14 Personnes ayant participé à l’entretien d’embauche qui ne se sont pas laissées intimider

Histoires
Il y a 1 mois

Les entreprises pensent souvent qu’une personne qui se présente à un entretien est prête à tout pour être embauchée. Ou qu’elle sera timide et transpirera à la vue du manager. Mais ce n’est pas le cas ! Les héros de notre sélection se sont comportés de manière non conventionnelle. Certains ont fait rire le patron en récitant un poème, et d’autres n’ont tout simplement pas fait l’empressé, après avoir entendu les exigences étranges des responsables du personnel.

  • Je travaillais depuis longtemps dans une entreprise et j’ai décidé de démissionner. J’ai dit au directeur que je cherchais un autre endroit. Je voulais un changement d’emploi, plus d’argent et, de manière générale, j’étais un peu épuisé. Je participais à un entretien avec le directeur général et la responsable du personnel. Madame m’a demandé pourquoi j’avais quitté mon ancien poste. Elle a convaincu le PDG d’appeler mon ancien patron, immédiatement et sur haut-parleur. Bien, j’ai donné le numéro. Ils ont appelé, ont demandé des renseignements sur moi et mon ancien PDG m’a fait une excellente recommandation. J’ai été choqué. J’ai pensé qu’il dirait quelque chose par méchanceté. Je l’ai rappelé et lui ai demandé pourquoi. Il m’a répondu : “Il y a de fortes chances que vous reveniez”. Et c’est ce qui s’est passé quelques années plus tard. © Pikabu / VK
  • Un jour, je passais un entretien d’embauche. Je suis entrée dans le bureau, et le fondateur m’a dit :
    — Eh bien, récitez !
    — Réciter quoi ?
    Je suis restée bouche bée. Et il m’a dit en souriant : “Un poème !”. Je ne me suis pas laissée déconcerter et j’ai commencé à voix haute, avec expression : “Il était une fois un homme qui avait la peau blette et jaune comme une omelette. Il se plongea jusqu’à la tête dans l’acide d’une cuvette. Il en est ressorti squelette. Finis les problèmes de peau blette ! Il fut pour toujours blanc et net”. Nous avons ri ensemble. On m’a embauchée. J’y travaille toujours et je suis heureuse. © Pikabu / VK
  • J’ai travaillé dans la restauration pendant quatre ans. J’en ai eu assez et j’ai décidé de changer d’emploi. Lors du premier entretien, on m’a demandé : “Vous n’avez donc pas d’autre expérience que la vente de brioches ?”. J’ai passé le deuxième, même chose. Puis je n’en pouvais plus et j’ai dit : “Vous savez, j’ai encore l’expérience de sourire à tout le monde en automatique, même à des gens rustres comme vous !”. Et je suis partie. Je ne pensais pas rencontrer de telles difficultés. © Histoires de travail / VK
  • Je passais un entretien très tôt et la responsable de l’entretien n’arrêtait pas de bailler. J’avais envie de bailler moi aussi, mais je me retenais pour ne pas paraître impolie. À un moment donné, elle a dit : “J’ai lu que les sociopathes ne baillent pas quand les autres baillent”. C’est là que je suis devenue nerveuse et que j’ai répondu :"Oui, je sais“. Nous nous sommes regardées, elle a bâillé, je n’ai pas bâillé, et l’entretien s’est immédiatement terminé. © Pikabu / VK
  • J’étais assise devant le responsable du personnel. On m’a donné trois questionnaires. On me demandait qui étaient les grands-parents de mon mari, si j’étais allée à l’école maternelle et toutes sortes de choses étranges. Mais le quatrième questionnaire m’a vraiment fait peur. Il y avait des questions comme : “Est-ce que vous vous teignez les cheveux ? Si oui, pourquoi ?”. Il y avait deux pages de questions de ce genre. Je leur ai dit que je trouvais pour le moins étrange de remplir de tels questionnaires. Je suis partie en réfléchissant au lien entre mes qualités professionnelles et la fréquence de mes colorations des cheveux. En sortant, la responsable du personnel m’a dit : “Je suis désolée que cela vous ait blessée. Ce sont des questions normales pour nous, il est naturel de tout savoir sur nos employés”. Savez-vous de quel type d’entreprise il s’agissait ? Ce n’est pas une agence ou un organisme gouvernemental. Ils produisent et vendent des produits à base de viande et de volaille. Des boulettes, des escalopes, des saucisses. © Pikabu / VK
