12 Femmes ont raconté pourquoi elles ont décidé de renoncer à tout jamais aux procédures de beauté populaires
Chaque femme commence tôt où tard à penser qu’elle devrait changer quelque chose à son apparence. Certaines adorent se livrer aux divers soins de beauté, alors que d’autres préfèrent au contraire les éviter. Oui, il n’est pas toujours facile de se passer des produits cosmétiques ou des séances d’épilation, ou même encore de faire pousser ses cheveux ou ses sourcils sans les arranger de temps en temps, mais parfois, le résultat dépasse toutes les attentes.
Chez Sympa, nous avons parlé avec douze jeunes femmes différentes qui ont décidé de renoncer à certaines procédures de beauté populaires. Elles avaient diverses raisons de le faire, et aujourd’hui, elles ont accepté de partager leur histoire.
Elles ont décidé de ne plus aller se faire épiler
- Darine : Un jour, j’ai décidé de me faire une épilation intégrale du maillot. Je comprenais qu’il s’agit d’une procédure douloureuse, mais je n’étais pas prête à ce que les mains attentionnées de la spécialiste m’arrachent non seulement les poils, mais aussi la peau. Je ne sais pas si le problème était en moi ou en l’esthéticienne, mais je ne prendrai plus jamais le risque d’essayer à nouveau.
- Sabine : J’ai passé 6 mois à me faire épiler le maillot au sucre chez deux spécialistes différentes. Je suis restée très contente de mes premières visites : les poils ont commencé à pousser plus lentement, bien que la peau ne soit pas parfaitement lisse pendant quelques jours. Mais ensuite, des poils incarnés ont commencé à apparaître, puis ils se sont mis à pousser bien plus fort : j’avais carrément plusieurs poils qui poussaient d’un seul bulbe ! Ils sont devenus plus durs et plus sombres. À cause de l’irritation, j’avais beaucoup de mal à porter mes sous-vêtements. Mais le pire, c’est probablement le rasage entre les séances : j’ai dû utiliser une tondeuse au lieu d’un rasoir pendant plusieurs mois, soigner et hydrater ma peau. J’ai bien évidemment refusé de continuer cette torture dès que ces problèmes ont commencé. Au fait, avec le temps, les poils ont poussé moins fort, mais il y en a quand même bien plus qu’avant.
Certaines ont décidé de ne plus se faire faire la manucure au salon
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Lucie : J’appliquais du vernis permanent sur mes ongles pendant 8 ans d’affilée. La seule exception a été la période durant laquelle j’allaitais ma fille : à cause des hormones, la manucure ne tenait pas. Ce qui m’énervait le plus, c’était le temps qu’il fallait passer chez la manucure : je devais rester assise pendant 2 heures et je m’ennuyais à en mourir. Mais je n’arrivais toutefois pas à me décider à renoncer à cette procédure. Ensuite, les salons ont dû fermer à cause de la situation actuelle dans le monde, et j’ai été obligée de me débarrasser moi-même du gel. Maintenant, je n’en applique plus, et je peux enfin vivre tranquille.
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Olivia : Plus de deux ans sont passés depuis que j’ai renoncé au vernis permanent. Je n’avais jamais eu de problèmes avec mes ongles : ils ont toujours été brillants et forts. Lorsque je commençais tout juste à me faire faire la manucure avec du vernis permanent, j’étais aux anges : c’était beau et ça tenait longtemps. Mais le hic, c’est qu’après l’avoir enlevé, j’ai découvert que mes ongles jadis parfaits, s’étaient transformés en de fines feuilles fragiles qui non seulement se cassaient facilement, mais qui faisaient aussi très mal. Je devais donc soit constamment appliquer du vernis permanent pour recouvrir mes ongles devenus sensibles, soit les laisser se reposer, supporter la douleur, les soigner, avant de me rendre chez la manucure pour les endommager à nouveau. Maintenant, je fais une simple manucure sans vernis, et si j’en ai envie, j’applique une couche de vernis ordinaire transparent à la maison.
