12 Secrets du métro qui étaient juste sous notre nez pendant tout ce temps

C’est curieux
Il y a 4 ans

Le métro est l’un des modes de transport les plus populaires au monde. Plus de 150 millions de passagers l’utilisent chaque jour, soit dix fois plus que le nombre de personnes qui prennent l’avion, par exemple.

Chez Sympa, on passe également par les portillons d’accès, on joue des coudes pour sortir de la rame en heures de pointe et on connaît maintenant quelques secrets concernant le métro.

12. Grâce au quai, on peut savoir à quel endroit précisément s’ouvriront les portes

Il existe un moyen facile pour tous ceux qui veulent faire partie des premiers à monter dans la rame. En général, le train s’arrête toujours au même endroit, les rebords du quai où s’ouvrent les portes sont polis par les pieds de millions de passagers. Par conséquent, ces emplacements seront plus propres que le reste du sol.

Cependant, cette astuce n’est pas toujours indispensable. De plus en plus souvent, les stations sont équipées avec des doubles portes ou des marquages spéciaux sur le quai. Regarde à quel point tout est pratique à Singapour !

Ces portes et marquages sont nécessaires pour améliorer le confort et pour fluidifier la circulation des passagers. On retrouve ces dispositifs dans les métros du monde entier, y compris à Paris (notamment sur les lignes automatiques ou à forte affluence).

11. Il ne faut pas gêner la fermeture des portes pour permettre aux retardataires de monter à bord

De nombreux passagers estiment que retenir la porte du métro est un geste de courtoisie. Mais rendre ce service impacte les horaires de tous les trains et réduit le nombre de passages des métros. Par conséquent, les passagers seront plus serrés que d’habitude dans les rames suivantes.

Une porte retenue fait perdre 10 secondes sur l’emploi du temps. Et si on prend en compte le fait qu’en heures de pointe, les rames peuvent circuler avec un intervalle de deux minutes, cela peut devenir problématique pour les conducteurs également.

10. En heures de pointe, les trains peuvent être immobilisés dans les tunnels

Parfois, les métros ralentissent, voire s’arrêtent dans les tunnels. Mais il ne faut pas s’inquiéter ! La raison principale de ces arrêts est de rééquilibrer le trafic qui a été perturbé par des montées et des descentes de passagers qui sont plus lentes en heures de pointe qu’habituellement.

Au fait, les personnes qui retiennent les portes du point précédent contribuent tout particulièrement à ces arrêts inopinés. Tout comme ceux qui essaient de s’engouffrer dans le métro alors que les portes se ferment. Alors, ne fais plus jamais ça !

9. Les assises sont installées sur les côtés
dans les rames les plus chargées

Cette disposition caractéristique des sièges dans le métro est indispensable pour économiser de la place et donner plus de confort aux passagers. Ces assises prennent peu d’espace, ce sont des vrais sièges qu’on ne peut pas replier comme les strapontins. Leur nombre et leur disposition ont été pensés de façon à faciliter le passage et de laisser un maximum d’espace libre. En outre, il est plus facile de se lever pour descendre à son arrêt.

Il existe un autre type d’agencement des sièges. Il est utilisé majoritairement dans les rames de métro qui connaissent moins d’affluence.

Les sièges sont disposés face à face, légèrement en biais. Il te sera plus simple de sortir si tu étais assis à côté de la fenêtre sans déranger le passager, installé à côté de toi, qui n’aura pas besoin de se lever pour te laisser passer. Bien évidemment, le passage entre les rangées de sièges sera plus étroit. Mais ce ne sera pas gênant, car il y a moins d’usagers dans la rame.

8. Dans certains pays, il existe des wagons pour femmes uniquement

Ces mesures sont nécessaires pour lutter contre les éventuels harcèlements des hommes envers les femmes, qui sont malheureusement assez fréquents dans un certain nombre de pays. Ainsi, au Japon, les wagons pour femmes sont monnaie courante. Les hommes n’ont pas le droit de monter dedans aux heures de pointe, le reste du temps, le wagon est ouvert à tous.

7. Les portillons d’accès et les tickets n’existent pas dans tous les métros

Pour de nombreuses personnes, les portillons d’accès et les tickets (ou les jetons) sont la carte de visite du métro. Mais dans certains pays, l’accès se fait à l’aide d’un système totalement différent. Par exemple, à Vienne, il n’y a aucun contrôle ni à l’entrée ni à la sortie du métro. Le transport fonctionne sur une confiance presque totale, on y va librement. Cependant, si un contrôleur souhaite vérifier ton titre de transport alors que tu n’as pas jugé bon d’acheter un ticket, prépare-toi à payer une forte amende.

