14 Emplois que tu n’Exercerais Jamais, quel que soit le Salaire

C’est curieux
Il y a 7 mois

Peu importe à quel point tu aimes ton travail, il y a des jours où tout semble aller de travers : des délais non respectés, des collègues désagréables, ou beaucoup de tâches ennuyeuses. Eh bien, sache que ça pourrait être bien pire ! Jetons un coup d’œil à certains des pires emplois que les gens ont dû occuper au cours de l’histoire.
À l’époque d’Henri VII, le travail de certaines personnes consistait à accompagner le monarque aux toilettes. Ils devaient aussi jeter un coup d’œil à ce qui s’y passait, et s’assurer que le derrière de Sa Majesté était bien propre après qu’il avait fait... hum, ce qu’il avait à faire.

Ce n’était toutefois pas une punition. Les gens étaient même en compétition pour obtenir ce poste. Pourquoi ? Parce que cela signifiait qu’ils avaient accès au monarque dans son état le plus vulnérable. Ce qui signifiait qu’ils pouvaient potentiellement discuter de toutes sortes de sujets et même influencer certaines de ses décisions.
En parlant d’emplois ennuyeux, celui de nomenclateur était probablement le pire de tous. Ce n’était en aucun cas dangereux ; c’était juste très, très ennuyeux. Ce que ces préposés faisaient dans l’Europe d’autrefois était tout simplement l’équivalent humain d’un annuaire téléphonique. Ils allaient chercher leurs patrons à différents endroits et devaient se souvenir de tout ce qu’ils faisaient, des personnes qu’ils rencontraient et de ce dont ils parlaient.

Le travail d’un punkah-wallah était tout aussi ennuyeux. En gros, on peut raisonnablement dire que ces gens n’étaient que des ventilateurs humains. À l’époque où les ventilateurs ou la climatisation n’existaient pas encore, le punkah-wallah passait toute la journée debout à agiter un éventail géant.
En voyant des vidéos de bricolage de nos jours, tu te dis sûrement : “Mince, faire du savon est si facile et si relaxant !”. C’est propre et ça sent bon, n’est-ce pas ?! Il faut savoir que ça n’a pas toujours été le cas. Autrefois, être fabricant de savon revenait pratiquement à travailler comme chimiste industriel. À l’époque, le savon était fabriqué avec des ingrédients tels que la lessive, la cendre et les graisses animales fondues. Tout cela était mélangé jusqu’à ce que tous les ingrédients deviennent solides. Comme tu peux l’imaginer, un tel savon ne sentait clairement pas la lavande ou la camomille. Sans compter que ces produits chimiques agressifs pouvaient avoir des effets négatifs sur le fabricant lui-même.

Si tu t’es déjà demandé d’où vient le terme “chercher des poux”, c’était autrefois un vrai métier ! Les perruques étaient très populaires à une époque de l’histoire. Mais le problème des poux était aussi très courant. Que faisaient les chercheurs de poux ? Tu l’auras compris : ils utilisaient de l’huile de lavande et des peignes pour débarrasser les perruques de ces satanées bestioles.
As-tu un tapis de course chez toi ? Dans l’Angleterre victorienne, il y avait des gens qui devaient marcher sur une sorte de tapis roulant toute la journée. Ils utilisaient la force de leurs jambes pour moudre du maïs pendant des heures sans la moindre pause.
Les ramasseurs de filasses avaient aussi l’un des emplois les plus ennuyeux et fastidieux qui aient jamais existé : ils devaient défaire des cordes entières à la recherche d’un type de fibre spécifique.

La filasse était une fibre très demandée en mer, car elle protégeait le bois de l’eau. Le principal problème était qu’on ne pouvait l’obtenir qu’à partir de l’une des deux sources suivantes : la plante elle-même ou de vieux cordages qui contenaient cette fibre spécifique. C’est pourquoi certains marins à bord étaient chargés de défaire des kilomètres et des kilomètres de cette corde rugueuse et épaisse en utilisant uniquement leurs doigts, à la recherche de la fibre.
T’es-tu déjà demandé comment les gens arrivaient à se réveiller tôt le matin à l’époque où il n’y avait pas de réveil ou de téléphone portable ? Il s’avère qu’au 19ème siècle, en Grande-Bretagne et en Irlande, les gens ont trouvé une solution plutôt créative : le knocker-up. C’était en fait l’équivalent humain d’un réveil.

