16 Histoires de responsables de Ressources Humaines qui ont été déstabilisés par des candidatures loufoques

Il existe des films que l’on a envie de revoir encore et encore, uniquement parce que ce sont des productions de qualité, très bien ficelées. Elles te font coller à l’écran, suivre l’intrigue et oublier complètement que tout cela n’est que pure fiction. En fait, derrière une toute petite scène il y a parfois des mois de préparation et des jours de tournage, et un beau film est souvent le résultats de plusieurs années de travail minutieux.
Sympa a découvert des secrets de la production de quelques films de science-fiction emblématiques et nous aimerions aujourd’hui les partager avec toi. En bonus, nous te dévoilons même comment s’est créée la magie dans le film Les Animaux fantastiques.
Ce film marque une “nouvelle étape du cinéma”, car il a été tourné en 48 images par seconde au lieu de 24 images traditionnelles. La différence fondamentale pour le spectateur consiste en ce que l’image est devenue plus fluide et plus nette. Cependant, pour des raisons techniques, la plupart des salles n’ont pas été en mesure de diffuser le long-métrage dans le nouveau format, et les créateurs ont dû reconvertir le film au standard 24 images par seconde.
Initialement, il était prévu de faire seulement deux films, mais les plans ont changé en cours de route car l’histoire n’avait pas l’air complète et il lui manquait des éléments. On a alors tourné une partie de plus et on l’a insérée au milieu, et le matériel déjà réalisé a été divisé respectivement en premier et troisième volets. C’est ainsi que Le Hobbit est devenu une trilogie.
Les plans d’extérieur ont été filmés sur plusieurs plateaux en Nouvelle-Zélande et en studio. On a construit la ville de Dale spécialement pour ce film, avec de nombreux bâtiments aux fondations mobiles qui permettaient de les déplacer d’un endroit vers un autre. Dans le deuxième volet de la trilogie, la ville a dû être détruite et l’équipe a elle-même démoli tout ce qui avait demandé tant d’efforts.
David Farmer, ingénieur du son, a cherché partout un rugissement terrifiant de dragon. Finalement, il a enregistré le cri d’un porc affamé tôt le matin dans une ferme et y a ajouté les cris de sa fille. Il a modifié ensuite le timbre et la vitesse d’enregistrement pour que tout cela ressemble au son produit par un dragon. Le mélange infernal qui en a résulté est resté dans la trilogie.
Le grand élan sur lequel se déplace Thranduil, le roi des Elfes de la Forêt Noire, a en fait été incarné par un cheval qui s’appelait... Moose (“élan” en anglais). Et l’acteur Lee Pace, qui a incarné Thranduil, est en réalité plus jeune que son fils à l’écran, Legolas, interprété par Orlando Bloom de deux ans son aîné.
Les créateurs du film ont eu recours à une astuce : ils tournaient une même scène en parallèle avec deux caméras sur deux plateaux à part. Imagine : à gauche un acteur se tient dans le décor d’un trou de Hobbit et donne des répliques. À droite, à une dizaine de mètres de là, devant un écran vert, Ian McKellen, qui interprète Gandalf, lui répond. La caméra est placée plus près du magicien pour donner l’illusion de la différence des tailles. Ensuite, en postproduction, l’arrière-plan est supprimé et les images obtenues sur les deux plateaux sont mixées.
Comme il devait jouer séparément avec des nains, Ian McKellen était tellement contrarié qu’il a craqué et a crié : “Ce n’est pas pour faire ça que je suis devenu acteur !” Le micro était allumé et tout le studio l’a entendu. L’équipe de tournage l’a bombardé de cadeaux et de cartes postales pour lui remonter le moral.
L’ampleur de la production était en fait colossale. Rien que pour le chapitre Le Hobbit : La Désolation de Smaug, on a fabriqué plus de 800 paires d’oreilles d’elfes, 752 perruques et 263 barbes, près de 800 armes, et tout ce matériel était ajusté pour s’adapter parfaitement aux acteurs et aux doublures. Par contre, Richard Armitage, interprète de Thorin, a fait pousser sa propre barbe au lieu d’en mettre une fausse.
Depuis la sortie du Seigneur des anneaux, les technologies de la création de looks ont fait d’énormes progrès, et le maquillage des personnages imaginaires est désormais plus simple et ne nécessite pas d’être constamment retouché car en plus de résister à la chaleur, à l’eau et même au feu, il dure toute la journée. C’est le plus gros nain, Bombur, qui demandait le plus de travail, et la transformation du comédien durait presque 2 heures, alors que le maquillage du jeune nain Kíli ne prenait que 30 minutes.
Presque tous les jours, le réalisateur tenait un journal vidéo qui a permis aux spectateurs de découvrir les moments les plus cool et les plus drôles du tournage.
L’équipe a bénéficié de 3 grandes imprimantes 3D pour réaliser de nombreux accessoires : poignées des épées, casques, agrafes et même 48 prothèses qu’on utilisait chaque jour pour la transformation des acteurs, ainsi que les pieds des hobbits et des nains, leurs oreilles et faux nez.
À la fin du tournage, le réalisateur Peter Jackson a avoué que c’était épuisant : “En règle générale, je n’aime pas vraiment faire des films”, a-t-il dit. “Je préfère l’étape de l’écriture et de la postproduction.”
Trois enfants de Brad et Angelina ont participé dans Maléfique. La plus jeune, Vivienne Jolie-Pitt, a incarné Aurore enfant. “Le premier jour du tournage, elle devait attraper un papillon, mais elle n’avait pas envie, donc il a fallu répéter à la maison. Je ne veux pas qu’ils deviennent acteurs, je veux juste qu’ils aiment ce qu’ils font et qu’ils travaillent avec plaisir. Quand ils seront grands, ils choisiront eux-mêmes comment gagner leur vie”, a confié l’actrice.
À l’origine, le personnage de Murphy devait être un homme, car les créateurs voulaient faire ressortir le thème du père et du fils, mais le réalisateur a eu une fille, et tout a changé. Selon Jessica Chastain qui a interprété Murphy, il a déclaré : “Il a pu profiter de son expérience personnelle et il a dit : ‘Attendez, mais pourquoi pas une relation père-fille ?’ Finalement, on n’est pas si différents que ça, les hommes et les femmes. Nous avons un monde intérieur complexe, et nos rêves, nos ambitions et nos peurs sont identiques.”
Toutes les aventures spatiales n’ont pas été inventées, mais conçues et calculées par le physicien théoricien Kip Thorne. Il a assisté au tournage pour expliquer aux acteurs les spécificités des scènes. “J’avais peur de me sentir stupide à ses côtés. Mais j’ai eu de la chance, c’est un scientifique très gentil”, évoque Anne Hathaway.
Au lieu de faire simple et de créer des effets spéciaux spectaculaires, le réalisateur a décidé de profiter à la science et de présenter des concepts réels. Le consultant du film, physicien Kip Thorne, un des plus grands experts dans la théorie générale de la relativité, a partagé avec l’équipe ses découvertes scientifiques : équations théoriques et formules, bref, le travail de toute sa vie. Un programme a ensuite transformé ces équations en séquence vidéo et a créé une simulation réaliste d’un trou de ver et d’un trou noir. Donc, tout ce que nous voyons dans le film ne résulte pas d’un esprit créatif, mais provient de la science.
Le robot TARS, un des principaux personnages à l’intelligence artificielle, n’était pas un effet numérique, il a bel et bien existé et la marionnette était commandée par le comédien Bill Irwin qui lui a ensuite prêté sa voix.
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