Des gens qui se sont soudain retrouvés à la rue ont raconté comment ils avaient survécu (et toi, tu es sûr que cela ne pourrait jamais t’arriver ?)

Psychologie
Il y a 4 ans

Tout le monde sait que pour comprendre quelqu’un, il faut essayer de se mettre à sa place. Cependant, nous ne pensons pas si souvent aux problèmes de ceux qui nous entourent. Se retrouver sans toit est pourtant une épreuve qui peut briser même les plus forts. Ceux qui ont réussi à s’en sortir ne partagent pas souvent leur expérience. Mais il est important pour chacun d’entre nous de nous rendre compte de ce que cela fait de se retrouver sans domicile, au moins, pour commencer à être plus attentionné envers les autres.

Car les statistiques sont choquantes : 150 millions de personnes dans le monde vivent sans abri et 1,6 milliard de personnes ont des conditions de vie qui peuvent difficilement être qualifiées de normales.
Sympa t’avertit qu’il n’est pas facile de lire ce genre d’histoires mais parfois, il est aussi nécessaire de le faire afin de regarder la vie sous un autre angle et de réfléchir aux difficultés que certains traversent courageusement.

  • Quand j’étais au lycée, je vivais à l’arrière d’une voiture et j’utilisais la lumière d’un réverbère pour faire mes devoirs. Plus tard, un ami a commencé à m’emmener secrètement chez lui afin que je puisse dormir tranquillement. Mais un jour, son père m’a découvert et il nous a mis dehors, tous les deux. J’ai été obligé de revenir dans la voiture et de me laver dans les toilettes publiques à la plage. Néanmoins, j’ai continué à aller à l’école où je n’avais que des bonnes notes. © justuselotion

  • J’avais 25 ans quand j’ai été expulsé de mon appartement. J’ai fait ma valise et l’ai mise dans ma voiture où j’ai passé 2 ou 3 nuits. Chaque soirs, en m’endormant, je pleurais mais j’étais quand même reconnaissant de ne pas devoir coucher à la belle étoile. Quelques jours plus tard, une amie a appris par hasard que je dormais dans ma voiture et a proposé de me loger chez elle. J’ai senti sa sincère compassion et j’ai été tellement heureux de me retrouver dans une maison à dormir dans un vrai lit. Mon amie et sa fille ont dormi ensemble et moi, j’ai occupé la chambre d’enfants pendant trois mois jusqu’au moment où j’ai trouvé un nouveau travail pour pouvoir payer un logement. © Mannyvoz

  • Je vis sans abri depuis déjà quatre mois. J’ai perdu mon travail pendant que j’étais à l’hôpital. Malgré mes compétences et mon expérience, je suis terrifié de penser que je ne pourrai plus jamais gagner suffisamment d’argent pour louer un appartement. L’émotion principale qui m’habite, c’est l’anxiété. Je m’attends constamment à avoir des problèmes et je ne peux me permettre de manger que des conserves. Je me déteste d’avoir une vie pareille. En plus, le fait d’être isolé me rend fou car je n’ai jamais pu avouer mon échec à mes amis. J’ai honte de moi. © PawsbeforePeople13

  • Avec ma femme, nous avons quitté la campagne pour la ville et avons passé la première nuit dans un parc. Le lendemain, j’ai décidé qu’il fallait trouver un endroit plus sûr et nous sommes allés dans la montagne toute proche. Nous avons trouvé un terrain, l’avons débarrassé des cailloux pour en faire notre nouveau foyer, puis, nous sommes allés en ville chercher du travail. Chaque jour, du matin ou soir, nous avons cherché un emploi pour finalement revenir dormir à la montagne, à une heure de là. Nous avons passé un mois avant de trouver une sorte de cabane en ville qui est devenue notre maison jusqu’au moment où j’ai trouvé un boulot. © The_Shape_Shifter

  • J’ai dormi sur le sol de mon bureau, dans un sac de couchage. Personne ne l’a remarqué car j’arrivais toujours le premier et je partais le dernier. Je me lavais dans les douches de la salle de sport. Finalement, j’ai réussi à économiser suffisamment d’argent pour louer une chambre. © Whycantianswer

  • J’avais une tente et je vivais dans le bois du centre-ville. Je travaillais et ne disais à personne que j’étais sans abri. J’économisais de l’argent et je rêvais de " me remettre sur pied " mais j’avais l’impression que le monde continuait à tourner alors que moi, je restais bloqué. © DiegotheConqueror

  • Un jour, j’ai déménagé chez ma copine. Quelques semaines plus tard, elle a organisé un vide-grenier où elle a vendu la plupart de mes affaires en gardant l’argent pour elle. Ensuite, elle a dit qu’il était temps pour moi de revenir dans mon ancien appartement alors qu’elle savait très bien qu’il avait déjà été loué à quelqu’un d’autre. Je n’avais pas d’argent et je ne savais pas où aller. Il faisait froid dehors et je restais souvent dans un café ouvert 24 heures sur 24. De temps en temps, je commandais un petit café pour avoir une excuse pour rester à l’intérieur. Finalement, j’ai dépensé tout mon argent et me suis préparé à être mis dehors. J’ai vu une serveuse s’approcher de moi. Mais au lieu de me demander de partir, elle m’a apporté un autre petit café. Je pense qu’elle avait compris ce qui se passait et, quand elle a fait la même chose une deuxième fois, j’ai failli pleurer. Grâce à des gens comme elle, je n’ai pas dû rester au froid dehors. Aujourd’hui, ça va mieux mais jamais je n’oublierai à quel point je me sentais inutile à l’époque. © Theearthhasnoedges