Au début, ils frappaient simplement à la porte de ceux qui les embauchaient. Mais rapidement, ils se sont rendu compte que c’était assez inefficace. Pire encore, ils finissaient souvent par réveiller les voisins qui ne voulaient encore dormir, et ceux-ci se plaignaient du bruit. Alors, quelle a été la solution ? Un long bâton avec un pommeau au bout. Comme la plupart des ouvriers vivaient généralement au premier étage, les knockers-up se promenaient dans les rues et utilisaient leurs bâtons pour frapper aux fenêtres. Mais cela ne nous dit pas qui réveillait le knocker-up ! Il s’avère que pour obtenir ce poste, il fallait être prêt à dormir pendant la journée et vivre la nuit. Quoi qu’il en soit, lorsque les réveils sont devenus de plus en plus populaires, la plupart des knocker-up ont perdu leur emploi.

La profession suivante existe encore aujourd’hui, mais cela ne la rend pas moins dangereuse : le tristement célèbre trayeur de serpents. Le titre du poste est assez explicite : il s’agit d’extraire le venin de serpent. Tu te demandes peut-être pourquoi on aurait besoin de faire ça. Il s’avère que cette substance est très recherchée dans le domaine médical. Lorsqu’une personne est mordue par un serpent venimeux, elle doit recevoir un traitement approprié le plus rapidement possible. Et c’est impossible à faire si le venin de serpent n’a pas été étudié à l’avance. La substance récoltée sur les serpents est ensuite lyophilisée et utilisée par des laboratoires spéciaux et des universités pour la recherche et la production d’antivenin.

Les gens qui vivaient dans la Rome antique avaient certains des emplois les plus bizarres qui soient. Commençons par le salutigeruli. C’était la version humaine d’un texto. Ou d’une carte postale. Ou des deux. Ces personnes passaient leurs journées à délivrer des messages élogieux de leurs patrons à leurs amis ou connaissances. Ensuite, il y avait l’ornatrix — qui était en gros l’équivalent du coiffeur moderne. Le problème est qu’à cette époque, les coiffeurs devaient effectuer des traitements capillaires avec des ingrédients tels que des sangsues ou même des excréments de pigeon. Pour compléter la liste des emplois romains excentriques, il y avait aussi le polisseur. Les Romains étaient très attachés à leur image corporelle, c’est pourquoi ils faisaient appel aux services du polisseur qui prenait de la pierre ponce ou un autre matériau abrasif et s’assurait que le corps de ses clients était bien exfolié.

Les bouffons de la cour n’étaient pas non plus les plus chanceux. Ils étaient en quelque sorte des comédiens sur commande pour les personnes de haut rang. Ils étaient surtout populaires pendant la période médiévale. Mais leur travail ne consistait pas seulement à raconter des blagues. Selon leurs talents, ils devaient aussi inventer des plaisanteries pleines d’esprit, jouer des pièces de théâtre, réciter des poèmes et raconter des histoires, chanter des chansons ou même faire des acrobaties. Toutefois, à l’époque, les gens pensaient que le poste de bouffon de la cour était enviable, car cela permettait de passer beaucoup de temps avec les puissants. Mais était-ce vraiment le cas ? Pas franchement. Les bouffons devaient passer beaucoup de temps à améliorer et à développer leurs compétences pour conserver leur emploi. Sinon, on se lassait d’eux. Sans compter que la plupart du temps, ils devaient se produire sur commande, sans aucune préparation préalable. C’étaient de vrais maîtres de l’improvisation !

Dans la Grèce antique, il y avait des gens appelés gymnasiarques. Tout d’abord, pour pouvoir prétendre à ce poste, il fallait être un homme de 30 à 60 ans et avoir beaucoup d’argent dans sa bourse. Tu trouves que ce n’est pas logique ? Attends l’explication. Les gymnasiarques étaient engagés pour une année seulement. Et leur tâche principale était de mettre en valeur les athlètes, de les entraîner et de s’assurer qu’ils participaient aux compétitions. Ils étaient en gros l’équivalent d’un coach personnel moderne. Il y avait cependant un inconvénient. Ces spécialistes n’étaient pas payés pour les services qu’ils rendaient et devaient souvent couvrir tous leurs frais par eux-mêmes. D’où la nécessité de posséder une somme d’argent considérable. L’avantage, c’est qu’ils étaient des personnes très respectées dans leurs communautés. Et beaucoup de gens les admiraient pour leur discipline et les résultats qu’ils obtenaient.

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