15 Rituels de beauté qui ont sublimé les Françaises à travers l’histoire

C’est curieux
Il y a 3 ans

L’apparence a toujours eu son importance : les hommes et les femmes souhaitent être attirants et plaire à leur entourage. Cependant chacun a sa propre de vision de ce qu’il perçoit comme beau. Oscar Wilde a dit “La beauté est dans les yeux de celui qui la regarde”. Un idéal féminin a été imaginé et idolâtré selon les époques. La vision d’" une femme belle " est une affaire de goûts, mœurs dictés par la société. En France, nous avons vu évoluer différentes représentations de la femme qui ont été sublimées et magnifiées. Pour essayer de correspondre à ces attentes, les Françaises ont inventé des rituels de beautés pour mettre en valeur leurs qualités et d’atténuer leurs défauts même si de nos jours, ces astuces peuvent sembler incongrues.

Chez Sympa, nous avons aujourd’hui décidé de mettre en avant des secrets de beauté surprenants que les Françaises ont utilisés au fil des siècles.

1. Les Françaises s’épilaient avec un mélange de chaux vive et de sulfate naturel

Les femmes du Moyen Âge devaient avoir le front haut et des sourcils bruns et peu fournis. Les poils devaient être peu nombreux, voire inexistants. Pour avoir le haut du crâne dégagé, elles s’étalaient un mélange de chaux vive et de sulfate d’arsenic afin de l’utiliser comme crème dépilatoire. Si à notre époque cela peut être considéré comme dangereux, c’était un rituel de beauté révolutionnaire et très populaire au XVIe siècle.

2. Elles utilisaient du sang de chauve-souris pour éviter la repousse des poils

Les Françaises s’épilaient souvent pour avoir le front dégagé et peu de poils et elles utilisaient également du sang de chauve-souris ou de grenouille en l’appliquant sur les zones épilées pour contrôler les repousses. Des scientifiques ont découvert que le sang de ce mammifère a effectivement un pouvoir dépilatoire.

3. Les femmes utilisaient la farine pour avoir le teint laiteux

Le teint blanc est un des critères de beauté du Moyen Âge. Les femmes devaient avoir la peau claire, car c’était un signe de noblesse et d’oisiveté : une femme considérée comme belle ne travaillait pas donc n’était pas exposée au soleil, à l’inverse des paysannes. Pour avoir une peau laiteuse, elles appliquaient de la farine chaque soir sur leur visage et prenaient des bains de vapeur le matin afin d’enlever les résidus.

4. Un mélange de safran et de citron servait de coloration pour avoir les cheveux blond vénitien

À l’époque de la Renaissance, les vénitiennes étaient considérées comme les plus belles femmes du monde. Les Françaises leur enviaient leur cheveux blonds vénitiens. Cette couleur est devenue la tendance en vogue chez toutes les dames de la haute société.

Pour arriver à imiter ce blond si particulier, les femmes préparaient un mélange de citron et de safran, l’appliquaient sur leurs cheveux puis elles restaient au soleil avec un chapeau sans calotte, pour se protéger uniquement le visage.

5. Les Françaises pensaient que le bouillon d’or pouvait aider à préserver la jeunesse

Au XVIe siècle, la jeunesse était le premier critère de beauté. Les femmes faisaient usage d’artifices pour garder leurs attraits. Les alchimistes ont crée une solution d’or buvable qui a été très populaire à la cour de France. Cette boisson était considérée comme un élixir de jouvence. Diane de Poitiers, la célèbre courtisane du temps d’Henri II, a été une adepte de ce secret de beauté et buvait du bouillon d’or tous les matins. Elle croyait que cela l’aidait à rester jeune.

6. Le blanc de césure servait d’artifice pour avoir le teint pâle

La coquetterie est devenue populaire au XVIIe siècle. Les dames de la cour française privilégiaient un teint blanc à l’extrême avec des lèvres rouges vif. Pour obtenir ce résultat, les femmes utilisaient du blanc de céruse mélangée à de la graisse et de la cire, et cette mixture était ensuite étalée en couches épaisses comme du fond de teint.