Un fonctionnement similaire a été mis en place dans certaines autres villes et il simplifie grandement la vie des personnes qui prennent le métro.

6. Les meilleures places se trouvent au milieu du wagon

Ceci n’est pas une règle indiscutable, mais statistiquement parlant, les personnes jettent leurs détritus dans les coins, car ils se sentent moins observés. Et lorsque tu te tiens à côté de la porte, ce n’est pas la place la plus confortable, car il y a beaucoup de passage.

De plus, les places situées à côté de la porte sont les plus dangereuses : tu peux te faire arracher des mains ton téléphone ou ton sac par un pickpocket lors de la fermeture des portes.

5. Les portes qui permettent d’accéder au métro sont généralement plus lourdes que les portes classiques

Dans certains pays, lorsque tu veux accéder au métro, tu dois parfois appuyer fortement sur la porte d’accès pour l’ouvrir. En effet, ces portes sont beaucoup plus lourdes que celles des bureaux, des magasins ou des appartements. Cela s’explique par les courants d’air générés par le mouvement des trains qui peuvent facilement ouvrir une porte ordinaire.

Et il existe un petit secret. Vu que la pression de l’air à l’intérieur est plus élevée, l’air s’échappe lorsque la porte s’ouvre. Par conséquent, lorsque tu entres dans l’enceinte du métro, il faut tirer la porte. Et lorsque tu en sors, il vaut mieux la pousser vers l’extérieur.

4. Des toilettes existent dans le métro

Il existe un certain nombre de raisons pour lesquelles l’enceinte du métro n’est pas toujours équipée d’un espace aussi indispensable que les toilettes. Il s’agit de la difficulté d’une installation souterraine, de l’espace limité dans certaines stations, du flux de passagers. De plus, selon les normes en vigueur, si le temps de trajet prend moins de 60 minutes, tu peux te passer des WC.

Toutefois, à Paris, comme dans de nombreuses villes européennes, certaines stations de métro disposent de toilettes. Enfin, en cas d’urgence, tu peux toujours t’adresser à un agent de gare qui pourra peut-être te permettre d’utiliser les toilettes de service. Elles existent à toutes les stations, mais ne sont pas accessibles aux voyageurs.

3. Le vent en station est dû au passage des trains

Les courants d’air légers et les rafales de vent régulières sont causés par le système de ventilation souterraine. Les tunnels et les trains font partie intégrante de cette structure, les derniers jouent même un rôle de pistons.

Les puits de ventilation évacuent les divers gaz et fournissent de l’air frais. Donc quand une rame circule dans un tunnel, une pression excessive se forme devant elle. Le train pousse l’air qui s’est accumulé devant lui, aère le tunnel et crée ce vent que nous ressentons.

2. Cette odeur spécifique du métro a tendance à disparaître

Ah, l’odeur du métro ! Reconnaissable parmi tant d’autres et aimée de beaucoup, cette senteur est de plus en plus souvent masquée par des dispositifs spéciaux. Ainsi, dans le métro de New York, de Londres et d’Amsterdam, on installe des appareils qui diffusent des arômes agréables à proximité des grilles de ventilation. Mais dans les vieux métros, on peut toujours sentir cette bonne vieille odeur souterraine.

C’est tout un éventail d’odeurs : la créosote (utilisée pour traiter les traverses en bois des chemins de fer), les émanations des copeaux métalliques et des résidus d’huile qui résultent du freinage, la senteur des matériaux de décoration qui met du temps à se dissiper sous terre, et bien évidemment l’odeur de tous les passagers réunis.

1. La configuration la plus efficace sur un escalator : les deux files doivent rester immobiles

Il existe une règle tacite que nous connaissons tous. Sur un escalator, on se met à droite lorsqu’on souhaite se faire porter et on se place à gauche si l’on souhaite marcher pour arriver plus rapidement à son point d’arrivée. Cependant, des chercheurs londoniens ont prouvé que cette méthode ne réduisait pas du tout le flux de passagers. Au contraire, elle l’augmentait de 31%.

Donc la meilleure solution, celle qui est inscrite dans les règles du métro, est de ne pas marcher sur un escalator, mais de rester immobile dans les deux files de l’escalier mécanique.

Es-tu convaincu qu’il ne faut pas marcher sur l’escalator aux heures de pointe ? Vas-tu suivre cette règle ? N’hésite pas à nous donner ton avis et à nous faire part de ton expérience dans les commentaires !

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