  • J’ai postulé pour un emploi de magasinier. J’ai été invité au bureau à 17h00. Les comptables se sont excusés du retard de la directrice. Puis, à 18 heures, elle est entrée. Environ 25 ans, avec un maquillage très éclatant. Elle n’a pas dit bonjour, ne s’est pas excusée pour son retard. Elle a dit : “Nous devons couler la dalle de l’entrepôt. Pouvez-vous le faire ?”. J’ai dit non, je ne suis pas constructeur. Puis sont venues les questions que je n’ai pas entendues en dix ans lors d’entretiens, du moins pour le poste de magasinier.
    Elle : “Pourquoi êtes-vous venu chez nous ?”.
    Moi : “Pour travailler, pour être payé”.
    Elle : “C’est tout ? Pourquoi devrions-nous vous choisir spécifiquement, en quoi pouvez-vous aider l’entreprise ?”.
    Moi : “Parce que je peux fournir un travail de qualité dans l’entrepôt. Et comment puis-je aider l’entreprise ? C’est difficile, parce que vous ne me prenez pas au service marketing, mais en tant que magasinier. Qu’attendez-vous exactement de moi ?”.
    Elle s’est mise en colère : “Je vous pose des questions, mais vous ne répondez pas et vous me posez des contre-questions !”.
    Je n’en pouvais plus, j’ai pris mon questionnaire et j’ai dit qu’il valait mieux que je parte. © MaxLive / Pikabu
  • Je passais un entretien d’embauche, et finalement, on m’a tout demandé et on m’a dit : “Avez-vous des questions ?”. Je n’aimais pas ces personnes de toute façon, alors j’ai demandé : “Pourquoi le poste est-il vacant ? Pourquoi la personne précédente est-elle partie ?”. J’ai vu que les visages du responsable du personnel et du directeur se sont transformés. J’ai ajouté : “J’aimerais aussi parler aux employés et savoir comment ils se sentent ici”. Le responsable du personnel s’est levé : “Je suis désolé, vous n’êtes pas la bonne personne pour nous”. © Significant_Lab_5286 / Reddit
  • Une jeune fille s’est présentée à un entretien : elle postulait pour le poste de gestionnaire. Elle est entrée dans notre ancien bureau, situé à côté de l’usine de production. Il s’agissait du sous-sol d’un centre d’affaires qui, malheureusement, avait été transformé en dortoir. Elle a regardé autour d’elle et a dit : “Excusez-moi”. Puis elle est partie. Je n’ai jamais été aussi gêné. Nous avons ensuite déménagé dans un bureau normal. Mademoiselle, merci pour cette réaction ! © Unknown author / Pikabu
  • Une amie m’a raconté. Elle est venue passer un entretien pour un poste de manager. Et la patronne a vu que mon amie était suivie sur les réseaux sociaux par une fille qui avait déjà travaillé à ce poste. La patronne a pris la parole et s’est exclamée : “Oh, je vois que vous connaissez Marine. Elle a travaillé ici avant vous. Elle a fait beaucoup d’erreurs, mais je ne l’ai pas punie avec de l’argent, je l’ai élevée”. Il faut préciser que Marine a quitté cet emploi à cause du stress. Marine a 35 ans. Mon amie a souri gentiment en réponse et a dit qu’elle avait peur de travailler là où les femmes adultes sont “rééduquées”.
  • Un jour, j’étais à la recherche d’un emploi. J’attendais une invitation au bureau du psychologue. Ils m’ont gardé dans le couloir pendant 40 minutes. Bien que ce ne soit pas l’heure du déjeuner et qu’il n’y ait aucun candidat dans le bureau. Finalement, on m’a invité à entrer. Il y avait une fille assise là, très sérieuse. Elle a regardé mon dossier personnel avec un visage intelligent, en feuilletant quelque chose.
    — Parlez-moi de votre père, a-t-elle demandé.
    Et le formulaire disait qu’il avait quitté la famille quand j’étais enfant. J’ai répondu :
    — Je ne me souviens pas de lui.
