14 Personnes ont partagé de bons souvenirs de leur enfance pauvre pour prouver que l’argent ne fait pas le bonheur

Tout le monde n’a pas la chance de grandir avec beaucoup d’argent. Mais l’enfance était, et est toujours, une période où il y a des miracles dans l’air, indépendamment de toute possession matérielle. Et avoir des êtres chers autour de soi pour les serrer dans ses bras et les soutenir est toujours plus important pour un enfant que tout l’argent du monde.

Chez Sympa, nous avons été touchés par les histoires des internautes qui ont raconté en toute franchise des moments de leur enfance pauvre, dont ils se sont souvenus toute leur vie. En voici les plus impressionnants.

• Mon frère était malmené à l’école parce que nous étions pauvres et portions des vêtements bon marché. Un jour, il s’est battu à cause de ça et a été suspendu de l’école. Quand ma mère a demandé ce qui s’était passé, il ne voulait pas la blesser et a menti. Quand je lui ai dit la vérité, elle a pleuré. Puis, elle nous a emmenés tous les trois enfants au magasin, a acheté pour chacun une paire de baskets chères, et nous a fait promettre de ne rien dire à mon père. Et s’il demandait, il fallait dire que les chaussures étaient en soldes. Deux fois par an, elle nous achetait des baskets que notre famille ne pouvait pas se permettre pour éviter les moqueries à l’école. Que je t’aime, maman ! © tkm0ney / Reddit

• Les temps étaient durs et nous n’avions pas d’argent. C’était le temps de ma cérémonie de fin d’études. Personne ne m’a invitée à faire les magasins pour m’acheter une robe, et je me rendais compte que l’on n’avait pas les moyens de se le permettre. J’ai donc décidé de ne même pas en demander une. Alors, ma mère m’a confectionné la plus belle des tenues avec sa robe de mariée. J’ai vu comment elle a pleuré quand elle la confectionnait, mais aussi son sourire quand elle me regardait heureuse à la fête.

• Enfant, je ne réalisais pas à quel point nous étions pauvres. Mes parents ont essayé de nous donner tout ce qu’ils pouvaient. Nous aimions le baseball, et je voulais vraiment aller voir un match, mais nous ne pouvions pas nous le permettre. Ma mère a donc disposé les chaises devant la télévision et les a numérotées, puis elle nous a donné des billets faits maison et de l’argent. Quand c’était l’heure du match, nous avons fait la queue à la porte, mon père a vérifié les billets et nous a montré où étaient nos places. Après le début du match, mes parents ont apporté un plateau de hot-dogs, de sucreries et de sodas de la cuisine : “Hot-dogs, qui veut les hot-dogs !”. Et nous, les enfants, on “achetait” tout ce qu’on voulait. C’était le meilleur match de baseball de ma vie ! © StuTim / Reddit

• J’étais amie avec le fils du voisin quand j’étais enfant. L’argent n’était pas très important pour nous, mais même à l’époque, il était clair que je n’allais jamais avoir un magnétoscope, une console, un réfrigérateur rempli de bonnes choses et une chambre rien qu’à moi avec de nombreux jouets comme la sienne, bien que mes parents aient fait tout leur possible. Alors, il y avait ce café pour enfants qui venait d’ouvrir. Mon voisin y a été emmené tout de suite. Et moi, alors ? Papa est à la maison depuis six mois : il s’est cassé la jambe. Maman est la seule à travailler à l’usine. De quoi parle-t-on ? Je vais chez mon ami, on joue et il me demande : " Es-tu déjà allée au nouveau café ? " J’ai dit : “Je ne veux pas. Ça ne m’intéresse pas.” Il me dit qu’au contraire, c’est cool. Sa mère est alors intervenue en disant : " Laisse-la tranquille. Ensuite, elle est allée voir ma mère, elles ont parlé, et le lendemain, mon ami tout rayonnant vient me voir et me dit qu’il m’invite dans ce café. Là-bas, je me suis sentie terriblement mal à l’aise à cause des prix élevés : au lieu d’un milkshake, je pouvais acheter quatre yaourts au magasin et en manger pendant une semaine. Voyant ma confusion, l’ami et sa mère m’ont dit qu’ils m’invitaient. J’ai opté pour un smoothie et une salade de fruits, c’était délicieux, je n’avais jamais goûté quelque chose de semblable auparavant. Puis ils m’ont aussi emmené au zoo. Mes parents n’avaient pas assez de temps : ils travaillaient. © Elena1994 / Pikabu

• Mon enfance n’a pas été douce. L’un de mes plus beaux souvenirs est de me lever à cinq heures du matin, d’aller au potager, et de grimper jusqu’au sommet d’un cerisier pour admirer le lever du soleil et manger les fruits. Parfois, ces cerises étaient la seule nourriture de la journée. © Podslouschano / Ideer

