurs propres aptitudes. Prisonniers de leurs ambitions, ils prétendent à des activités qui sont clairement trop ambitieuses pour eux.

À l’inverse, certaines personnes qui sont vraiment très qualifiées, au contraire, ont tendance à sous-estimer leurs capacités, considérant que les autres sont plus compétents. De ce fait, ils perdent souvent de bonnes opportunités d’emplois, car ils n’osent même pas envoyer leur candidature.

4. L’effet de contexte

Notre environnement influence notre perception de la réalité. Si l’environnement est agréable et confortable, nous avons tendance à percevoir positivement l’information qui y est obtenue, et vice et versa. Par exemple, on ne se satisfait pas de notre salaire et du contenu de notre travail, mais on l’accepte parce que le bureau dans lequel on travaille est moderne et accueillant, l’équipe est sympa et le quartier est agréable. Mais quels sont les éléments qui devraient avoir le plus d’importance ?

5. Le principe de Pollyanna

Ce phénomène psychologique a été nommé d’après l’héroïne du livre d’Eleanor Porter. Selon ce livre, les gens ont tendance à accepter en premier lieu les messages positifs qui leur sont adressés et qui les concernent indirectement. Cela peut les conduire à percevoir le monde sous un jour exagérément favorable.

La capacité à percevoir correctement la critique et à en tirer des leçons est une qualité très utile, car si nous sommes guidés par elle correctement, nous serons en mesure de croître tant sur le plan personnel que professionnel.

6. La sous-estimation de l’inaction

Cette erreur de notre esprit repose sur le fait que l’on est plus enclin à prédire les résultats de nos actions que les résultats de notre inaction. Pour la plupart d’entre nous, seules les actions peuvent conduire à un certain résultat, mais pas l’absence d’action. Ainsi, nous finissons par sous-estimer les conséquences des temps d’arrêt, quels qu’ils soient, et nous pouvons obtenir des résultats auxquels nous ne nous attendions pas du tout.

Les chances que des choses importantes mais désagréables se résoudront d’elles-mêmes sont faibles. Et le fait de les reporter aura probablement une incidence négative sur notre carrière et notre situation financière.

7. L’effet de la perte d’investissement

Cette distorsion cognitive est la suivante : plus tu dépenses d’argent et d’efforts pour quelque chose, plus il est difficile d’abandonner. Par exemple, un joueur dans un casino ne peut pas s’arrêter parce qu’il pense aux fonds déjà investis et continue à faire des paris, espérant tout récupérer. Mais cela ne fait qu’augmenter la somme investie, sans aucune garantie de la récupérer.

Dans le domaine professionnel, cet effet s’exprime par le fait que l’on peut être impliqué dans un projet qui s’est déjà avéré non rentable, mais l’on pense aux efforts et à l’argent déjà investis, et donc on persévère dans cette voie.

8. L’effet du moment présent

Il est très difficile pour beaucoup d’entre nous de faire le lien entre le “nous” présent et le “nous” futur, si bien que très souvent on se permet de faire dès à présent ce que l’on désire. Et on néglige le fait que nos désirs momentanés vont à l’encontre de nos plans pour l’avenir.

Sur le plan professionnel, cela peut nous conduire à ne pas effectuer les actions qui nous mèneront progressivement à nos objectifs. Jour après jour, nous reportons ce qui peut et doit être fait dès aujourd’hui.

Par lequel de ces effets penses-tu être affecté ? Réponds-nous dans les commentaires !

Illustré par Alena Tsarkova pour Sympa

Commentaires

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Je suis bien d'accord, l'environnement influence beaucoup notre perception de la réalité

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Donc concernant le travail "Ne remets pas au lendemain ce que tu peux faire le jour même" ;)

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J'ai toujours tiré partie des critiques que j'ai pu recevoir, ça m'a permis de m'améliorer

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