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Anne : J’ai une peau très fine et des capillaires situés très près de la surface. Résultat : je me faisais couper durant presque chaque séance de manucure. Certains spécialistes étaient même surpris d’apprendre que j’ai mal et ignoraient mes demandes de faire plus attention : après tout, ils doivent bien enlever/nettoyer/couper cet endroit. De plus, il m’était très difficile de toujours me rendre chez une seule et unique manucure, car je changeais souvent de lieu de résidence. Une fois, je suis allée chez une novice, et elle a transformé mes superbes ongles longs en moignons. Plus encore, elle m’a fortement limé les ongles à certains endroits, mais n’a quand même pas pu m’enlever toute la couche de vernis. Je pleurais de douleur et j’ai finalement décidé de partir. J’ai même dû lui payer ! Depuis, je fais ma propre manucure.
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Je ne mets pas de vernis sur mes ongles parce que je mange généralement avec mes mains, sans cuillère ni fourchette. Si je me faisais une manucure avec du vernis à ongles, j’aurais certainement tout gâché. De plus, je ne sens pas mes ongles lorsqu’ils sont recouverts de vernis, ce qui me gêne beaucoup. Je trouve d’ailleurs que les ongles sans vernis ont bien plus de style. Mais il est vrai que j’aime bien regarder des vidéo sur internet, où des spécialistes enseignent comment faire une manucure avec du gel UV : c’est tout un art ! © Anice Hassan / Quora
Elle a décidé d’ignorer toutes les procédures de beauté populaires
- Diane : Je ne me fais pas les ongles, les sourcils, les lèvres, les cils, ou quoi que ce soit d’autre pour plusieurs raisons. Tout d’abord, je pense que l’industrie de la beauté gagne son argent grâce aux complexes des femmes, et je n’aime pas ça du tout. Quelqu’un a convaincu les femmes que leurs cils et leurs ongles ne sont pas assez bien au naturel et qu’il faut obligatoirement les faire refaire. Dans le cas contraire, tu deviens une femme négligée et peu attirante. Mais en fait, je ne pense pas que quelqu’un se soucie réellement de tes cils. Et quant aux sourcils et aux ongles, il est possible de s’en occuper soi-même à la maison. Mais ce n’est que mon opinion personnelle et chacun est libre de faire ce qui est important pour lui. Deuxièmement, j’ai la flemme de passer autant de temps dans les salons et de dépenser autant d’argent. Je préfère utiliser cette somme pour me payer quelque chose qui m’est bien plus nécessaire et intéressant.
Et, d’une façon ou d’une autre, ces filles-là ont complètement changé leur attitude envers le maquillage.
- Tina : Il y a 3 — 4 ans, il était inimaginable pour moi de sortir sans fond de teint. J’appliquais un minimum de maquillage même lorsque je me rendais à la salle de gym, au supermarché, ou au marché. De plus, j’avais toujours avec moi quelques échantillons qui me permettaient de “rafraîchir” mon maquillage au besoin. Mais un jour, j’ai enfin réalisé que s’entraîner en été, toute maquillée, est assez stupide, et j’ai peu à peu commencé à sortir sans obligatoirement cacher tous mes boutons (que j’étais d’ailleurs la seule à remarquer) sous une couche de fond de teint. Et — oh, miracle ! — je me suis rendu compte que la différence n’était pas si visible que ça. Maintenant, j’ai du mal à comprendre pourquoi je voulais absolument camoufler une peau qui est plus ou moins normale. Oui, je me maquille encore lorsque je me rends à divers événements, mais dans ma vie quotidienne, je me contente d’une crème hydratante matifiante.
- Alice : Je n’ai jamais vraiment aimé utiliser les produits cosmétiques. Le fond de teint me donnait toujours l’impression d’avoir un masque sur le visage, et le mascara s’effritait constamment et tombait dans mes yeux. De plus, il était impossible de se frotter les yeux sans se tranformer en panda et la moindre petite larme transformait aussitôt mes cils en une sorte de petits bâtons. J’ai toujours ressenti les ombres à paupières sur mes yeux, et leur “poids” me donnait mal à la tête. Finalement, j’ai pensé : “Pour qui dois-je faire autant de sacrifices ?”, et j’ai tout simplement jeté tous mes produits de maquillage. Cela fait maintenant plus de 4 ans que je ne me maquille plus, et je me sens parfaitement bien ! Oui, être bien maquillée est cool, mais pour moi, la beauté naturelle est tout aussi attrayante.