Pour obtenir le rouge vif, les femmes utilisaient des bâtons de rouge qui étaient fabriqués grâce à la craie de Briançon et du rouge carmin. Ce produit cosmétique était utilisé pour rehausser les lèvres et les pommettes.

7. Pour protéger leur teint, les femmes portaient un masque

Pour les Françaises, le teint immaculé était au centre de la beauté. À l’époque du Roi Soleil, les femmes portaient des masques lorsqu’elles se promenaient afin de se préserver du soleil. Pour les porter près du visage, elles les tenaient entre les dents.

8. L’urine de mule pour avoir le teint frais

Pour conserver un teint de jeune fille, les Françaises ont imaginé de nombreux stratagèmes plus ou moins efficaces. Madame de Montespan, qui était connue pour son magnifique visage et sa coquetterie, avait un rituel de beauté particulier qui consistait à boire à jeun de l’urine de mule. D’après elle, cette boisson permettait d’avoir le teint frais et l’œil brillant.

9. Les femmes se collaient des “mouches” sur les joues

La séduction va de mise avec la coquetterie. Au XVIIIe siècle, le maquillage était léger et les femmes privilégiaient le naturel. Le teint clair était toujours important et elles se fixaient de faux grains de beauté appelés “mouches” sur le visage afin d’en accentuer la pâleur. Ces artifices n’étaient pas seulement des accessoires de beauté, mais aussi de communication.

10. La toilette sèche était privilégiée

Au XVIIIe siècle, d’après certaines croyances, l’eau transmettait des maladies. Les nobles étaient frileux à l’idée de prendre des bains et préféraient se nettoyer le corps avec des linges parfumés afin d’enlever la saleté. De plus, les gens avaient l’habitude de changer de chemise deux fois par jour pour éviter la sueur, et il faut noter que la quantité de vêtements possédés étaient signe de richesse.

11. Les perruques étaient enduites de saindoux

Tout comme les vêtements, les perruques étaient un attribut de mode et un signe d’appartenance à une caste ou à une profession. Elles étaient frottées avec de la graisse de saindoux puis saupoudrées de farine afin d’obtenir une apparence blanchâtre.

12. Les femmes voulaient avoir “des yeux de panda”

Un des canons de la beauté du XIXe siècle en France est “La belle malade”, une beauté livide aux yeux cernés et aux joues creuses. Marguerite Gautier, un personnage du livre “La dame aux camélias” d’Alexandre Dumas a personnifié dans l’imaginaire public cet idéal de beauté. Pour arriver à avoir le teint livide et les yeux de panda, les femmes avaient pris l’habitude de boire du vinaigre avec du citron et de dormir peu.

13. Les Françaises portaient le corset et des paniers

L’autre idéal de beauté du XIXe siècle est la bourgeoise. Les femmes cherchaient à avoir un physique épanoui et des formes, le corps devait être à la fois pulpeux et harmonieux. Pour se mettre en valeur et parvenir à correspondre à cet idéal, les dames portaient des corsets serrés à l’extrême et des paniers et crinolines pour donner l’illusion d’une silhouette bien en chair.

14. Les femmes ont fini par se nettoyer le visage avec de l’eau

Au XIXe siècle, le maquillage était déconseillé aux femmes de bonne famille. Les Françaises voulaient rester naturelles. Le teint devait toujours être clair et pour se préserver de la saleté, les gens se sont initiés aux bains et à la toilette à l’eau. Grâce aux réseaux de distribution sanitaires, les femmes ont petit à petit pris l’habitude de se laver.

15. Les femmes se soulignaient les veines du cou en bleu

Au XIXe siècle, la peau claire était toujours un critère de la beauté. Les femmes cherchaient à avoir un teint translucide voire maladif et pour cela, elles usaient de certains artifices. Le summum de la beauté pour les Françaises à cette époque était d’avoir les veines très apparentes. Pour obtenir cet effet, elles se coloraient les veines en bleu, surtout au niveau du cou.

Alors, ces rituels de beauté t’ont-ils surpris ? Et toi, connais-tu d’autres phénomènes de mode étonnants ? N’hésite pas à nous donner ton avis dans les commentaires !

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