    — Parlez-moi de lui.
    Je la regardais et je n’arrivais pas à comprendre. Elle devrait peut-être faire appel à un spécialiste. De quoi parler si je ne me souviens de rien ?
    — Je ne me souviens pas de lui. Pouvez-vous me dire ce dont vous ne vous souvenez pas ou ce que vous n’avez pas vu ?
    — Vous devez répondre à mes questions, pas poser les vôtres !
    J’ai commencé à m’énerver, mais à ma grande joie, la patronne est entrée. Elle m’a regardé, elle a vu le visage rougi de la jeune fille, puis elle lui a demandé de partir. Elle a eu quelques mots avec moi. Elle m’a demandé pourquoi j’avais quitté mon emploi précédent et pourquoi j’avais choisi cet endroit, elle a regardé la caractéristique et m’a embauché. Si elle n’était pas entrée à ce moment-là, je n’aurais pas passé le test de la psychologue. © DeM0rr / Pikabu
  • Il s’agissait d’un emploi de bureau ordinaire, avec un salaire décent. Le responsable du personnel a posé la question suivante : “Supposons que votre journée commence à 8h30. À quelle heure vous installez-vous à votre bureau ?”. J’ai répondu 8h25. Soudain, l’atmosphère a changé du tout au tout, comme si j’avais dit quelque chose d’obscène. Les enquêteurs sont restés silencieux, mais cela se lisait sur leurs visages. J’ai essayé de sauver la situation : “À tout moment, on me le demandera”. Cela n’a servi à rien. On m’a dit : “Nous n’avons plus de questions, merci”. J’essayais toujours de comprendre quelle réponse ils voulaient entendre. © WoodyStLouis / Reddit
  • L’entretien d’embauche le plus court de ma vie. C’était pour le poste d’employé d’entrepôt. Nous avons passé un coup de fil au préalable. Je suis arrivé, je me suis arrêté à l’entrée, j’ai salué le gardien et je lui ai dit que j’allais passer un entretien. On m’a demandé d’attendre devant la porte. Bon, je ne suis pas fier, je suis sorti et j’ai attendu. Après environ cinq minutes, le garde est sorti et m’a tendu un formulaire à remplir. Je me tenais dans la rue, j’ai regardé ce papier et j’ai dit : “Merci, je vais partir maintenant”. Alors que j’étais déjà loin, j’ai reçu un appel : “Où en êtes-vous avec le questionnaire ? Nous vous attendons”. J’ai répondu que je n’avais jamais vu un tel manque de respect pour les candidats. L’entretien s’est terminé là. © Paulnagatori / Pikabu
  • Le superviseur chargé de l’entretien a posé la question suivante : “Qu’est-ce qui vous a plu dans ce travail ?”. Ma réponse : “Le salaire et la possibilité de travailler à domicile. Ma famille passe avant tout. Et ma profession est quelque chose que je sais faire et que je ne déteste pas faire.”. Étonnamment, l’homme m’a répondu : “C’est une très bonne réponse”. J’y travaille toujours. © Unknown author / Reddit
  • J’ai été convoqué à un entretien pour le poste d’administrateur système. Il était clairement indiqué dans mon CV que je n’avais pas de formation particulière dans ce domaine, mais que j’avais de l’expérience dans l’informatique, depuis plus de 15 ans. Tout était inscrit dans mon dossier de travail. Lorsque je suis arrivé, une femme grincheuse d’environ 65 ans était assise au bureau. Elle a tout de suite commencé à me reprocher de venir si je n’avais pas la formation nécessaire. Je lui ai rappelé que tout était dans mon CV, et que l’essentiel était l’expérience professionnelle ! Mais elle a continué à dire que je n’avais pas le droit d’occuper de tels postes. Je lui ai répondu : “Je suis désolé, ce travail ne me convient pas. Si vous m’avez déjà fait part de tant de plaintes lors de l’entretien, que se passerait-il si je travaillais pour vous ?”. J’ai dit que je compatissais avec ses collègues, et elle a répondu en compatissant avec mes futurs employeurs. © meowzone / Pikabu

Et voici les histoires de 15 travailleurs qui ont eu beaucoup de chance avec leur patron.

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