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Rita : J’ai commencé à utiliser le fond de teint lorsque j’étais en troisième. Après tout, tout mon entourage affirmait que les jeunes filles doivent être soignées et séduisantes. Durant ma première année d’université, j’avais de plus en plus de mal à me réveiller tôt pour me maquiller, et j’ai donc commencé à le faire de moins en moins souvent. À un moment donné, ma vision de la vie a commencé à changer et je me suis mise à me demander plus souvent : “Pourquoi être ‘soignée’, veut obligatoirement dire cacher ses boutons sous une couche de fond de teint ? Et d’ailleurs, pourquoi faut-il obligatoirement les cacher ?” Tout le monde en a, et les mecs ne s’en soucient pas du tout, eux. C’est quoi ces standards de beauté sexistes ? À la place, j’ai commencé à prendre soin de ma peau : la soigner, la nettoyer et l’hydrater correctement. J’ai aussi changé mon alimentation. Les boutons continuaient quand même d’apparaître, mais ça arrivait beaucoup moins souvent et ils ne me dérangeaient plus du tout. Maintenant, je n’utilise plus rien pour cacher ma peau, je ne perds plus de temps le matin, et je n’ai plus peur de me salir accidentellement les vêtements.
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Je n’ai jamais aimé le maquillage. Je ne me maquillais pas étant adolescente, et je ne le fais pas non plus étant maintenant adulte. Je ne me maquille même pas lorsque je me rends au travail. Cependant, j’aime me faire belle pour des événements particuliers, et ce sont les seules fois où je me maquille en utilisant trois produits : un khôl, du mascara, et du rouge à lèvres. Plus encore, je ne mets jamais de bijoux. Je ne les ai jamais aimés, et je ne comprends toujours pas pourquoi j’ai percé mes oreilles. Maintenant, même mon piercing à la lèvre m’ennuie. J’ai eu besoin de beaucoup de temps pour m’habituer à mon anneau de mariage. Récemment, j’ai commencé à porter des boucles d’oreilles, mais uniquement parce qu’elles sont petites et qu’il s’agit d’un cadeau. Je ne déteste pas le maquillage, c’est juste que ce n’est pas mon truc. © Ekaterine Iberi / Quora
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Je ne me maquille pas. Non pas parce que je ne le veux pas, mais parce que je ne sais pas comment m’y prendre. Il y a énormément de vidéos éducatives sur YouTube, mais j’ai beaucoup trop la flemme de les regarder. Ma sœur s’y connaît bien en maquillage, mais je ne lui ai jamais demandé de m’aider : je me sens mal à l’aise parce qu’elle a 5 ans de plus que moi et me perçoit encore comme une petite sœur encore trop jeune. Enfin et surtout, c’est cher ! Je veux dire que j’aime bien dépenser de l’argent en nourriture, livres, et autres petites choses qui me rendent heureuse, mais pas en maquillage. Beaucoup me considèrent juste trop paresseuse, mais en fait, j’aime mon visage tel qu’il est, sans produits cosmétiques appliqués dessus. © Emma Neko / Quora
Et l’auteure de cette histoire a décidé d’oublier ce qu’est l’épilation des sourcils
- Elena : Je ne voulais pas m’épiler les sourcils, mais lorsque j’avais 15 ans, je l’ai quand même fait pour la première fois : une amie m’a persuadée, car toutes nos camarades de classe le faisaient depuis qu’elles avaient 10 ans. À l’époque, je les ai bien évidemment rendus trop fins, mais ils ont ensuite repoussé sans problème et je me suis finalement arrêtée sur une forme qui me convenait bien. Cette année, j’ai décidé de revenir à ma forme de sourcils initiale : j’ai l’impression qu’elle était plutôt belle. C’est pour cela que ça fait maintenant plusieurs mois que je ne touche plus à ma pince. Mon petit ami m’a soutenue dans ma décision en me disant que mes sourcils ne concernent que moi et qu’il acceptera n’importe quelle forme. Je suis bien évidemment loin d’avoir atteint mon but, mais je suis déterminée à aller jusqu’au bout.
Et toi, quelles procédures de beauté fais-tu ? Ou peut-être que toi aussi tu as décidé d’y renoncer ? N’hésite pas à partager ton avis dans les commentaires !