12 cas où des professeurs ont été plus que surpris par les espiègleries de leurs élèves

Histoires
Il y a 6 ans

On dit souvent que le métier d’enseignant exige une patience à toute épreuve et des nerfs d’acier. De plus, cela doit s’accompagner d’un amour sincère pour les élèves et d’un grand sens de l’humour. Les histoires vraies que partagent ces profs montrent une fois de plus que, sans cet ensemble de qualités humaines, ils ne pourraient tout simplement pas enseigner, car les élèves sont capables de leur en faire voir de toutes les couleurs...

Sympa t’invite à te plonger dans tes souvenirs d’enfance, et à te laisser surprendre par l’imagination débordante des élèves d’aujourd’hui. Nous sommes prêts à parier que tout cela ne te serait jamais venu à l’esprit !

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J’ai identifié les principaux types d’élèves de CM2 qui passent l’examen final :

1) Ceux qui pleurent parce qu’on ne leur a pas donné assez de temps.
2) Ceux qui sont scandalisés par l’examen.
3) Ceux qui rendent leur devoir avec l’air de dire : “Advienne que pourra”.
4) Ceux qui mélangent l’ordre des questions.
5) Ceux qui finissent vite pour ne pas faire la queue à la cantine.
6) Ceux qui demandent quand aura lieu l’examen de rattrapage.
7) Ceux qui me demandent cinq minutes plus tard dans le couloir si j’ai déjà fini de corriger.

Le n°6 pose parfois la question avant même le début de l’examen. Les n°3 et 5 sont en général les mêmes.

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— Ton enfant sait lire ?
— Oui.
— Quel genre de livres ?
— Des étiquettes, des prix, des pubs...

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Lors d’un examen, on a demandé aux élèves de rédiger un essai en se mettant dans la peau d’un cheval. Et l’un des enfants, plein de créativité, a rempli sa copie de : “Tagada-tagada, Cataclop cataclop, Hiiii”. Tous les héros ne portent pas de cape !

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Il y a une semaine, mon frère devait écrire un essai sur le thème “Quel est ton rêve ?”. La plupart des enfants ont écrit qu’ils voulaient des smartphones, des consoles, des ordinateurs, ou même des chocolats... Mais mon frère a dit que son rêve était que notre mère vive pour toujours. Il a soutenu que si elle vivait éternellement, alors il pourrait avoir un téléphone, une console et un ordinateur.

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Mes élèves de primaire ont trouvé une boîte entière de calmars périmés (il y a un restaurant à proximité, apparemment, ils ne s’en étaient pas débarrassés correctement). Mes petits en ont d’abord mangé, puis ont commencé à en vendre à leurs camarades. Pendant les cours, ils sont tous devenus verts, mais je n’ai pas compris pourquoi. Et quelle odeur... Mon Dieu, ça sentait le pourri ! L’infirmière a vite compris pourquoi tout le monde venait la voir, mais ça a été un sacré bazar ! Aujourd’hui, je m’en souviens en souriant, mais sur le moment je ne rigolais pas vraiment...

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J’ai corrigé les dissertations de mes élèves aujourd’hui. Voici un extrait de l’une d’entre elles : “Je suis d’accord avec l’opinion de l’auteur, parce qu’un enfant n’est pas censé se préoccuper de ce qu’il faut manger, savoir où passer la nuit, et si l’on peut voler dans les magasins et mendier. Tout cela doit être pris en charge par ses parents”.

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Un jour, j’étais dans un bus avec un groupe inépuisable d’écoliers (d’environ 12-13 ans) accompagnés de leur maîtresse. Les garçons, tout au long du voyage, tentaient de séduire la plus jolie fille, dont on entendait le rire délicieux jusqu’au fond du bus. Elle riait tellement que la maîtresse a craqué et lui a dit : “Marie, je ne pensais pas te demander ça un jour, mais s’il te plaît, retourne t’amuser avec ton téléphone !”

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Deux de mes élèves ont parié sur la question de savoir si le bouton d’appel de la police fonctionnait ou non. Ils ont attendu qu’un vieux surveillant soit de service, et profitant de son absence momentanée pour aller aux toilettes, ils ont appuyé sur le bouton. Quand il est revenu, la police était déjà sur place. Et l’un des garçons a chuchoté : “Je t’avais dit que ça marchait !”

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Voici une histoire de vie scolaire qui s’est déroulée lors d’un cours d’EPS. En fin d’année, les élèves devaient passer des épreuves de saut en longueur. Comme ils n’avaient pas très envie de sauter, ils ont eu l’idée d’acheter une infusion de valériane pour la mettre sur la piste réservée à cette activité, afin d’attirer les chats du quartier.

Le jour de l’examen, l’infusion a été répandue avec succès sur la piste. Le visage du prof de sport lorsqu’il a vu plusieurs dizaines de félins accourir est difficile à décrire avec des mots.

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Je suis enseignant en CM2. Un jour, l’une de mes élèves s’est approchée de moi et m’a posé cette question, toujours la même, pour la énième fois :

— Vous avez un chargeur de téléphone ?
— Non, je l’ai laissé chez moi.
— Quoi ? Mais vous passez la journée ici et votre portable ne se décharge pas ?!
— Eh bien tu vois, je travaille toute la journée à vous faire cours, et je ne regarde pas mon téléphone à longueur de journée, donc il ne se décharge pas.
— Ah oui c’est vrai...

Elle ne m’a plus jamais reposé la question.

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Le premier jour de l’année scolaire, j’ai distribué les carnets d’histoire à mes élèves de 10 ans. Je leur ai répété plusieurs fois la chose suivante : “N’oubliez pas de mettre votre nom sur votre carnet, pour ne pas me faire perdre du temps à chercher le propriétaire”.

Alors que je les corrigeais, je vérifiais qu’ils avaient bien tous un nom. Et bien sûr, l’un des élèves n’avait pas inscrit le sien. Je les ai tous parcourus jusqu’au bout, et j’ai réalisé avec horreur que le carnet sans nom appartenait à ma propre fille. Le cordonnier est toujours mal chaussé...

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J’ai été professeur de mathématiques à l’école pendant une courte période. Pour être tout à fait précis, je n’ai donné que huit leçons. Il se trouve que Daniel, un camarade de classe de ma petite sœur, voulait que je lui donne des cours particuliers. Le petit Daniel... Difficile de décrire son niveau. D’un côté, il connaissait les chiffres, mais il ne savait pas les multiplier. Mais très vite, j’ai noté des progrès : il connaissait des concepts tels que “quotient”, “méthode des intervalles”, “carré de la différence”, et il arrivait même à les manier.

Un jour, ma sœur m’a raconté une histoire amusante. Deux mauvais élèves étaient assis derrière Daniel et elle, et n’arrivaient pas à résoudre un problème simple. Le petit Daniel leur a expliqué, puis il a semblé perdu. Il regardait dans le vide et réfléchissait. Puis il s’est tourné vers ma sœur et lui a dit à l’oreille : “Imagine, j’étais aussi bête qu’eux il n’y a pas si longtemps !”

Et toi, as-tu des histoires d’école amusantes ou gênantes à raconter ? Partage-les dans les commentaires !

Photo de couverture Rogvold / pikabu

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