• J’ai grandi sans père. Ma mère travaillait comme concierge pour que nous puissions vivre dans un appartement de service composé d’une seule petite pièce. L’argent suffisait d’un chèque de paie à l’autre. Il y avait donc souvent sur la table des pâtes frites avec des sprats dans une sauce tomate et une soupe de pattes de poulet. Il y avait aussi des oignons hachés avec du sel, arrosés d’huile de tournesol non raffinée. Mais celui qui m’aurait dit à l’époque que c’était la nourriture des pauvres serait passé pour un parfait imbécile. Je mange encore souvent du sprat et des pâtes maintenant, et ce n’est plus une question d’argent, c’est une question de nostalgie de mon enfance. © russtex / Pikabu

• Je mange occasionnellement des pâtes avec du sucre. Ma femme me regarde comme si j’étais un imbécile, mais je ne peux pas m’en empêcher — ça a le goût de l’enfance. © vmarkelov / Pikabu

• Quand j’avais environ huit ans, ma grand-mère travaillait dans un jardin d’enfants en tant que gardienne. Parfois, je passais la nuit là-bas avec elle. C’était génial de courir dans le jardin d’enfants vide, de jouer avec les jouets des autres, de nourrir les poissons et le perroquet du jardin d’enfants et de fouiller dans toutes les pièces. Personne ne se tenait dans mon dos et ne me surveillait. Je me voyais comme la maîtresse d’un immense château à deux étages avec de nombreuses pièces. © Podslouschano / Ideer

• Un jour, alors que j’étais petite, ma grand-mère a réalisé le rêve de presque tous les enfants. Quand je suis rentrée de l’école, j’ai trouvé un congélateur rempli de glace. C’était des esquimaux froissés. Comme je le réalise maintenant, ils avaient probablement été achetés à bas prix, comme défectueux. Ma grand-mère avait peu d’argent, comme le reste de la famille. Mais c’était un vrai bonheur ! © Podslouschano / Ideer

• Nous avons célébré Noël aussi bien que nous pouvions nous le permettre. Une fois, nous n’avions pas de sapin de Noël, alors mon frère aîné a apporté un virevoltant, l’a peint en vert, et nous l’avons décoré avec des bonbons. Une autre fois, nous avons fait un arbre de Noël en papier et l’avons épinglé au mur. Dans nos bas de Noël, nous avions généralement une mandarine, une pastille de menthe, un paquet de chewing-gum et une pièce de monnaie qui nous attendaient. Parfois un jouet. Certaines années, c’était mieux, d’autres moins bien... Nous faisions des biscuits et c’était amusant. Maman essayait toujours de préparer quelque chose de bon. Et le plus important, nous étions ensemble. J’attendais Noël avec impatience et j’adorais cette fête. Je continue de l’aimer. © Kat Bybee / Quora

• Ma famille était si pauvre qu’une fois, ma mère n’a pas pu trouver d’argent pour l’arbre de Noël de l’école. Et alors, pendant la fête, le Père Noël a ouvert le sac, et je suis devenue violette de honte, parce que tout le monde allait voir que je n’avais pas de cadeau. Mais le Père Noël m’a aussi donné un cadeau. J’ai trouvé le courage de demander à la maîtresse d’où ça venait. Il s’est avéré que les autres parents avaient donné un coup de main. Merci à ces saintes femmes. © Olga Sokolova / Facebook

• Notre enfant se souvient encore de nos dîners chics dans son enfance. Un soir, nous avons pris le “dragon jaune” — du riz bouilli avec un bouillon cube et grillé avec des rillons. L’autre soir, nous avons eu le “dragon rouge”. C’était du riz bouilli mélangé à du ketchup. © Marinka Aijlo / Facebook

• Je viens d’une famille pauvre. Les parents de mon petit ami (aujourd’hui mon mari) l’ont vite compris. Ils m’ont acceptée dans leur famille et se sont occupés de moi sincèrement, pas par pitié. J’adorais dessiner et ils m’ont trouvé un professeur. C’était génial ! Un jour, ma mère m’a demandé de dire au professeur d’attendre le paiement. Mais lorsque je lui ai finalement apporté l’argent, elle en avait déjà discuté avec la mère de mon petit ami et m’a dit qu’il n’y avait pas besoin de payer, puisque j’avais “obtenu une bourse”. Je m’en souviens encore avec gratitude. © bageltricloud / Reddit

• Enfant, je ne me rendais pas compte que nous étions pauvres. J’avais des vêtements, de la nourriture trois fois par jour et un toit au-dessus de ma tête. Mon enfance me semblait idyllique. Je pensais que nous cultivions des aliments simplement parce que maman aimait planter, désherber, récolter, mettre en conserve, etc. Qu’elle aime coudre nos vêtements. Qu’on ne boit pas de soda parce que c’est mauvais pour la santé. L’un de mes aliments préférés quand j’étais enfant était du lard frit et salé. J’ai goûté un vrai steak quand j’étais ado, chez un ami. Parfois, être riche ne signifie pas avoir beaucoup d’argent. J’ai eu une enfance riche. © Dawn A. Charron / Quora

Quels sont les moments chaleureux de ton enfance dont tu te souviens, que ta famille ait vécu dans l’aisance ou la pauvreté ?