  • J’avais 15 ans et je vivais dans une salle d’attente de la gare. Un employé m’avait permis d’y rester pour que je puisse être en sécurité. Il m’a dit qu’il avait une fille de mon âge. À la gare, il y avait des sièges confortables et des toilettes où je pouvais me laver. Elle est devenue ma " maison " jusqu’au moment où j’ai pu trouver un travail et louer une chambre. © Greasewife

  • Je suis resté dehors aussi longtemps que j’ai pu mais finalement je me suis évanoui sur un banc devant une église. On m’a réveillé mais ensuite on m’a demandé de partir car les gens ne voulaient pas voir une personne comme moi. À ce moment-là, j’ai compris que j’étais devenu un élément indésirable de la société. J’ai continué à travailler sans dire à personne que je n’avais pas de domicile. Je prenais ma douche dans la salle de gym d’une université car personne ne me demandait de présenter une carte d’étudiant. Finalement, je me suis remis sur pied mais encore aujourd’hui, j’ai l’impression d’être une personne sans importance. © annnd_we_are_boned

  • J’ai divorcé quand je faisais mon doctorat. Comme je ne savais pas encore gérer mon budget, je me suis retrouvé dans la rue et ai été obligé de vivre dans ma voiture. Tout n’était pas si mal, puisque j’avais une place de parking et que je pouvais me servir de la salle de sport et des douches. J’avais une bourse qui me permettait d’acheter un strict minimum. J’ai passé deux ans comme ça. Aujourd’hui, j’ai un très bon travail, je me suis acheté un appartement mais je suis reconnaissant à la vie d’avoir eu une telle expérience. © dmorrison666

  • À 18 ans, j’ai fait une dépression. J’ai dû passer mes examens à la fac, mais j’ai paniqué et je les ai ratés. À cause de mes échecs, ma dépression s’est aggravée et mes parents ne pouvaient plus me voir dans un tel état. Alors, ils m’ont mise dehors avec toutes mes affaires. Je n’avais aucune idée où aller mais je savais que je ne voulais pas passer la nuit en ville comme font les SDF car j’avais peur qu’il ne m’arrive quelque chose ou que quelqu’un vole mes affaires. Je suis donc allée dans la forêt, j’ai ouvert ma valise et me suis mise dedans, roulée en boule. Je n’ai pas pu dormir cette nuit-là. Heureusement, mes grands-parents ont proposé de me loger et plus tard, mes parents m’ont permis de revenir à la maison. © WhoAmI008

  • J’ai fait une grave crise d’anxiété et je me suis retrouvé sans abri. J’ai appelé tous les membres de ma famille auxquels j’ai pu penser. La dernière personne à qui j’ai parlé était mon oncle chez qui j’avais grandi. Il a dit : " Essaie de prendre du plaisir au camping, mon pote". C’était horrible, car je l’ai toujours considéré comme quelqu’un de bien.

    Ma première nuit, c’était en septembre. J’ai dormi sur un banc dans un parc et passé quelques nuits dans un refuge pour sans-abri. Heureusement, j’ai réussi à me remettre sur pied : j’ai rencontré ma femme et aujourd’hui, ma vie est belle. © ContemplatingBliss

  • J’avais 13 ans quand mes parents m’ont mis dehors en disant qu’ils ne voulaient plus entendre parler de moi. Puisque je ne voulais pas aller dans un orphelinat, j’ai trouvé une caravane abandonnée et à moitié détruite et ai décidé de me loger dedans. Il faisait froid et je n’avais qu’une légère couette, mais le pire, c’était la faim. Le lendemain, je suis allé chercher du travail. J’ai menti en disant que j’avais 15 ans. Je travaillais après l’école 5 jours par semaine et j’économisais le moindre centime. Ainsi, j’ai réussi à m’acheter une voiture à 300 dollars et puis, j’ai rencontré une vieille dame qui a accepté de me louer un garage sans regarder mes papiers. Mon enfance n’a pas été normale mais toutes ces épreuves ont fait de moi celui qui je suis aujourd’hui. © Poecifer

  • Un jour, je me suis endormi sur le trottoir et quand je me suis réveillé, j’ai découvert que quelqu’un avait mis à côté de moi un sac rempli de nourriture et m’avait recouvert d’une grosse couette rose. © RecoveredGreens

  • J’avais 9 ans quand ma mère a dit qu’on allait faire du camping. Je n’ai rien soupçonné car c’était l’été et cela nous était arrivé avant de partir camper. J’étais juste curieux de savoir pourquoi nous emmenions autant d’affaires. Après quelques semaines de “camping”, j’ai commencé à me plaindre mais ma mère a dit que ça nous ferait du bien de vivre dans la nature. Nous avons passé six mois ainsi. Quand nous avons enfin pu emménager dans une maison, ma mère a pleuré de joie. © Skas1n

  • J’ai quitté la maison quand j’avais 14 ans. J’avais plusieurs raisons pour cela. Je voulais devenir chanteur et je me suis créé une autre personnalité : j’ai rajouté 7 ans à mon âge et ai inventé une histoire sur mon passé. J’ai vécu avec cette légende pendant 11 ans. Ma première nuit de clochard a été froide, terrifiante et joyeuse en même temps : j’ai demandé à un routier de m’emmener quelque part. Mais je ne conseille à personne de suivre mon exemple. Ma vie était intéressante mais très difficile, et je suis chanceux aujourd’hui de ne pas traîner dans un fossé quelque part. © OriginalRedMage

As-tu déjà essayé d’imaginer ce que tu ferais dans une situation similaire ? Partage tes idées dans les commentaires !

Commentaires

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On n'est jamais à l'abri de la situation où l'on se retrouve sans abri …

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Si cela m'arrive … je ne suis pas sûre de surmonter cette épreuve.

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